
C’était un 30 juin
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Jacques Delors désavoue Giscard d’Estaing
14 mai 2005
L’ancien président de la Commission assure que quoi qu’il arrive le 29 mai, l’Union européenne continuera à fonctionner. Le président du Comité de soutien au “oui” du Parti socialiste affirme même qu’un autre plan est prévu si la France dit “non” au projet de Constitution. C’est le devoir de vérité qui impose de le dire, affirme Jacques Delors. D’où cette question : pourquoi faire croire à l’opinion le contraire ?
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Dans son édition datée d’hier, “Le Monde” ouvre ses colonnes à Jacques Delors. Président de la Commission européenne pendant 10 ans, l’ancien ministre de l’Économie est également président du Comité de soutien au “oui” du Parti socialiste.
Or, que nous apprend cette personne, que l’on peut supposer bien informée ?
Dans le cadre de l’entretien paru hier, notre confrère du “Monde” pose à l’ancien dirigeant européen la question suivante :
"Que répondez-vous à ceux, comme Laurent Fabius, qui affirment qu’un plan B est possible en cas de victoire du “non” ?".
Une solution est prévue
La réponse de Jacques Delors est un démenti cinglant à ceux qui affirment qu’aucune négociation n’est possible en cas de victoire du “non” le 29 mai. Nous la reproduisons ci-après :
"Je refuse, sur cette question, comme sur d’autres, le blanc et le noir. Le devoir de vérité impose de dire qu’il peut y en avoir un, mais il faut expliquer l’extrême difficulté du problème. La conséquence immédiate serait sans aucun doute un affaiblissement de la France et une stupeur confirmée des autres États-membres. Chaque fois qu’un pays, même petit, a dit non, il a proposé des aménagements. Quelles seront, sur ce point, les positions de la France ? L’embarras serait grand. S’il s’agit d’un changement substantiel, il faudra tout recommencer, convoquer une nouvelle Convention, puis organiser une nouvelle conférence intergouvernementale. Une solution rapide est impossible".
Mais par contre, une solution est prévue, c’est ce que dit “le devoir de vérité” que s’impose Jacques Delors.
Où est le chaos prédit ?
C’est la confirmation de ce qu’écrivait déjà “Le Figaro” le 18 avril dernier. (voir “Témoignages” du 19 avril 2005)
La différence, c’est que cette information vient de Jacques Delors, président de la Commission européenne pendant 10 ans, président du Comité de soutien au “oui” du Parti socialiste. C’est dire qu’il n’est pas quelqu’un que l’on peut suspecter de sympathie pour le “non”.
Alors, où est le soi-disant “chaos” si le projet de Constitution n’est pas ratifié par les électeurs le 29 mai ?
Les masques tombent et ce que dit Jacques Delors permet de juger de la véracité des arguments employés par certains partisans du “oui”.
Manuel Marchal
Hollande recule à son tour
Après l’aveu de Jacques Delors sur le “plan B”, tous les ténors de l’UMP.S. qui, jusqu’à présent, affirmaient avec force le contraire ou restaient étrangement muets sur la question, sont bien obligés d’en convenir aujourd’hui. Certains, comme le Premier secrétaire du PS, François Hollande, tentent de relativiser les propos de l’ancien président de la Commission européene : "Jacques Delors a raison : en cas de victoire du “non”, il faudrait tout recommencer : une nouvelle convention, une nouvelle conférence intergouvernementale", a-t-il déclaré.
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