
Mal-do-mèr dann sarèt
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Visite de Narendra Modi en France
15 avril 2015
Le gouvernement français a signé une série d’accords dans les secteurs militaire, des transports ou de la recherche spatiale avec l’Inde. À l’occasion de la venue du Premier ministre indien Narendra Modi, les deux pays ont relancé la coopération nucléaire.
Désireux de rattraper son retard économique et diplomatique face à la Chine, New Delhi conserve tout de même de bons rapports avec ses voisins asiatiques, en raison du bouleversement de l’ordre mondial qui s’instaure de plus en plus en faveur des pays émergents. Toutefois, conscient de la nécessité de relancer son économie, Narendra Modi se tourne vers les pays européens, mais choisit ses partenaires, comme l’Allemagne et la France, première et seconde économie de la zone euro et détenteurs de technologie novatrice très priée.
En négociations depuis 2012, le Premier ministre indien a accepté de signer un accord jugé sans précédent sur la vente de 36 avions de combat Rafale. « J’ai demandé au président (François) Hollande de nous fournir 36 Rafale, clé en mains », a déclaré devant la presse Narendra Modi, à l’issue d’entretiens entre les deux dirigeants et leurs équipes respectives.
Ce contrat est estimé à près de 4 milliards d’euros et les rafales « seront construits en France », a précisé à l’Agence France Presse, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ajoutant que « les négociations sur l’accord initial (entre la France et l’Inde) continuent », soit sur la vente de 126 Rafale, dont 108 fabriqués en Inde. Ces négociations butent sur le coût global des appareils dans le cadre d’un transfert de technologie inédit. En effet, l’enveloppe est passée de 12 milliards d’euros à 20 milliards d’euros, pour la seule fabrication des 108 Rafale « made in India ».
En raison d’un « besoin opérationnel crucial » des forces aériennes indienne, le gouvernement indien a souhaité acquérir le plus rapidement possible les 36 Rafale, a indiqué la déclaration conjointe franco-indienne. Cependant, « les termes et conditions (de l’achat) doivent (maintenant) être négociés et nos services vont discuter de ces questions en profondeur afin de faire avancer les négociations », a précisé Narendra Modi. C’est pourquoi, Jean-Yves Le Drian doit se rendre « prochainement à New Delhi pour mettre en œuvre cet accord », a-t-on précisé à l’AFP, dans l’entourage du ministre.
Plusieurs accords ont été signés dans le domaine de l’énergie. Pour François Hollande, il s’agit d’une « étape cruciale » dans le projet de construction de six réacteurs EPR sur le site de Jaitapur au Marastra. En négociation depuis cinq ans, un mémorandum d’entente en vue de fabriquer en Inde des composants pour réacteurs EPR a été rédigé. De plus, un accord de pré-ingénierie entre Areva et le groupe public Nuclear Power Corporation of India Limited (NPCIL) pour la certification du réacteur EPR en Inde a été signé.
Dans le domaine des énergies renouvelables, les deux pays se sont accordés sur une collaboration scientifique et industrielle. L’objectif de cet accord est de renforcer la présence des entreprises françaises en Inde, qui produisent déjà 10 % de l’énergie solaire indienne. Pour le moment, seul le groupe EDF EN, filiale du groupe EDF spécialisée dans les énergies renouvelables, est déjà présent sur le marché indien de l’énergie solaire, à travers sa prise de participation dans la société ACME Solar et la signature en 2014 d’un accord avec la compagnie Tata Power Solar, fournisseur de modules photovoltaïques.
Autre contrat signé entre les deux pays : le ferroviaire. L’Inde prévoit d’investir 137 milliards d’euros dans les 5 ans dans le secteur. Le pays ne possède pas de TGV, ce qui a poussé la SNCF a proposé une alternative moins coûteuse que la grande vitesse, la création d’une liaison entre Delhi et Chandigarh, la ville construite par Le Corbusier. Ainsi les 235 kilomètres qui séparent les deux villes pourraient être parcourus à 230km/heure. L’objectif est d’améliorer les gares et le réseau existant pour y circuler plus vite, mais sans construire de nouvelles lignes grande vitesse.
Enfin, un programme de coopération renforcée dans le domaine des activités spatiales entre le Centre national d’études spatiales (CNES) et l’Indian Space research organization (ISRO) a été instauré. Selon l’Elysée, cet accord-cadre va permettre de renforcer la coopération dans les domaines de la climatologie, de l’exploration martienne et des applications spatiales. D’autant plus que l’Inde reste le premier pays a avoir construit une fusée low-cost, arrivée sur Mars en septembre 2014. Le pays souhaite devenir pionnier en la matière.
Avec un taux de croissance de 7,4 % en 2014 et 8 % prévu en 2015, l’Inde est devenue à l’instar de la Chine, un partenaire idéal. Raison pour laquelle la multitude d’accords signés dans des secteurs cruciaux tels que les transports, l’éducation, le tourisme et l’aérospatiale, est une aubaine pour la France, qui n’hésite plus à partager sa technologie.
Pour le président français, le partenariat stratégique instauré entre les deux pays a atteint « son plus haut niveau », car il est le reflet d’une « relation de confiance ». François Hollande a d’ailleurs souhaité « une relation la plus belle qui soit » entre la France et l’Inde. Cette visite indienne en Europe, et tout particulièrement en France, premier pays à accueillir Narendra Modi, met en exergue le bouleversement des forces géopolitique.
Conscient des enjeux régionaux, Narendra Modi ne tient tout de même pas à s’isoler sur la scène occidentale, sachant que le contexte économique de ses voisins reste tendu, notamment avec le ralentissement économique de la Chine et du Japon, les sanctions contre la Russie et les difficultés économiques d’une partie de l’Asie du Sud et du sud-est.
Pour le chercheur de l’IRIS, Robert Chaouad, le passage de Narendra Modi en France et Allemagne et pas à Bruxelles, « où le 16e sommet Union européenne/Inde prévu initialement le 16 avril 2015 a été annulé, sans qu’aucune raison ne soit donnée », confirme « la représentation que l’Inde développe à propos de l’Europe, à savoir une collection d’États plus ou moins puissants avec lesquels il s’agit de négocier individuellement, notamment sur le plan commercial, avec des États européens en concurrence les uns avec les autres pour l’accès au marché indien ».
Ainsi, pour Narendra Modi, « la puissance économique apparaît comme une condition de la crédibilité internationale, celle qui permettra au pays de défendre ses préférences sur la scène internationale avec d’autant plus d’efficacité ». Cette politique économique, jumelée à sa politique étrangère a prit le nom de « Make in India », destiné à attirer les investissements étrangers, afin de moderniser le pays et créer des emplois pour les 12 millions de jeunes qui rentrent sur le marché du travail tous les ans.
SaiLin
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