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L’Europe s’enfonce
3 octobre 2012, par
Depuis décembre 2009, avec l’alerte de l’Union européenne sur les finances publiques de la Grèce, la zone euro est entrée en crise avec une dégradation de son système économique et financier qui, trois ans plus tard, n’a pas trouvé de solutions si ce n’est des politiques de rigueur destinées à réduire les déficits publics.
En 2010, l’Espagne, l’Italie et l’Irlande mettent en place des mesures drastiques pour redresser leurs finances, mais en vain. Les États en appellent à l’aide de la Troïka (UE, FMI et BCE) à travers le Fonds européen de stabilité financière (FESF), destiné à venir en aide aux économies fragiles. Un an après, le Portugal demande de l’aide en échange de réformes et d’un programme d’austérité. La Grèce reste au cœur des préoccupations, le pays se voit octroyer des aides sous conditions, et la France lance son premier plan d’austérité.
En 2012, certains États — France, Autriche, Italie, Portugal, Grèce — voient leur note dégradée par les agences de notation. Le Mécanisme européen de stabilité (MES) doit entrer en vigueur en juillet pour soutenir les pays de la zone euro, en remplacement du FESF. En mars 2012, 25 pays européens signent le nouveau pacte de discipline budgétaire, le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), qui institue la règle d’or dans la Constitution des États membres. Le traité permet la mise en place de mesures drastiques afin d’atteindre les objectifs fixés par Bruxelles : 3% du PIB et 60% de la dette publique. Le Royaume-Uni et la République tchèque se sont abstenus, mais le traité sera ratifié lorsque 12 États membres de la zone euro l’auront fait.
Par la suite, Chypre demande une aide de l’UE pour son système bancaire, très exposé à la dette grecque. L’Espagne se voit obtenir une aide pour ses banques, et le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a annoncé un programme illimité de rachat de dette des pays de la zone euro ayant du mal à se financer sur les marchés. Malgré les nombreux plans d’austérité, les économistes constatent que le système s’enlise dans la dette et doit être repensé pour pouvoir mener des politiques économiques créatrices d’emplois et de richesses.
L’économie mondiale plombée par la crise européenne
L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a indiqué la semaine dernière que le volume des échanges internationaux ralentirait à nouveau en 2012, à 2,5% contre 3,7% estimé en avril, après +5% en 2011 et +13,9% en 2010. Cette faible hausse est due à la crise au sein de la zone euro qui pèse sur la croissance des États de la zone et sur plusieurs pays du monde, dont les puissances émergentes comme la Chine. Les exportations de la Chine vers l’Union européenne ont diminué de 5% sur les 8 premiers mois de l’année, par rapport à la même période l’année dernière. « Le ralentissement du commerce est dû à la combinaison d’une forte décélération des importations des économies développées et des exportations des économies émergentes », constate l’OMC au premier semestre de l’année.
Une reprise du volume devrait se faire en 2013, avec une hausse estimée par l’OMC de 4,5%, en raison d’une amélioration de la croissance économique à travers la planète. Mais ces estimations restent dépendantes de l’évolution de l’Europe « aussi longtemps que les incertitudes financières (y) restent élevées », a indiqué l’OMC dans un communiqué. Les échanges intra-communautaires sont en recul de 3,5% au second trimestre sur une année glissante. L’enjeu est essentiel puisque l’UE représentait 35% du commerce mondial en 2011.
Le chômage bat des records
Plus de 18 millions d’Européens vivant dans zone euro sont au chômage, au moment où des mobilisations se créent contre les politiques d’austérité. Selon l’Office européen de statistiques Eurostat lundi 1er octobre, le chômage s’est établi à 11,4% en août dans l’Union monétaire, ce qui représente près de 18,199 millions de personnes, soit 34.000 de plus en un mois. La stabilité du chiffre masque la hausse importante du nombre récent de demandeurs d’emploi, puisqu’il était de 18,002 millions lors de la première évaluation faite par Eurostat pour le mois de juillet.
« La situation devrait empirer dans les prochains mois », ont indiqué les analyses d’Eurostat. « Sachant que la zone euro devrait voir son économie se contracter au troisième trimestre et risque la même chose au trimestre suivant, le chômage devrait encore fortement grimper », a expliqué l’économiste Howard Archer, d’IHS Global Insight. Ce dernier a souligné « un danger réel que le chômage de la zone euro atteigne 12% en 2013 ». Ces hausses de chômage vont freiner les dépenses de consommation des ménages dans les mois prochains, d’autant plus que l’inflation a accéléré en zone euro en septembre à 2,7%.
La contestation monte en Europe
Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues en Espagne et au Portugal, mais aussi en France, pour dénoncer les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne et plus largement la Troïka (Banque centrale européenne, Fonds monétaire international et Union européenne). En une année, 2,14 millions de personnes se sont ajoutées au nombre de chômeurs au sein de la zone euro, avec de fortes divergences selon les pays. En Espagne, le chômage touche une personne sur quatre, soit 25,1% des Espagnols sont sans emploi. Plus d’un jeune sur deux, 52,9%, ne travaillent pas et la récession dans laquelle s’enfonce la quatrième économie de la zone euro n’offre pas de perspectives rassurantes. En Grèce, le chômage s’est élevé à 24,4% en juin 2012, alors qu’en Autriche, seuls 4,5% des Autrichiens ne travaillent pas, 5,2% au Luxembourg, 5,3% aux Pays-Bas (5,3%) et 5,5% en Allemagne.
La Réunion reste également le département de France le plus touché par le chômage avec plus de 153.000 demandeurs d’emploi, 29,5% de taux de chômage, dont 60% des moins de 25 ans. La crise en Europe aura des répercussions sur l’économie réunionnaise, tant dans le privé que le public. En effet, le gel des dotations conservées par le gouvernement va peser sur le budget des communes, qui ont vu le nombre de contrats aidés diminuer. De plus, les difficultés financières de l’Union européenne pourraient se répercuter sur l’obtention des Accords de partenariats économiques réservés à La Réunion.
Céline Tabou
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