Les États-Unis et l’OTAN devront négocier dos au mur

Ukraine : C’est en temps de paix qu’on prépare la paix

22 février 2022, par Ary Yée-Chong-Tchi-Kan

N’importe quel pays est préoccupé par la sécurité à ses frontières comme à l’intérieur. En Ukraine, les États-Unis et leurs alliés au sein de l’OTAN ont laissé la situation pourrir. Ils devront maintenant négocier dos au mur.

L’extension de l’OTAN vers l’Est permet à des chars US de parader à quelques centaines de mètres de la frontière russe.

Les États-Unis, l’Otan et les alliés occidentaux mènent une guerre économique systémique contre la Russie. Sous le vocable de sanctions, ils s’en prennent à ses intérêts économiques et diplomatiques, en prétextant leur sécurité menacée. Soit.

Poutine adresse à Biden et l’OTAN un projet de Traité sur la Sécurité Commune et Indivisible. Pris à contre-pieds, ils refusent d’en discuter. L’OTAN affirme même qu’il n’y a pas de limite à son élargissement. En signifiant que la Russie est son horizon prenable, la coalition militaire occidentale ne laisse aucune chance au dialogue et à la paix.

Il appartient désormais au Président des États-Unis de coucher par écrit ses intentions. Le monde entier sera juge de la volonté de progresser vers une solution stable et durable. POUR TOUS. En effet, la Russie n’a pas de coalition militaire qui menace les États-Unis, la France, l’Angleterre ou l’Allemagne.

Concernant l’Ukraine, Poutine demande simplement l’application des accords de Minsk. Les textes, signés par tous, prévoient une solution fédérale pour sauvegarder la paix avec les Républiques du Donbass et sur tout le territoire de l’Ukraine. Depuis 8 ans, rien n’a été fait malgré les demandes répétées du côté russe. Biden n’a fait que proférer des menaces au lieu d’exiger du Président ukrainien la mise en œuvre des engagements.

Désormais, l’acte de reconnaissance des Républiques de Lougansk et Donetsk par le Président russe va obliger chaque partie d’abattre ses cartes. Personne ne peut et ne veut assumer une guerre. Les États-Unis et leurs alliés au sein de l’OTAN ont laissé la situation pourrir. Ils devront maintenant négocier dos au mur.

Une preuve supplémentaire que c’est en temps de paix qu’on dispose du recul suffisant pour préparer une paix durable, pour tous.

Ary Yee Chong Tchi Kan

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  • Poutine se réveille ENFIN, Nos Camarades chinois devraient en profiter pour ramener Taïwan dans le giron de la République Populaire !
    Bényl TAILLEMAN
    Militant Communiste de Toujours
    Non-croyant, Hébertiste et Stalinien

  • Le candidat du Parti communiste adopte une position plus tranchée dans une déclaration plus courte. Sur son compte Twitter, Fabien Roussel a publié : "La reconnaissance de l’indépendance des deux Républiques séparatistes d’Ukraine par le Président Russe est une décision extrêmement grave et dangereuse !Tout doit être fait pour désamorcer cette guerre qui menace aux portes de l’Europe !". Fermez le ban ! Manquerait plus que le candidat soutenu par le Pcr évoque la crise ukrainienne lors de ses meetings à La Réunion devant Monsieur Ary. Triste évolution du Pcr quand on sait que ce parti a condamné l’invasion soviétique en Tchécoslovaquie. Mais c’est vrai que c’était du temps où Paul Vergès dirigeait un grand parti. Aujourd’hui c’est un parti lilliputien.

  • Le Parti communiste de Russie dans une déclaration de son secrétaire général a une position différente de celle évoquée par M. Técher. Rappelons que le PC russe est la principale opposition à Vladimir Poutine et ne saurait donc être suspectée de la moindre allégeance au pouvoir russe.

    Gennady Zyuganov : Il est temps de mettre un terme aux actions de l’OTAN pour transformer l’Ukraine en un État fasciste

    La situation à la frontière entre l’Ukraine et les républiques du Donbass s’est détériorée à la limite. Les unités armées ukrainiennes intensifient le bombardement des territoires de la RPD et de la RPL créant la nécessité d’une évacuation massive de la population. Simultanément, les médias ukrainiens occidentaux et pro-occidentaux et nationalistes intensifient la guerre de l’information contre la Russie. La situation indique évidemment une coordination étroite des provocations militaires et des agressions de l’information.
    Le Comité central du CPRF a noté à plusieurs reprises que le but des autorités américaines et de leurs co-penseurs londoniens est l’asservissement définitif de l’Ukraine et la saignée à blanc de la Russie. Simultanément, le projet de saper le potentiel économique de l’Union européenne et de diminuer son influence dans le monde moderne se poursuit. La guerre au centre de l’Europe, les sanctions forcées contre la Russie et le déclin de l’activité économique dans l’UE augmenteraient les avantages compétitifs des États-Unis. Washington, de plus en plus faible dans sa compétition mondiale avec la Chine socialiste, cherche à résoudre ses propres problèmes en détruisant les économies de ses alliés de l’OTAN. Aujourd’hui, ceux qui jouent selon les règles anglo-saxonnes soumettent habituellement la Russie à un déluge d’accusations et « ne remarquent pas » les actions provocatrices de Kiev.

  • Le Parti communiste de la République de Donestk salue la reconnaissance des Républiques du Donbass par la Russie.
    M. Técher, sans doute les communistes des régions concernés sont-ils les mieux placés pour analyser la situation et en tirer des conclusions :
    "Nous attendions une telle décision en mai-juin 2014. Et toutes les conditions préalables étaient déjà réunies. Pour la Russie, nous sommes les citoyen.ne.s les plus fiables et les plus fidèles dans le renforcement de l’unité entre les peuples frères. Nous devrons, avec la Russie, la Biélorussie et d’autres peuples, faire revivre et unir les peuples dans une union des nations.

    Il y a 30 ans, un grand pays a temporairement cessé d’exister. Notre génération devra corriger l’erreur historique et commencer à unir les peuples. Nous montrons un exemple.

    Après la reconnaissance finale, une nouvelle étape va commencer, non moins difficile que les 8 dernières années. Mais ensemble, nous surmonterons toutes les difficultés. Être un nouveau pays soviétique à vocation social !"


Témoignages - 80e année


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