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L’impact de la crise financière débattu à l’ONU
7 juillet 2009, par
Pendant trois jours, les représentants de 120 pays ont tenté d’identifier les réponses à apporter dans l’urgence et à long terme face à la crise. Une approche globale, selon le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Miguel d’Escoto, à l’origine de cette réunion. « Cette réunion établit sans aucun doute que le forum le plus approprié pour discuter de ce type de problèmes est l’ONU, une sorte de G192. Après tout, il s’agit d’un problème mondial, il doit donc être discuté par tout le monde ».
Les pays en développement, soit la majorité des 192 Etats membres de l’ONU, affirment payer le prix fort des conséquences d’une crise créée par le monde développé. Leur déficit financier pourrait aller jusqu’à 700 milliards de dollars, ce qui ferait glisser plus de 100 millions de personnes dans l’extrême pauvreté pendant toute la durée de la crise.
Une conférence de trois jours sur les moyens d’aider les pays pauvres à surmonter la crise économique mondiale a eu lieu à l’ONU. Elle a été marquée par de multiples appels à rénover des institutions financières internationales vieillissantes.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a donné le ton en disant aux délégués de quelque 120 pays : « Les institutions mondiales créées il y a plusieurs générations doivent être rendues plus responsables, plus représentatives et plus efficaces (...). Nous devons œuvrer ensemble à la réforme des règles et des institutions mondiales ».
Il a souligné que le monde était « toujours aux prises avec la pire crise financière et économique mondiale depuis la création des Nations Unies il y a plus de 60 ans ».
Plusieurs participants ont insisté sur la nécessité de rénover le système dit de Bretton Woods, qui avait créé le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale en 1944.
Créer une nouvelle monnaie de réserve
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi, a souligné la nécessité de « continuer à améliorer la structure décisionnaire du FMI et de la Banque mondiale et accroître réellement la représentation et la voix des pays en développement ».
« Le FMI devrait être équitable et juste quand il supervise les politiques macroéconomiques de ses membres », a-t-il ajouté. Le Rapport Stiglitz adopté met quant à lui explicitement en question la nécessité de travailler à l’élaboration d’une nouvelle monnaie de réserve mondiale.
La Sud-africaine Maite NKoana-Mashabane a aussi appelé à « des réformes fondamentales et audacieuses de la gouvernance des institutions de Bretton Woods, en accroissant la participation et le rôle des pays en développement ».
La conférence vise à « identifier les réponses à apporter dans l’urgence ainsi qu’à long terme afin d’atténuer l’impact de la crise, notamment sur les populations vulnérables », selon son initiateur, le président de l’Assemblée générale de l’ONU, le Nicaraguayen Miguel d’Escoto.
Les pays en développement paient au prix fort les conséquences de la crise
M. Ban a relevé qu’à son initiative, les dirigeants des 20 principales économies du monde (G20) avaient adopté un programme d’aide financière de 1.100 milliards de dollars, payable par le FMI et d’autres organismes, pour aider les pays, notamment en développement, à faire face à la crise pendant cinq ans.
Affirmant que « les bonnes intentions doivent se traduire en actes concrets », M. Ban a indiqué avoir écrit aux dirigeants des huit pays les plus industrialisés (G8), demandant « des engagements concrets et des actes précis ».
La conférence qui a réuni des représentants de quelque 120 pays, principalement des pays en voie de développement. Les pays en développement affirment payer le prix fort des conséquences d’une crise créée par le monde développé. Leur déficit financier pourrait aller jusqu’à 700 milliards de dollars, ce qui ferait glisser plus de 100 millions de personnes dans l’extrême pauvreté pendant toute la durée de la crise.
De nombreux pays occidentaux ont dépêché des délégations de niveau modeste, signe d’un évident manque d’intérêt.
Risham Badroudine
La crise aggrave la pauvreté en Amérique latine
Plus de 181 millions de Latino-Américains vivaient en 2008 avec moins de 4 dollars par jour, et malgré la réduction de la pauvreté en six ans, la crise actuelle pourrait voir 8 à 13 millions de pauvres de plus, a estimé vendredi la Banque mondiale (BM).
En 2008, l’Amérique latine et les Caraïbes comptaient 181,3 millions de pauvres, dont 73 millions en situation d’extrême pauvreté, indique un rapport de la BM, diffusé lors une réunion des ministres des Finances des pays du continent à Vina del Mar (Chili).
La pauvreté dans la région, qui a augmenté continuellement au cours des années 1980-1990, en période de faibles puis de fortes croissances, a connu depuis 2002 une baisse historique, voyant 60 millions de personnes sortir de la pauvreté, dont 41 de l’extrême pauvreté. La BM a utilisé pour son rapport des seuils de pauvreté de 4 dollars par jour et de 2 dollars par jour pour l’extrême pauvreté, critères ajustés à la situation de l’Amérique latine.
Avec quinze pays de la région prévoyant une croissance négative pour 2009, la crise actuelle et le ralentissement des économies latino-américaines pourraient plonger 8 à 13 millions de personnes de plus dans la pauvreté, suivant les scénarios plus ou moins pessimistes.
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