
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Les dirigeants du G7 se réunissent à partir du 19 mai à Hiroshima.
17 mai 2023
Les dirigeants du G7 se réunissent à la fin de la semaine à Hiroshima (ouest du Japon) pour durcir le ton face à la Russie 15 mois après son invasion de l’Ukraine et adopter une ligne commune vis-à-vis de la Chine.
Ce sommet aura lieu du 19 au 21 mai, les sept puissances évoqueront tous les domaines, de l’énergie à l’intelligence artificielle, mais l’accent sera mis sur les failles permettant à Moscou d’atténuer l’impact des sanctions du G7 sur son économie.
Selon la présidence de la France, il faut empêcher que les sanctions, « qui ont un coût pour nos économies », soient « contournées au bénéfice d’autres ». En récession en 2022, la Russie devrait connaître une très faible croissance économique en 2023 malgré les sanctions occidentales, selon le FMI. En 2024, la croissance de la Russie devrait être supérieure à celle de la zone euro.
La Russie tient le choc malgré les sanctions occidentales, notamment européennes. Imposées lorsque Moscou a annexé la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014, elles ont été considérablement renforcées après le début de l’invasion en février 2022.
Les chefs d’État et de gouvernement devraient se montrer prudents à l’égard de la Chine, en affichant leur unité sur Taïwan et en voulant rendre les chaînes d’approvisionnement moins dépendantes de la Chine. Cependant, ils souhaitent éviter d’attiser les tensions. Ce n’est « pas un G7 antichinois », a insisté l’Élysée en souhaitant « un message positif » de coopération « à condition que nous négociions ensemble ».
Pourtant la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 en avril s’était concentrée sur la Chine avec une mise en garde contre ses « activités de militarisation » en mer de Chine méridionale. Les ministres avaient alors insisté sur le fait qu’il n’y avait « aucun changement » de leur position sur Taïwan, après que le président Emmanuel Macron eut déclaré que l’Europe devrait éviter d’être prise dans « des crises qui ne sont pas les (siennes) », après sa visite en Chine.
Soucieux de « sécurité économique », le sommet du G7 devrait approuver le retrait de chaînes d’approvisionnement cruciales de l’influence chinoise. Washington a déjà adopté une approche ferme sur le sujet, bloquant l’accès de la Chine aux semi-conducteurs les plus avancés et aux équipements nécessaires à leur fabrication. Les Etats-Unis ont convaincu Tokyo et La Haye d’en faire de même.
« Nous recherchons une approche multidimensionnelle de nos relations économiques avec la Chine », a souligné le 15 mai la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Mais « cette approche se caractérise par une réduction des risques et non par un découplage », a-t-elle assuré.
Ursula von der Leyen a cité des exemples précis de tentatives chinoises de coercition économique visant la Lituanie, le Japon et l’Australie. « Nous sommes les plus vulnérables à la coercition (...) là où les dépendances s’accumulent. C’est pourquoi nous prenons des mesures », a-t-elle ajouté.
Membre non énuméré du G7 en tant qu’organisation supranationale, l’Union européenne a irrité Pékin en proposant de fournir moins d’exportations de technologies sensibles à huit entreprises chinoises soupçonnées de réexpédier ensuite ces produits vers la Russie.
Le sommet de Hiroshima devrait préconiser des mesures similaires pour combler les failles des sanctions que les pays du G7 (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada) ont imposées à la Russie.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui vient de terminer sa tournée en Europe, s’adressera au sommet en vidéoconférence. « Je m’attends à ce que les questions clés soient le respect et l’application des sanctions, en particulier dans les pays du Sud non alignés, et l’abaissement potentiel du plafond des prix du pétrole (russe, NDLR), que l’Ukraine réclame », a estimé Maria Snegovaya, spécialiste de la Russie au Centre d’études internationales et stratégiques (Csis) de Washington.
De nombreux non-membres du G7 ont été invités, tels que les dirigeants de l’Inde, du Brésil et de l’Indonésie. Si la guerre en Ukraine a redonné de l’importance au G7, le Japon et d’autres pays de ce groupe estiment que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour attirer des États non alignés qui hésitent à prendre parti.
Le G7 souhaite s’ouvrir davantage, car le G20 est dans l’impasse, car la Chine et la Russie s’opposent à toute référence à la guerre en Ukraine. Le Japon estime que la Chine et, dans une moindre mesure, la Russie voient leur influence augmenter dans les pays du Sud grâce à l’aide économique et à leurs « messages anti-occidentaux », a analysé Chris Johnstone, autre expert du Csis.
Selon des responsables japonais, le G7 à Hiroshima devrait également faire une déclaration sur le désarmement nucléaire, un sujet cher au Premier ministre japonais Fumio Kishida qui a choisi d’organiser le sommet dans cette ville ravagée par la première bombe atomique de l’histoire en 1945.
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