Un exemple concret de ce qui nous attend avec cette constitution européenne.

19 avril 2005

Des ouvriers taïwanais à 200 euros par mois à la centrale du Gol : c’est la marche forcée à la baisse du coût du travail que veut imposer la Constitution européenne !

(page 6)

C’est la précarisation généralisée des salariés, c’est le chantage à la délocalisation qui au bout du compte se fait car c’est l’objectif des patrons des multinationales. C’est la destruction des acquis, des statuts, du code du travail, c’est l’alignement sur les salaires de la Chine ou du Bangladesh...
Chirac agite le spectre de la décadence de la France en votant “non”. Hollande assimile les partisans du “non” à Le Pen.
On pourrait leur rétorquer que Berlusconi et Haider appellent à voter “oui” mais l’important est qu’ils n’ont pas d’autres arguments !
Que le terme même de services publics n’apparaisse pas dans le texte, remplacé par les SIEG (services d’intérêts économiques généraux) où public et privé sont à égalité : c’est-à-dire la voie à la privatisation comme cela a déjà commencé à EDF, La Poste, la SNCF...
D’ailleurs ceux qui appellent à voter “oui” (comme la CFDT), ce sont ceux qui sous les injonctions de l’Europe ont aidé à la mise en place de la contre-réforme des retraites, de l’assurance maladie et bien d’autres choses encore.
Voter “non”, c’est défendre la démocratie fondée sur le peuple souverain contre cette Constitution qui est tout le contraire, une bureaucratie auto-proclamée pour détruire les conquêtes ouvrières de plus d’un siècle et construire un tissu d’interdits pour empêcher les travailleurs de se défendre. D’ailleurs le MEDEF le sait bien, lui qui vote “oui” à 2 mains avec Chirac et Hollande !
Le peuple a compris la combine. Chirac a fait progressé le “non” de 2 points !
Nous aussi par 2 fois : disons haut et fort : “non” et votons “non” .

Léon B., Sainte-Clotilde


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