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Perspectives de l’INSEE pour la France en 2013
22 décembre 2012, par
Dans sa note de conjoncture intitulée “Toujours pas d’élan”, l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a annoncé une année 2013 sombre. Peu optimiste, l’institut a noté une croissance de 0,1% au 1er et 2nd trimestres de l’année 2013, contrairement à l’objectif de 0,8% prévu.
« Notre prévision peut être résumée en trois mots : toujours pas d’élan », a déclaré le chef du département de la conjoncture, Cédric Audenis, le 20 décembre, lors de la présentation de la note de conjoncture de décembre 2012, qui va jusqu’à fin juin. Au lendemain de la publication de l’INSEE, le chef de l’État, François Hollande, a averti que la situation économique serait « très dure » en 2013, mais que la France s’en sortirait grâce aux actions entreprises par le gouvernement.
Une croissance sans élan
L’INSEE prévoit une contraction de 0,2% du PIB au 4ème trimestre de cette année, contre 0,0% annoncé en octobre, cette révision porte sur l’ensemble de l’année 2012, en effet, la croissance du pays cette année devrait être de 0,1% au lieu de 0,2% comme prévu précédemment. De plus, le climat économique n’indique pas d’amélioration dans le secteur des affaires et le repli de la production manufacturière au 4ème trimestre (– 1,5%) aurait « des effets d’entraînement défavorables sur le reste de l’économie et la production reculerait dans pratiquement tous les secteurs d’activité ».
L’institut prévoit 0,1% de croissance du produit intérieur brut (PIB) sur les deux premiers trimestres 2013. Le ministre de l’Économie et des Finances, Pierre Moscovici, avait annoncé que l’année 2013 serait « très difficile ». Dans sa suite, le président a indiqué lors d’une conférence de presse que « ça va être dur parce que le chômage ne va cesser d’augmenter pendant un an. La volonté qui est la mienne, c’est qu’à la fin de l’année 2013, mais ça va être long, il y ait une inversion ».
Les doutes de l’INSEE
Cependant, le recul du pouvoir d’achat entre la mi-2012 et la mi-2013 a été confirmé par l’INSEE, celui-ci devrait se trouver à 0,2%. Il faudra attendre le 1er trimestre 2013, pour que le pouvoir d’achat reparte à la hausse (+ 0,6%) au premier trimestre 2013 puis se replier au deuxième (– 0,1%). « Le pouvoir d’achat va connaître des évolutions particulièrement heurtées d’un trimestre à l’autre, sous l’effet du calendrier des prélèvements obligatoires supplémentaires, qui seront particulièrement concentrés sur la deuxième partie de 2013 », a indiqué l’INSEE.
De plus, l’INSEE doute des capacités de la France à atteindre un objectif de 0,8% du PIB, sur l’année nécessiterait que « les aléas favorables entourant notre prévision se concrétisent dès le premier semestre », a expliqué Cédric Audenis. Ce dernier a indiqué qu’une croissance de 1,0% par trimestre serait nécessaire sur la deuxième partie de l’année pour réaliser une hausse de 0,8% du PIB en moyenne en 2013.
Des destructions d’emploi à venir
En dépit de la petite relance de l’activité au 3ème trimestre 2012, l’emploi dans les secteurs marchands non agricoles a vu 42.000 postes être détruits. Le secteur marchand va connaitre une même tendance avec la destruction de 47.000 postes au 4ème trimestre et 75.000 (dont 42.000 dans l’industrie) d’ici le 1er semestre 2013. Cette situation s’ajoute aux 89.000 postes détruits, au 2nd trimestre de 2012. L’INSEE a indiqué qu’avec une baisse de l’activité, la situation sur le marché de l’emploi continuerait de se détériorer d’ici mi-2013.
La « baisse de l’emploi marchand serait atténuée par les premiers effets du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) », a indiqué la note. Mais, globalement, la baisse de l’emploi serait plus faible, car l’emploi dans les secteurs non marchands serait soutenu par une augmentation du nombre d’emplois aidés. À l’instar de La Réunion, la baisse du chômage sera due en grande partie aux emplois aidés et non à la création d’activité. Le taux de chômage s’est d’ailleurs établi à 10,3% de la population active au 3ème trimestre 2012, et celui-ci devrait atteindre 10,5% fin 2012 et 10,9% mi-2013.
