
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
MARON prend position sur le référendum
26 mars 2005
Le Mouvement pour une alternative réunionnaise à l’ordre néo-libéral (MARON) a fait savoir hier qu’il est signataire du texte ci-après aux côtés d’organisations françaises, espagnoles, portugaises ou... turques. ’La contestation du Traité de constitution européen n’est pas exclusivement française, mais s’organise au contraire sur une base internationale : une Europe solidaire, une Europe des travailleurs, une Europe anti-colonialiste est à construire’, affirme MARON, qui ’appelle à voter “non” le 29 mai’.
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"Appel de la Gauche anti-capitaliste européenne : Une autre Europe est possible ! Non à la Constitution des multinationales !
Les gouvernements de l’Union européenne tentent d’imposer à 450 millions d’Européens une Constitution élaborée dans le secret. Ce soi-disant Traité constitutionnel s’est substitué à un processus constituant fondé sur un mandat issu de débats publics et démocratiques ainsi qu’à la souveraineté des peuples d’Europe.
Cette Constitution est dangereuse. Elle consacre la primauté absolue du “libre marché". Elle interdit légalement tout empiètement à la propriété privée et aux relations marchandes.
Elle refuse de donner le moindre statut légal aux acquis sociaux gagnés dans le cadre national par un siècle et demi de luttes ouvrières. Elle consacre les contraintes budgétaires, déjà institutionnalisées par les critères de Maastricht, qui vont réduire de manière drastique les budgets sociaux et bloquer les politiques économiques publiques.
La privatisation systématique des services publics et de la Sécurité sociale deviendra inévitable et les services publics seront considérés comme impossibles à financer.
Le Traité constitutionnel confirme le caractère non démocratique et semi-despotique de l’Union européenne. Le pouvoir politique réel reste centralisé entre les mains des gouvernements et d’instances qui, telles que la Commission, ne sont pas élues directement.
La Banque centrale européenne reste indépendante - ce qui signifie que son pouvoir n’émane ni des citoyens ni des peuples - et qu’elle n’a de comptes à rendre à personne, si ce n’est aux multinationales et à leurs actionnaires.
La Constitution ne reconnaît pas le droit des femmes à choisir grâce à l’accès libre et légal, à l’avortement. Elle entérine la situation d’oppression brutale des femmes qui prévaut au Portugal, en Irlande et en Pologne.
Quoique le principe de l’égalité entre hommes et femmes soit inscrit dans la Constitution sous forme d’objectif de l’Union européenne, la Constitution elle-même fait obstacle à cet objectif en imposant la libéralisation des services sociaux.
Le Traité constitutionnel ne reconnaît pas les droits de citoyenneté, dont le droit de vote, pour les citoyens d’un pays tiers résidant dans un des États membres et confirme que son projet est de construire une Europe forteresse fermée aux demandeurs d’asile.
La Constitution ne reconnaît pas le caractère multinational des États membres et, au nom du principe d’intégrité territoriale, refuse aux peuples opprimés et aux nations sans État le droit à l’autodétermination.
La Constitution oblige légalement l’Union européenne et les États membres à accroître leurs capacités militaires sous la férule de l’Otan. Loin de constituer une alternative à l’impérialisme américain, cela signifie la construction d’un militarisme européen et renforcera le système impérialiste.
Nous disons “non” à cette Europe parce que nous luttons pour une société socialiste, démocratique, autogérée à la base, sans exploitation au travail ni oppression des femmes, fondée sur un développement soutenable opposé au modèle de croissance qui menace la planète.
Nous nous engageons à développer, dans chaque pays européen comme au niveau international, le mouvement le plus large contre ce Traité constitutionnel et en faveur des revendications sociales et démocratiques. En tant que partis radicaux, révolutionnaires, anticapitalistes, nous voulons coopérer avec la grande majorité des forces de la gauche européenne qui sont opposées à la Constitution.
Une autre Europe est possible. La première étape, c’est d’assurer la défaite de cette Constitution néolibérale et antidémocratique".
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