
C’était un 30 juin
30 juin, par1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Un mois après les élections
26 avril 2013, par
Enrico Letta est chargé de former un gouvernement après les consultations qu’il va réaliser pour former au plus vite un exécutif alliant gauche et droite. Figure de la gauche modérée, Enrico Letta a été désigné mercredi 24 avril par le Président Giorgio Napolitano.
Le Président italien s’est rendu à la Chambre des députés, le jour de sa nomination, où il a débuté sa série de rencontres avec une délégation du petit parti "Gauche, Écologie et Liberté". Il devrait, selon les agences de presse, rencontrer des représentants de tous les autres partis, dont le Peuple de la Liberté (PDL) de Silvio Berlusconi, et terminera avec le Mouvement 5 Étoiles (M5S) de l’ex-humoriste Beppe Grillo.
Etablir une liste rapidement
Enrico Letta devrait établir d’ici à samedi 27 avril une liste resserrée des membres du gouvernement de 18 ministres, dont 12 avec portefeuille. Ce dernier la présentera mardi 30 avril au Parlement pour un vote de confiance. Si le gouvernement d’Enrico Letta est adopté, l’Italie pourrait sortir du blocage politique dans lequel elle se trouve depuis les élections des 24 et 25 février, qui n’ont pas donné de majorité claire de gouvernement au Parlement. La gauche possède la majorité absolue à la Chambre des députés, alors que le Sénat est divisé en trois blocs : Parti démocrate (PD, gauche), PDL et M5S.
« Il faut une personnalité qui ait de l’expérience, mais qui donne aussi un signal d’innovation », avait averti Giorgio Napolitano avant de faire son choix. Prudent, Enrico Letta a néanmoins précisé jeudi 25 avril que son gouvernement « ne naîtra pas à tout prix » et qu’il reste à vérifier concrètement l’appui des forces politiques à un gouvernement de coalition, a expliqué “Les Échos”. Enrico Letta a accepté « avec réserve » sa nomination, désireux de vérifier ses soutiens au sein de la majorité au Parlement. Européen convaincu, il était devenu le plus jeune ministre de l’histoire de l’Italie lorsqu’il fut nommé ministre des Politiques communautaires en 1998 dans le premier gouvernement de gauche de Massimo D’Alema.
La crise économique italienne persiste
La nomination d’Enrico Letta a détendu les marchés financiers mercredi 24 avril, selon les sites spécialisés. Si bien que l’opération de refinancement du Trésor italien a été un succès, avec la vente de 2,5 milliards d’euros d’obligations à échéance de 2 ans, à un taux d’intérêt de 1,17% contre 1,75% il y a un mois. Il s’agit du niveau le plus bas atteint par le taux de rendement de la dette italienne à échéance de 2 ans depuis la création de l’Union monétaire européenne en 1999. Cependant, la Bourse de Milan a clôturé en baisse de 1% mercredi en cours de séance, en raison des prises de bénéfices observées sur les titres bancaires.
Pour Francesco Saraceno, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), l’économie du pays est « dans le coma », car il existe une crise conjoncturelle, avec un taux de chômage élevé de 11,6%, selon l’Istat en février. De plus, le taux de chômage des jeunes est en particulier très élevé avec 37,8%.
L’Italie est l’un des pays de la zone euro qui enregistreront une des baisses les plus importantes de son Produit intérieur brut (PIB) cette année avec -1,3%, selon les prévisions de l’OFCE. A cela s’ajoute une crise structurelle, notamment dans le secteur industriel. Le pays a perdu en compétitivité depuis 1999, année d’entrée de l’Italie dans la zone euro, a expliqué l’économiste. D’ailleurs, « les politiques d’assainissement des finances publiques, menées depuis 2010 sur fond de crise économique, ont eu un gros effet récessif. Aujourd’hui est venu le temps de la relance, mais l’Italie ne peut pas la faire seule, car elle en paierait le prix sur les marchés ; il s’agit donc d’un problème européen », a-t-il conclu.
Céline Tabou
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
10 000 citoyennes et citoyens – paysans, scientifiques, médecins et victimes – se sont mobilisés dans plus de 60 villes en France pour alerter sur (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Médam zé Méssyé, la sossyété zot i ansouvien lo tan l’avé lo pou. Sa té in problèm pou zabitan noute péi pars pou-la sa i grate la tète, é i rann (…)
Les députés ont inscrit dans la loi un premier objectif d’atteindre « 87,5% » du Smic dès le 1er janvier 2026, tout en assurant de « prioriser le (…)
« Nous préparons actuellement une grande conférence sociale rassemblant responsables politiques, économistes et partenaires sociaux, pour tracer (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)