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Le premier président élu renversé par un coup d’État
11 février 2012, par
Le premier chef d’État élu démocratiquement aux Maldives, Mohamed Nasheed, a été contraint de démissionner, le 7 février, après des semaines de troubles politiques qui ont abouti à une mutinerie. Le coup d’État a permis au vice-président, Mohamed Waheed, d’être investi chef d’État.
Le nouveau président, Mohamed Waheed, endossera cette responsabilité jusqu’en novembre 2013, date de la fin du mandat du président démissionnaire. Depuis, les États-Unis ont reconnu ce nouveau gouvernement et un expert des Nations Unies s’entretient avec les nouvelles autorités maldiviennes.
Mohamed Nasheed, élu démocratiquement
Ancien militant des droits de l’homme et journaliste, Mohamed Nasheed était devenu en 2008 le premier président élu à l’issue d’un scrutin pluraliste dans l’histoire des Maldives. Son élection a mis fin à trente années de mandat de Maumoon Abdul Gayoom. Connu pour ses appels à l’aide dans le domaine du réchauffement climatique, Mohammed Nasheed avait alerté à de nombreuses reprises la communauté internationale de la prochaine disparition des Maldives à cause de la montée des océans, due au réchauffement climatique.
C’est à la télévision que Mohamed Nasheed a justifié sa démission, « ce sera mieux pour le pays dans la situation actuelle si je démissionne. Je ne veux pas diriger le pays d’une main de fer. Je démissionne ». Le jeune président devait faire face, depuis trois semaines, à des manifestations d’opposants emmenées par le demi-frère de l’ancien autocrate, Maumoon Abdul Gayoom, et appuyées par les musulmans conservateurs, qui le trouvaient beaucoup trop libéral.
Après sa démission, le 7 février, Maumoon Abdul Gayoom, à la tête de l’opposition, a accusé le président Nasheed de dérive autoritaire, suite à l’arrestation mi-janvier du président de la Cour criminelle, Abdulla Mohammed, accusé de corruption. Ce dernier était accusé, selon “Le Monde”, de mauvaise conduite par le pouvoir, et d’avoir favorisé des figures de l’opposition. De son côté, le chef de l’opposition, Hassan Saeed, a demandé l’arrestation de l’ex-président, « nous avons demandé à l’armée de maintenir (Mohammed Nasheed - NDLR) en détention provisoire pour qu’il réponde de corruption et de mauvais usage du pouvoir ».
Intensification de la mutinerie
Depuis la démission de Mohammed Nasheed, la mutinerie s’est intensifiée. Des policiers rebelles ont pris possession de la télévision d’État et l’armée a eu recours aux gaz lacrymogènes et aux balles de caoutchouc contre les manifestants. En réponse aux accusations de coup d’État, l’armée et l’opposition ont affirmé qu’il n’en s’agissait pas d’un.
Du côté, de l’ancien gouvernement, certaines voix s’élèvent pour dénoncer ce soulèvement. « C’est bel et bien un coup d’État, fomenté par l’ancien président Maumoon Abdul Gayoom », a accusé un proche de Mohamed Nasheed au journaliste du “Figaro”. « 500 supporters de l’opposition, soutenus par des islamistes purs et durs ont protesté devant les quartiers généraux de l’armée en hurlant des slogans, et des policiers entrés en mutinerie se sont joints à eux. Le président avait alors le choix entre envoyer l’armée briser la rébellion ou démissionner. Il a opté pour la deuxième solution », a indiqué cette même source.
À Malé, capitale des Maldives, des heurts entre la police et plusieurs milliers de ses partisans se sont produits, afin de disperser la foule armée de pierres, les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes. Pour la première fois, les violences se sont étendues en dehors de la capitale, des manifestants pro-Nasheed ont attaqué des postes de police et mis le feu à des bâtiments gouvernementaux sur au moins deux îles du sud de l’archipel.
Céline Tabou
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