
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Fruteau en campagne à côté d’une ministre de Raffarin
22 février 2005
Devant l’assemblée réunie au Conseil général vendredi après-midi et devant la ministre de l’Outre-mer, invité à prendre la parole sur le thème de l’Europe, Jean-Claude Fruteau s’est lancé dans un plaidoyer pour le “oui”.
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Le parlementaire socialiste a donc apporté un soutien ferme à la représentante du gouvernement, elle aussi venue mener campagne en faveur du “oui”.
Mais l’élu réunionnais ne s’est pas contenté de promotionner le “oui”, il s’est livré à de vives critiques des partisans du “non”, contestant leurs lectures “partisanes” ou “inattentives” du projet de constitution soumis à l’appréciation des réunionnais.
L’élu bénédictin s’est comporté comme s’il était en meeting à Bras-Fusil. Sa prestation et plus particulièrement le ton sur lequel il s’est adressé à l’assistance, ne l’honorent pas.
S’adressait-il aux socialistes partisans du “non” ?
Ses critiques s’adressent-elles aussi aux 40% des socialistes qui, lors du référendum interne au PS, souhaitent voter “non” au référendum ? Jean-Claude Fruteau interpellait-il Henri Emmanuelli, Arnaud Montebourg et les amis qui sont partisans du “non” ? S’adressait-il à Patrick Lebreton, le maire de Saint-Joseph, représentant à La Réunion du courant interne au PS qui dit “du nouveau parti socialiste” qu’il appelle à voter “non” ? Ou bien s’en prenait-il au leader réunionnais du courant Emmanuelli, Gilbert Annette, lequel courant est pour le “non” ?
On comprend pourquoi Fruteau s’est énervé et pourquoi il a haussé le ton et s’est montré agressif. Il a voulu faire oublier les contradictions dans lesquelles lui et son parti se retrouvent. Comment faire croire que l’on dénonce la politique ultra-libérale du gouvernement tout en appelant à adopter un projet de traité qui organise l’ultralibéralisme en Europe ? Comment expliquer que le dirigeant socialiste espagnol ait organisé un meeting avec Chirac puis avec Hollande ? Dans ce cas, on a au moins tenté de sauver les apparences et on n’a pas mis sur la même tribune, au même moment, le premier secrétaire du PS et le chef de l’État. Mais à La Réunion, on ne prend pas ces précautions : le parlementaire socialiste mène de concert campagne pour le “oui” à côté d’une ministre du gouvernement Raffarin !
J. M.
Référendum en Espagne : l’abstention, grand vainqueur
L’abstention à la première consultation organisée dans l’Union européenne pour ratifier le projet de Constitution a été très forte. Malgré l’appel en faveur du “oui” des deux plus importants partis du pays.
Le “oui” au traité constitutionnel européen a beau l’avoir emporté dimanche lors du référendum organisé en Espagne, la victoire des partisans du texte a été sérieusement écornée par un taux de participation faiblard. On a compté 57,68% d’abstention.
Il y a quelques semaines encore, le gouvernement promettait pourtant un “oui” franc et massif de la population espagnole et se posait en exemple de pays “europhile”. La forte abstention de dimanche constitue du coup une semi-défaite pour le parti socialiste au pouvoir (PSOE) et, dans une moindre mesure, pour l’opposition conservatrice (PP) qui avait, elle aussi, appelé à ratifier le traité. Ces deux partis avaient engagé d’importants moyens de campagne (affiches, spots) et largement diffusé leur message pro-constitution dans les grands médias.
Le camp du “oui” s’est même mobilisé jusqu’à la dernière minute pour inciter les Espagnols à voter. Jusqu’au roi Juan Carlos en personne qui a, fait exceptionnel, exercé son droit de vote sans faire mystère de son soutien à la constitution. Un peu plus tôt, le Premier ministre José Luis Zapatero avait "encouragé les citoyens à participer", en leur promettant, en cas de succès du “oui”, "une Europe plus unie, plus forte, avec un avenir de bien-être".
Une déclaration dans le droit-fil de sa campagne que le chef du gouvernement a basé sur l’idée, largement partagée en Espagne, que l’intégration européenne a permis le développement économique du pays. Ce qui est effectif. Pas un mot en revanche sur le contenu du traité, là encore dans la suite d’une campagne marquée par l’absence quasi totale de débats de fond. Avant le scrutin, neuf Espagnols sur dix se disaient peu ou pas du tout informés de ce que le traité constitutionnel allait changer pour l’Union et pour leur vie quotidienne.
Après la victoire du “oui”, le gouvernement espagnol va maintenant lancer la procédure de ratification parlementaire, la seule qui ait une valeur contraignante dans le droit national. Le référendum n’avait théoriquement qu’une valeur consultative, mais Zapatero avait annoncé qu’il ne ferait pas valider le traité en cas de rejet.
Le dirigeant espagnol devrait maintenant soutenir la constitution hors de ses frontières, surtout en France où le référendum s’annonce serré. Zapatero avait pu compter, pour sa campagne, sur le soutien du leader du PS français, François Hollande et du chef de l’État Jacques Chirac. Nul doute cependant que l’Espagnol avait envisagé leur rendre la pareille en témoignant du fort soutien au traité dans son pays. La forte abstention d’hier le prive d’un argument de poids.
"Un échec" , selon Henri Emmanuelli
Selon “Associated Press” (AP), le député socialiste des Landes Henri Emmanuelli a qualifié hier d’"échec" la victoire du "oui" à la Constitution européenne en Espagne.
"On a une sorte d’approbation par défaut, par indifférence", a estimé Henri Emmanuelli sur “France Info”. "Ce n’est quand même pas un succès pour M. Zapatero et ceux qui se sont déplacés à Madrid" pour mener campagne en faveur de la Constitution.
"Je vois la confirmation d’une véritable carence démocratique de l’Europe qui devient très très préoccupante", a lancé le président du Conseil général des Landes, farouche opposant au texte constitutionnel.
L’ancien ministre socialiste a estimé que "mobiliser tous les médias comme cela a été fait, d’une façon tout à fait unilatérale, organiser des sommets avec les dirigeants européens" n’a pas porté ses fruits.
"Cela montre que les Espagnols sont restés indifférents à un processus d’approbation qui, de toute façon, n’est pas démocratique et qui ne les a pas concernés", a conclu Henri Emmanuelli.
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