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Solidarité
17 novembre 2014
L’épidémie d’Ebola a fait près de 5 000 morts en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, mais de nombreux malades ont survécu et jouent un rôle clé dans la lutte contre la maladie.
Les scientifiques pensent que lorsqu’une personne survit à Ebola, elle est immunisée contre cette souche du virus pendant de nombreuses années.
De nombreux responsables de la santé publique considèrent les survivants comme des éléments de très grande valeur dans la lutte contre cette maladie qui a décimé tant de personnes sur le terrain.
En Sierra Leone, le ministère de la Santé a dit qu’il tentait de déterminer avec les survivants quel rôle ces derniers pourraient jouer dans la lutte contre Ebola et notamment le traitement de la maladie. En octobre, ils ont organisé à Kenema, avec l’UNICEF et d’autres partenaires, la première d’une série de conférences réunissant des survivants pour qu’ils partagent leur histoire et discutent de la manière dont ils pourraient aider les patients.
« Nous voulons vraiment voir comment nous pouvons davantage utiliser les survivants dans la mobilisation et la recherche de sujets contacts », a dit Sidie Y. Tunis, porte-parole du ministère de la Santé.
Des survivants travaillent déjà à des postes considérés par beaucoup comme étant dangereux. Fanta Lavaly, par exemple, travaille dans un centre de garde temporaire d’enfants dont les parents sont morts d’Ebola dans le district de Kailahun, en Sierra Leone. Nombre des enfants qui y sont placés ont vécu comme des parias dans leur propre communauté.
« Certains de ces enfants peuvent être infectés par le virus sans que personne ne le sache », a dit Mme Lavaly à IRIN. « Il est donc très difficile pour quelqu’un qui n’a pas survécu à la maladie de [les] toucher ».
Ces enfants, qu’ils soient malades ou non, ont particulièrement besoin de quelqu’un qui puisse les réconforter quand ils sont tristes ou jouer avec eux lorsqu’ils sont plus guillerets.
« En tant que survivante […], prendre soin des enfants d’autres personnes qui sont mortes d’Ebola me donne l’impression de jouer le rôle de ces parents et d’apporter du réconfort et de l’espoir à leurs enfants », a dit Mme Lavaly, qui a perdu plusieurs membres de sa famille, dont quelques-uns de ses propres enfants.
Au Liberia, l’UNICEF mène un programme similaire et a formé des survivants pour qu’ils s’occupent des enfants qui passent 21 jours à l’isolement. « Cela leur donne quelque chose à faire et aide les enfants », a dit Rukshan Ratnam, porte-parole de l’UNICEF au Liberia. « Les enfants ont besoin de quelqu’un qui les prenne dans les bras et pas quelqu’un qui vient vers eux dans une combinaison de cosmonaute. »
Saa-Quatre Kamano travaille parfois au bureau d’admission de l’unité de traitement de Médecins Sans Frontières (MSF) à Guéckédou, la ville de la région forestière de Guinée où l’épidémie s’est déclarée. Il mène également des activités de sensibilisation et d’éducation concernant la maladie dans les villages environnants. C’est en faisant ce travail qu’il est tombé malade.
« J’ai pensé faire autre chose après m’être rétabli d’Ebola, » a dit M. Kamano à IRIN. « Mais MSF a accepté de me reprendre et comme j’avais déjà eu un rôle d’activiste, il était naturel que je continue. »
Lorsqu’il s’est rétabli de son infection par le virus Ebola et qu’il a quitté l’unité de traitement de MSF, la vie n’a pas été facile. « J’étais rejeté », a dit M. Kamano. « Mes anciens amis ne voulaient plus manger ou se promener avec moi. »
Mais lorsqu’il se rend au travail, il oublie toutes ses difficultés personnelles. « Je suis un héros maintenant », a-t-il dit.
À l’unité de traitement d’Ebola de Bomi, au nord-ouest du Liberia, des survivants comme Patience Kamara, âgée de 19 ans, travaillent comme aides-soignants et font le nettoyage après le passage des patients atteints d’Ebola hautement contagieux.
« Je suis heureuse de travailler ici, car je veux que d’autres personnes survivent », a dit Patience à IRIN. Quatre membres de sa famille sont morts d’Ebola et elle a perdu l’enfant qu’elle portait lorsqu’elle a contracté la maladie alors qu’elle était enceinte de six mois.
Gobee Logan est le médecin-chef du comté de Bomi et dirige l’unité de traitement d’Ebola local. Selon lui, encourager des gens comme Patience à travailler au centre de traitement motive les autres patients atteints d’Ebola à prendre leurs médicaments.
« Si vous dites à un patient “regarde, cette personne était malade comme toi et maintenant tu la vois nous aider à te soigner”, cela l’incitera à prendre ses médicaments dans l’espoir de se rétablir lui aussi », a dit M. Logan à IRIN.
En résumé, les survivants peuvent montrer l’exemple. En partageant leur expérience avec les autres et en aidant davantage de personnes à comprendre qu’Ebola n’est pas forcément une condamnation à mort, les survivants peuvent motiver des personnes réticentes à se soigner.
Outre l’avantage que leur apporte leur immunité, certains survivants ressentent une obligation morale à participer à la lutte contre Ebola. À Guéckédou, Eloi Tadjino est psychologue dans un centre de traitement de MSF et a été infecté alors qu’il menait une action de sensibilisation dans la région.
Il a dit n’avoir jamais douté qu’il reprendrait cette activité après sa guérison. « C’est ma communauté qui est en danger et la patrie n’a pas de prix. »
Source IRINEWS
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