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Séisme politique dans un continent en pleine crise économique
26 février 2014, par
En Russie, les Jeux Olympiques viennent de se terminer. 48 heures après l’extinction de la flamme, un conseil de sécurité de la Fédération de Russie s’est tenu avec l’Ukraine à l’ordre du jour. La Russie affirme qu’elle ne se mêlera pas des affaires intérieures de son voisin, et invite les autres pays à faire de même. Les Occidentaux ont-ils compris le message ?
Fin novembre, l’Union européenne avait échoué à faire entrer l’Ukraine dans sa zone d’influence. Viktor Yanoukovytch avait refusé de signer un accord d’association. C’était le coup d’arrêt à l’expansion vers l’Est de l’Union européenne et de l’OTAN. Car depuis la fin de la Guerre froide, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord a rapproché ses bases de Moscou.
En Ukraine, des partisans de l’Union européenne ont déjà été à la tête du pays. C’était après les élections de 2004. Mise à part une période de cohabitation d’une année, les dirigeants issus de la "Révolution orange" ont mené leur politique. Puis en 2010, ils ont perdu les élections. Viktor Yanoukovytch remporte le scrutin, jugé transparent par l’OSCE.
L’Ukraine est dans une situation économique difficile, et elle est au carrefour de deux grands ensembles. A l’Ouest, c’est l’Union européenne, et à l’Est c’est la Russie, qui projette de participer à une Union eurasienne réunissant les Etats d’Asie centrale et la Chine. L’Ukraine discute avec l’Europe et la Russie. Elle refuse d’aller plus loin avec l’Union européenne. Cette décision provoque des manifestations de l’opposition dans laquelle figure l’extrême droite. Le rapprochement avec la Russie se traduit par la levée des taxes douanières sur les produits ukrainiens, une baisse des tarifs du gaz russe, et par le déblocage d’un prêt de 15 milliards de dollars.
Le mois de décembre voit l’essoufflement progressif du mouvement des opposants. Surtout après la signature d’un accord économique entre l’Ukraine et la Russie.
Les manifestations reprennent à la mi-janvier, et à la fin du mois tombent les premiers morts. L’opposition occupe alors en permanence la place Maidan. Tout bascule le 18 février, quand la police tente de reprendre par la force le contrôle de la place. Les affrontements font des dizaines de morts, tandis que dans l’Ouest du pays, des opposants prennent le contrôle de bâtiments officiels. Le 21 février, le président annonce des élections anticipées cette année, ainsi que la signature d’un accord avec l’opposition. Cette dernière prend alors le contrôle du Parlement suite à la démission de son président. L’assemblée décide de destituer le président et de nommer à sa place un proche de l’ancienne Premier ministre. Viktor Yanoukovytch est alors en fuite. Il est accusé de meurtres de masse, et le Parlement ukrainien vient de décider de le livrer à la Cour pénale internationale.
Sans aucune élection, le pouvoir a changé de main. Un coup d’État vient de se jouer dans un pays européen plus grand que la France, et peuplé par plus de 40 millions d’habitants. Et depuis, tout est remis en cause, avec la perspective de se retourner vers l’Union européenne. France 24 est même allée jusqu’à parler d’une adhésion possible à l’OTAN.
Lundi, le Premier ministre russe a annoncé que son pays ne reconnaît pas le nouveau pouvoir. Hier, la Russie a appelé à la non-ingérence. Les Occidentaux ont-ils compris le message ?
Il est clair qu’un défilé de ministres occidentaux affirmant leur soutien au nouveau pouvoir n’apaisera pas la situation. Un accord avait été signé entre les principales forces politiques ukrainiennes. Il prévoit des élections cette année. Cela permettra alors à tous les Ukrainiens de décider qui seront leurs dirigeants. Mais le pouvoir et ses soutiens occidentaux respecteront-ils l’accord signé ?
Manuel Marchal
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Messages
26 février 2014, 13:41, par richardon
depuis quelques temps les occidentaux semblent complices de renversement de gouvernements élus démocratiquement par leurs peuples !l’Egypte, maintenant l’Ukraine, à qui le tour ? l’EU TOUJOURS en premiére ligne pour défendre la démocratie est complice de ces coups d’états ainsi que les USA si prompts eux aussi à parler de liberté alors qu’ils sont les premiers à la bafouer ! bientôt viendra le tour du Vénézuéla ??