Guerre Israél - Hamas : les peuples se soulèvent pour la Palestine

Un week-end de mobilisation pour défendre les droits des civils palestiniens continue

30 octobre 2023

Alors que la France interdit et réprime les manifestations pro-palestiniennes, les peuples du monde entier se lèvent pour dénoncer les exactions des forces israéliennes contre les palestiniens à Gaza.

De nombreux rassemblements de soutien aux Palestiniens ont eu lieu à Londres, Tel-Haviv, New York, Jordanie, Yémen, pour crier leur colère contre les bombardements d’Israël sur la bande de Gaza, bombardée sans relâche depuis l’attaque du Hamas contre l’État hébreu, le 7 octobre.

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté, le 28 octobre, à Londres, à Zurich, à Stockholm, à New York, au Yémen, en Jordanie, ... tandis que la bande de Gaza a été à nouveau bombardée au 23ème jour de la guerre déclenchée par l’attaque du Hamas, la plus meurtrière de l’histoire d’Israël.

A Londres, pour le troisième week-end consécutif, un cortège s’est formé à l’appel du mouvement Palestine Solidarity Campaign (PSC) : il est parti des rives de la Tamise afin de suivre un tracé menant à Parliament Square, tandis que plus de 1 000 policiers étaient mobilisés.

A Paris, ils ont été des milliers à participer à un rassemblement "de soutien au peuple palestinien", interdit par les autorités, aux cris notamment de "Gaza, Gaza, Paris est avec toi !" et de "C’est l’humanité qu’on assassine, enfants de Gaza, enfants de Palestine", a constaté l’Agence France Presse. Il y a eu plus de 15 interpellations et 1 077 verbalisations, selon la préfecture de police de Paris.

En Suisse, des rassemblements pacifiques ont également eu lieu. À Zurich, les manifestants ont été quelque 7 000, selon les organisateurs, "plusieurs milliers", d’après la police. Ils ont été 2 000 à Lausanne, 1 800 à Genève, plus de mille à Berne.

A New-York, des milliers de manifestants pro-palestiniens ont déferlé et traversé le pont de Brooklyn lors d’une manifestation de soutien au peuple palestinien, le 28 octobre 2023. La première communauté juive au monde après Israël - et des centaines de milliers de musulmans, est secouée depuis trois semaines par des manifestations, rassemblements et veillées pour les Palestiniens ou pour Israël.

A Stockholm, des milliers de personnes ont défilé le 28 octobre, en soutien à la Palestine, et condamnant les attaques israéliennes sur la bande de Gaza. Ils ont réclamé la fin des attaques israéliennes sur l’enclave palestinienne, un cessez-le-feu immédiat, ainsi que l’acheminement de l’aide humanitaire aux civils dans la bande de Gaza. Les protestataires ont brandi des drapeaux palestiniens et des banderoles avec les inscriptions : "La Palestine pour toujours", "Des enfants sont tués à Gaza" et "Arrêtez le génocide". Les participants à la manifestation ont également scandé des slogans en faveur de la cause palestinienne et dénoncé le soutien du gouvernement suédois à Israël, l’accusant d’être impliqué dans des "crimes de guerre".

En Jordanie, des milliers de Jordaniens ont participé le 28 octobre à une manifestation de solidarité avec la bande de Gaza, exigeant l’annulation de l’accord de paix signé avec Israël. L’événement était organisé sous le slogan "Annulation de l’accord de Wadi Araba" signé entre la Jordanie et Israël en 1994. Les manifestants ont également exigé l’expulsion de l’ambassadeur d’Israël et la fermeture de l’ambassade israélienne à Amman. Ils ont également brandi des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : "Déluge d’Al-Aqsa est notre combat à tous".

A casablanca, des dizaines de milliers de Marocains ont participé le 29 octobre à un rassemblement de protestation en soutien à la Bande de Gaza. Les manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens et marocains, ainsi que des photos de la mosquée Al-Aqsa et des victimes palestiniennes de la guerre contre Gaza et ont scandé des slogans de soutien à l’enclave assiégée et au peuple palestinien. Les participants ont crié leur rejet du "silence de la communauté internationale et de son incapacité à arrêter la guerre", selon l’agence de presse, Anadolu.


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