
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Dette publique des États-Unis : 4 jours pour régler une question à 14.000 milliards de dollars
29 juillet 2011, par
Le bras de fer entre les républicains et les démocrates perdurent au Congrès, si bien que la Maison Blanche a reconnu mercredi 27 juillet réfléchir à la façon de faire fonctionner le pays. À la limite du défaut de paiement suite à des guerres coûteuses, des baisses d’impôts et la crise de 2008, la crise de la première puissance mondiale pourrait affecter l’économie de la planète.
Le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney, a évoqué lors de son point presse un plan auquel travaille le département du Trésor, et a indiqué « ils sont en train d’y travailler, et d’après ce que j’ai compris, ils vont l’annoncer si à l’approche du 2 août, des esprits plus sains et moins échauffés n’ont pas pris l’ascendant au Congrès ».
La responsabilité des républicains
Le Bureau du budget du Congrès (CBO), organe bipartisan, a en effet estimé que les économies engendrées par ce plan s’élèveraient à 850 milliards de dollars sur dix ans et non à 1.200 milliards comme l’affirmait John Boehner. Ce dernier propose une stratégie en deux temps. Une hausse modérée du plafond de la dette de 900 milliards de dollars dans l’immédiat, assortie de coupes budgétaires de 1.200 milliards sur dix ans.
D’ailleurs, les républicains ne souhaitaient pas taxer les plus riches, au moment où Barack Obama appelait à l’effort de tous. Mais, le projet républicain, le Bureau du budget du Congrès (CBO), a estimé que les économies engendrées par ce plan s’élèveraient à 850 milliards de dollars sur dix ans et non à 1.200 milliards comme l’affirmait John Boehner.
L’objectif reconnu et avéré des républicains est d’affaiblir politiquement Barack Obama en l’attaquant sur son flanc économique. Si un accord doit être signé, il tournera autour des manigances politiciennes de l’opposition républicaine, poussée par les radicaux du Tea Party, qui sont au cœur des négociations.
Les marchés s’inquiètent
Philipppe Ghysels, analyste chez BNP Paribas Fortis, a admis que la crise est plus politique qu’économique, mais qu’il y a « un vrai problème de fond qui lui, est économique : c’est le niveau de l’endettement et le risque de dérapage du déficit budgétaire ».
Les marchés financiers, seules inquiétudes des gouvernants, commencent à prendre en compte la possibilité d’un défaut de paiement américain au sérieux. D’autant plus que les trois grandes agences de notation — Moody’s, Fitch et Standard & Poor’s — menacent de dégrader la note de la dette américaine. Faisant passer celle-ci AAA, note maximale acquise depuis près d’un siècle à AA+, avec des perspectives négatives.
De leurs côtés, les banques états-uniennes, tentent de prévoir des plans de secours au cas ou la note américaine se dégraderait, car ce sont elles qui détiennent la plus large part de bons du Trésor. Christine Lagarde, directrice générale du FMI, a prédit « des hausses de taux d’intérêt, des contrecoups énormes sur les Bourses et des conséquences véritablement déplorables, pas simplement pour les États-Unis, mais aussi pour l’économie mondiale dans son ensemble ».
Christine Rifflart, économiste spécialiste des États-Unis à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), a indiqué au “Monde.fr” « Ce serait plus important que la chute de Lehman Brothers, serait une crise cataclysmique ». Toujours confiant, le secrétaire au Trésor américain, Timothy Geithner, a assuré qu’un défaut de paiement des États-Unis « n’arrivera pas ». « Il est impensable que notre pays n’honore pas ses obligations en temps et en heure ».
En attendant, le monde reste suspendu aux dernières nouvelles venues des États-Unis et espère que la situation va se redresser. Cette crise montre la nécessité d’un nouveau modèle de développement durable et stable, indépendant des grands marchés.
Céline Tabou
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)