Selon Cédric Audenis, « le crédit d’impôt compétitivité va aider l’ensemble des sociétés à restaurer leur marge. Ce gain s’élèvera à 13 milliards d’euros la première année, puis 7 milliards la deuxième. Il faudra voir ensuite comment sera utilisé ce regain de marges de manœuvre par les dirigeants d’entreprises ». Car selon les calculs de l’INSEE, 15.000 emplois devraient être créés au 1er semestre 2013, grâce au choc de compétitivité mis en place par le gouvernement qui devrait créer à terme « des centaines de milliers » d’emplois.
Céline Tabou
La zone euro s’en sort mieux Après l’annonce par la Banque Centrale Européenne (BCE) du lancement de son programme de rachats d’obligations souveraines, « les tensions sur les dettes souveraines européennes se sont nettement apaisées depuis l’été 2012 », a noté l’INSEE. Les chercheurs ont indiqué que le financement des agents privés reste difficile, car l’apaisement des marchés des dettes souveraines européennes ne s’est pas transmis au marché du crédit bancaire et aux conditions d’octroi de crédit des créanciers. En effet, les taux accordés aux entreprises non financières en Espagne et en Italie ont certes diminué cet été, suite notamment à l’accord intergouvernemental du 4 décembre 2012 sur la dette de la Grèce. Pour répondre aux attentes des marchés et de la troïka, la plupart des États européens ont mis en place des politiques de réductions des déficits publics. « La consolidation budgétaire se poursuivrait en 2013, mais elle aurait une intensité globalement moindre que l’année précédente pour l’ensemble de la zone euro », a expliqué l’institut. L’activité se replierait « de nouveau dans la zone euro au quatrième trimestre (-0,3%) », Pour se stabiliser début 2013 de 0,0% au 1er trimestre 2013 puis de + 0,1% au 2nd. Selon l’INSEE, l’économie européenne profiterait de l’accélération de la demande de ses partenaires et de « la contribution comptable du commerce extérieur à la croissance resterait positive à l’horizon de la prévision ». La modération de l’inflation et l’effort de consolidation budgétaire ainsi que la consommation des ménages se stabiliserait début 2013 permettant d’atténuer la baisse du pouvoir d’achat. En Allemagne, la consommation des ménages et l’investissement dans la construction permettraient au pays de faire face à la crise. Après avoir reculé au quatrième trimestre 2012, l’activité allemande devrait rebondir début 2013. En Italie, l’activité se replierait encore fin 2012 et début 2013, mais elle se stabiliserait au deuxième trimestre 2013. En Espagne, en revanche, le rythme de contraction de l’activité ne baisserait pas. |
Les ménages entameront leurs épargnes Au 2nd semestre 2012, les dépenses de consommation ont progressé plus vite que le pouvoir d’achat et le taux d’épargne qui ont nettement reculé. « Inversement, le rebond du pouvoir d’achat début 2013 se traduirait par une hausse du taux d’épargne », a révélé l’INSEE. Le taux d’épargne devrait s’établir à 16,1% mi-2013, un niveau inférieur de 0,4 point à son niveau un an auparavant. Les nouvelles mesures devraient affecter la majorité des revenus généralement épargnés à court terme. Le pouvoir d’achat bénéficiera par ailleurs d’une inflation faible et stable que l’INSEE anticipe à 1,4% en rythme annuel en juin 2013, mais il subira les conséquences de la dégradation du marché du travail qui pèse sur les négociations salariales. Le rebond du pouvoir d’achat début 2013 permettra à la consommation de résister, laissant penser une stagnation au premier semestre après une contraction de 0,1% sur les trois derniers mois de 2012. La baisse du pouvoir d’achat va peser sur le porte-monnaie des ménages qui vont devoir puiser dans leur épargne pour pouvoir consommer. Le taux d’épargne devrait passer de 16,1% au troisième trimestre à 15,7% au quatrième, pour remonter à 16,1% à fin juin prochain, soit 0,4 point de moins qu’en 2012. La faible inflation (1,4% en juin 2013) amortira aussi la baisse du pouvoir d’achat. Du côté des entreprises, le taux d’investissement reste élevé même s’il reste inférieur à sa moyenne de long terme. L’investissement des entreprises non financières devrait cependant reculer de 0,3% au dernier trimestre avant de se stabiliser durant la première moitié de 2013. |
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