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Ce que révèle l’accord entre la Grèce et ses créanciers
15 juillet 2015
De nombreux médias disent à leurs lecteurs qu’il faut pousser un ouf de soulagement après la signature d’un accord entre la Grèce et ses créanciers. Mais quel soulagement existe-t-il quand un pays perd son indépendance ?
Tout ce qui vient de se passer en Grèce et continue de se passer a déjà eu lieu en 2013 à Chypre.
Mais, tout le monde (nous également) n’y avait alors attaché qu’un intérêt très très limité. Cela ne concernait qu’un « État timbre-poste » comme l’écrivait alors Anne Sinclair, lundi 25 mars 2013 (Huffington Post).
Rappelons, même si comparaison n’est pas raison, que la dette d’un pays a souvent “justifié” la colonisation de ce pays par plus puissant que lui. La colonisation de l’Algérie eut pour prétexte le fait que le Dey d’Alger réclamait assidûment le remboursement de la 2e moitié d’une importante dette contractée par la France envers l’Algérie. La conquête de l’Algérie va également entraîner une déstabilisation du Maroc voisin, attaqué par la France pour le soutien accordé à l’émir Abdel Kader. De 1830 à 1912, les menaces, bombardements, intrigues Européennes (France, Allemagne, Grande-Bretagne, etc.), les efforts de guerre consentis pour faire face à ces agressions et aux complots fomentés, les prêts consentis à un pouvoir politique toujours plus affaibli, vont sceller le sort du Maroc. Cet endettement vis-à-vis des banques d’Europe, fut mis en avant dès 1906 pour aboutir, en 1912, à priver le Maroc de sa souveraineté en le plaçant sous le double protectorat de la France et de l’Espagne. D’un côté, la France envahit l’Algérie pour ne pas lui rembourser la dette qu’elle doit à l’Algérie, de l’autre, on asservit le Maroc parce qu’il ne peut plus rembourser sa dette vis-à-vis de la France notamment.
En 2013, Chypre puis, ces jours-ci, la Grèce, se trouvent privées des outils de leur souveraineté. Le “raisonnement” étant toujours le même : paye tes dettes ! L’Allemagne étant intransigeante sur ce point.
Sauf que l’Allemagne a été condamnée, par les accords de Paris (14 janvier 1946) à payer 7 milliards de dollars (1946) à la Grèce pour réparation des dommages et crimes de guerre commis (près de 900 massacres type “Oradour sur Glanes”, populations anéanties, villages rasés, etc.). Ces dommages de guerre n’ont pourtant jamais été payés par l’Allemagne.
L’effort de guerre consenti par la Grèce pour lutter contre l’occupant nazi lui a coûté 600.000 morts (8 % de sa population d’alors) dont 300.000 des suites d’une famine, du fait des destructions systématiques auxquelles se livraient les nazis. Enfin, en 1942, le pouvoir allemand a fait main basse sur le stock d’or de la Banque Centrale de Grèce (3,5 milliards de dollars [1942]) et n’en a jamais remboursé le moindre dollar.
Cela illustre, mieux que tout discours, le scandale des journées que nous venons de vivre.
Cette spoliation perpétuelle de la Grèce se déroule dans le silence des “autorités morales” européennes et c’est à un Pape, François, que revient le mérite de dénoncer ce qui se passe en le nommant pour ce qu’il est réellement : un nouveau colonialisme.
Et lorsqu’on sait ce que ces attitudes inhumaines finissent toujours par engendrer, force est de constater que nous sommes loin, très loin vraiment, des idéaux proclamés de paix et de solidarité entre les peuples d’Europe.
Aimé Habib
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Messages
16 juillet 2015, 18:42, par Oscar
Il est vrai que La Grèce n’est plus un état souverain. De plus pauvre peuple Grec.
Sur le vote des députés français sur cet accord : largement approuvé.
5 députés de La Réunion ont voté pour : M.Orphée, E.Bareigt,j. Fruteau, J.Vlody, T.Robert.
1 s’est abstenu : P.Lebreton.
Une a voté contre ; H.Bello.
Parmi d’autres qui ont voté contre : J.Lassalle et M.Dupont-Aignan
20 juillet 2015, 14:05, par lr407
Les raisons de la colonisation de l’Algérie... En effet, ce qu’il faut savoir c’est que le Dey d’Alger, auquel cet article fait référence, était impliqué personnellement dans la dette financière de la France car il avait des intérêts particuliers avec les deux commerçants qui en réclamaient le paiement. Encore une fois, contrairement à l’affirmation de cet article ce n’était pas le pays lui même l’Algérie qui était directement concerné mais le négoce de deux hommes d’affaires. Le Dey Husseine était lié avec Bakri et Busnach car ces capitalistes géraient aussi ses biens propres et son argent en France. "Mais, de son côté, le Dey d’Alger était aussi créancier de Bacri, et il insistait avec la plus grande véhémence pour que son débiteur fût enfin payé. C’était au Consul de France à Alger, Deval, à lui faire prendre patience. L’affaire finit mal."