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11ème Conférence des présidents des RUP
5 septembre 2005
La 11ème Conférence des présidents des RUP a commencé samedi par une session partenariale sur ’La dimension maritime de l’Union européenne et l’apport des RUP’.
"La dimension maritime de l’Union européenne et l’apport des RUP", cette première rencontre a donné lieu à des “points de vue” d’experts et à des approches généralistes de la part des 7 présidents des RUP, auxquels il est demandé d’élaborer une position commune, à faire parvenir à la Commission européenne dans le cadre de la préparation du Livre Vert sur "La dimension maritime de l’Europe".
Cette initiative a été officialisée en juillet 2004 par le président de la Commission, José Manuel Barroso, qui a confié la conduite des travaux à un groupe placé sous la responsabilité de Joe Borg, commissaire maltais à la Pêche et aux Affaires maritimes. Il s’agit d’élaborer pour le premier semestre 2006 un document d’orientation d’où découlera la politique européenne de protection des zones littorales et de valorisation de son espace maritime.
"Une dimension maritime unique"
Dans cette perspective, les Régions ultrapériphériques ont, de par leur positionnement géographique, un rôle que tous les participants à la rencontre ont souligné dans un domaine ou dans un autre. Un des “lieux communs” - là où tous convergent - dans l’approche de cette question, constate que les mers, les océans - occupant 70% de la surface du globe - sont à la fois ce qui sépare et ce qui unit les continents - et a fortiori les îles, que sont presque toutes les RUP. L’existence-même de ces régions renvoie à une histoire maritime dont elles sont les héritières et le témoin prolongé.
La commissaire à la Politique régionale a déclaré notamment que "les enjeux maritimes des RUP sont bien perçus par l’Union européenne", qui a conscience également, a-t-elle ajouté, que ces régions sont "susceptibles d’apporter à l’Union une dimension maritime unique".
Comme l’a rappelé le représentant du gouvernement, si "60% de la population européenne vit à proximité de la mer", dans nos Régions ultrapériphériques, ce trait concerne la quasi-totalité de nos populations. C’est entre autres raisons ce qui a motivé, à partir de mars 2005, le lancement du projet de contribution commune des RUP au Livre Vert.
"Prendre la mesure des obstacles et des atouts des RUP"
Toutes les contributions à la session de samedi visaient à construire ce document, en définissant les différents domaines dans lesquels nos pays souhaitent voir la politique européenne gagner en cohérence, dans un partenariat diversifié. Cette contribution est conçue également pour venir conforter la notion de RUP, à un moment où ses défenseurs sentent qu’une consolidation de ce concept ne peut que contribuer à une construction renforcée et enrichie de l’Union européenne. C’est notamment ce qu’a exprimé Paul Vergès, président de la Conférence des RUP, dans son introduction, en invitant à "prendre la mesure des obstacles et des atouts des RUP".
L’intervention du représentant du gouvernement, Dominique Vian, a fait prendre la mesure de ce qui reste à faire dans la défense des spécificités des RUP, qu’il s’agisse des transports (aériens/maritimes) et de la continuité territoriale ou des domaines par lesquels pourront s’établir des coopérations transfrontalières, entre les RUP et les pays de leur environnement géopolitique. Il a fait valoir que la coopération France-Espagne-Portugal dans la “défense et illustration” de leur espace ultrapériphérique commun en était à sa 3ème intervention écrite, en quelques mois, pour "maintenir les RUP dans le cadre de l’article 299-2", distinctes des autres régions défavorisées de l’Union européenne. Il a reçu de la commissaire européenne, intervenue juste après, la réponse que "dans cette période clé pour l’Union européenne et le partenariat, et dans un contexte de contraintes budgétaires, la Commission est déterminée à donner toute sa force à l’article 299-2".
Un Livre Vert
À travers les interventions des 3 experts - le directeur de la Conférence des 153 Régions périphériques et maritimes (CRPM), François Desrentes ; le vice-recteur de l’Université des Açores, Ricardo Serrão Santos et la secrétaire générale de la Commission de l’océan Indien, Monique Andreas-Esoavelomandroso - s’est profilé le cadre général de défense d’une politique maritime plus cohérente au niveau communautaire, appuyée sur des politiques régionales diversifiées et construites dans la coopération et le co-développement d’une gestion durable des ressources marines et côtières. Dans sa conclusion, le directeur de la CRPM a émis le vœu que l’élaboration du Livre Vert ne s’en tienne pas à "un simple toilettage" mais qu’elle donne aux océans "toute la place qu’ils doivent avoir dans l’expérimentation d’un nouveau modèle de développement des territoires", donnant sa véritable dimension de “réseau” au monde globalisé. L’universitaire des Açores a mis en relief les domaines de recherche liés à la protection des biodiversités marines et la secrétaire générale de la COI a insisté sur le rôle de La Réunion - seul membre de la COI non éligible au FED - dans le transfert des savoir-faire et des connaissances.
Il est ressorti des différentes interventions des représentants des RUP qu’ils voulaient voir prendre en compte plusieurs dimensions :
- D’une part la dimension politique des océans, impliquant des choix pour la surveillance du milieu, pour les transports et aussi une politique des flux humains. Le représentant des Canaries n’a pas nommément cité l’accord de Schengen, mais il a évoqué la tragédie des “boat people” africains qui meurent tous les jours, engloutis par l’océan qu’ils traversent sur des embarcations de fortune. Il n’a pas non plus donné de chiffre, mais nous qui savons que le minuscule archipel des Comores paie chaque mois un tribut humain de près de 300 personnes, dans la traversée vers Mayotte, nous pouvons imaginer la longue saignée que représente une traversée sur plusieurs milliers de kilomètres. La protection des populations inclut évidemment la prise en compte des changements climatiques et tout un système de prévisions lié à la recherche en ce domaine.
- Une autre dimension est la préservation des ressources halieutiques, pélagiques et tout ce qui ressort d’une "gestion durable de la mer". On a évoqué les politiques de pêche et la tenue d’un séminaire sur ce thème, à La Réunion, les 7 et 8 novembre prochains, à l’initiative de l’Union européenne. Le rôle particulier de La Réunion dans la protection des ressources en poissons de l’océan Indien a été souligné, alors que la France ne participe que pour 0,14% des prises de pêche dans l’océan Indien - "96% vont aux flottes d’États non riverains et 2% à celles de l’Union européenne, malgré les accords de pêche passés avec les Comores, Seychelles ou le Mozambique", a noté Paul Vergès.
- Pour le développement économique, l’aquaculture marine - liée au développement de la recherche - et l’énergie de la houle, non plus seulement celle des marées mais celle des vagues de haute mer, sont les principales pistes évoquées, avec la protection et l’organisation des pêches côtières. "Pour les énergies renouvelables aussi, la solution viendra de la mer", a conclu le président de la Région Réunion, en évoquant les travaux ouverts avec le CNRS sur la zone maritime qui sépare notre île des TAAF.
D’autres rendez-vous vont jalonner les travaux en cours, jusqu’au rendu du Livre Vert. Des rencontres futures ont été évoquées dans le domaine des énergies renouvelables et des changements climatiques lié au milieu maritime, ainsi que dans celui de l’organisation de la pêche communautaire ou encore des échanges touristiques.
Pour conclure sur l’intervention de Danuta Hübner, celle-ci a relevé "l’obligation" où nous sommes tous "de travailler ensemble", et de façon transversale, à la définition d’un Livre Vert "vraiment utile pour la définition de notre future politique commune".
P. David
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