
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Un Portugais à la tête de la Commission de Bruxelles
1er juillet 2004
Le Premier ministre portugais, Jose Manuel Durão Barroso, a été désigné président de la Commission européenne pour les cinq années à venir, une désignation qui vient compléter les mécanismes de fonctionnement des institutions européennes. Le 18 juin dernier, réunis en sommet, les 25 avaient adopté un compromis sur la Constitution européenne mais n’avaient pu s’entendre quant au nom de la personne appelée à prendre en main la direction de la Commission de Bruxelles.
La désignation de Jose Manuel Durão Barroso met en effet fin à une longue période d’incertitudes et de batailles qui a vu se jouer toutes les contradictions internes à l’Union.
La désignation du patron de Bruxelles a, en effet, vu l’affrontement des positions apparemment irréconciliables du Royaume Uni d’un côté, de la France et de l’Allemagne de l’autre. Londres avait ainsi mis son veto au candidat franco-allemand, le Belge Guy Verhofstadt, tandis que Paris écartait le favori de Londres, le Britannique Chris Patten.
À cette occasion, Jacques Chirac avait rappelé les critères éliminatoires de la France pour le futur chef de l’exécutif européen : il devait appartenir à un pays qui est engagé dans les projets d’intégration les plus aboutis de l’Union européenne, à savoir les accords de Schengen et l’euro, ce qui élimine le Royaume Uni, le Danemark et l’Irlande, par exemple. En outre, le futur président de la Commission devait être francophone.
Autre contestation, celle des "petits pays" de l’Union qui étaient très méfiants à l’idée que la Commission soit présidée par un "grand".
En dernier lieu, une autre contradiction est apparue, elle, interne au Portugal.
Si le nouveau “sélectionné” semble faire désormais l’unanimité auprès des 25 États membres, il est vivement contesté dans son pays par l’opposition socialiste qui vient de remporter les dernières élections européennes.
Jose Manuel Durão Barroso préside un gouvernement de droite dont les partis sont sortis minoritaires lors du scrutin du 13 juin dernier. Depuis deux ans, à la tête du gouvernement portugais, Jose Manuel Durão Barroso a mené une politique libérale "dure" à l’intérieur, et atlantiste à l’extérieur. C’est lui qui, à la veille de la guerre d’Irak, avait accueilli aux Açores George Bush, José Maria Aznar et Tony Blair. Sa désignation a suscité une vive colère chez les socialistes européens.
Le nouveau président doit obtenir la confiance du Parlement européen. Le groupe conservateur du Parti populaire européen y est le plus important et il devrait sans doute permettre à Jose Manuel Durão Barroso de présider pendant les 5 ans à venir la Commission de Bruxelles.
L’intéressé vient d’un pays, le Portugal, qui avec les Açores et Madère, possède deux régions ultra-périphériques. On peut penser, au vu de cette situation, qu’a priori il pourrait être sensible aux problématiques de ces régions et leur porter une oreille attentive. Mais, il est aussi possible qu’au nom d’un positionnement idéologique, ou en raison d’une possible opposition politique avec les dirigeants politiques des deux îles, il soit peu réceptif à leurs problèmes et à leurs demandes.
Mais, nous préférons croire que la désignation de Jose Manuel Durão Barroso est un plus, peut être petit, pour les RUP. Ces derniers ont, en tout cas, échappé à la désignation d’un président issu d’un autre pays que la France, l’Espagne et le Portugal et qui aurait pu méconnaître totalement la situation des RUP ainsi que leurs problèmes.
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