
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
L’UMP et le Parti socialiste votent :
18 novembre 2004
Le 28 novembre, Nicolas Sarkozy quittera le ministère des Finances pour devenir officiellement président de l’UMP. Quelques jours plus tard, les militants socialistes voteront à propos de la Constitution européenne. Deux faits qui vont marquer les deux plus importants partis français et toute la vie politique française. Des virages à l’orée de l’hiver qui ne semblent guère intéresser les fédérations locales de ces deux formations.
Depuis lundi, les adhérents de l’UMP votent pour choisir leur nouveau président. Le scrutin sera clos dimanche 21 et les résultats officiellement proclamés dimanche 28 novembre. Une initiative qui ne semble guère perturber les responsables locaux de l’UMP dont la grande majorité est à Paris sous prétexte de congrès des maires. En dehors de Jacques Morel, l’adjoint centriste du maire de Saint-Denis, aucun dirigeant de premier plan de l’UMP n’a osé s’avouer publiquement sarkozyste. Fidèle à elle-même, la droite réunionnaise adopte l’attitude qui a toujours été la sienne lorsqu’elle s’est retrouvée placée devant un choix dont elle ne sait comment il va finir. Mais comme cela est aussi la règle, le congrès des maires de France donne l’occasion de quelques rendez-vous, de déjeuners ou de dîners qui permettent de mesurer la température et de savoir qui penche pour qui. Il faudra attendre le retour des congressistes et les premières indiscrétions lâchées pour savoir ce qui s’est tramé ces jours-ci à Paris.
Or, après avoir flambé dans les sondages et après avoir revêtu un temps l’habit d’un bon présidentiable, Nicolas Sarkozy connaît de sérieuses difficultés. Au cours du dernier week-end, deux de ses idées principales ont été mises à mal. Partisan d’une discrimination positive, le futur président de l’UMP s’est fait rabrouer par Jacques Chirac en personne. Le chef de l’État vient de répondre : "Je ne suis pas favorable à la discrimination positive. Car c’est le quota, et cela crée forcément l’injustice et le mécontentement" avant d’ajouter qu’il est favorable à un refus de la discrimination négative. Par ailleurs, Nicolas Sarkozy qui est favorable à une révision de la loi de 1905 qui organise le concept de laïcité, a vu se dresser devant lui un mur de critiques. De Jean-Pierre Raffarin fustigeant "les apprentis sorciers" à Philippe Douste-Blazy en passant par plusieurs intervenants au Congrès du Parti radical, ils ont été plusieurs à mener l’offensive.
À ces escarmouches s’ajoutent les critiques ouvertes et publiques de son action lors des 8 mois passés au ministère des Finances. On fait remarquer que l’objectif d’une croissance de 2,5 % sur l’ensemble de l’année ne sera pas atteint. Un résultat que l’on ne manque pas de porter au discrédit de Nicolas Sarkozy. Tout comme sont passés au crible de la critique toutes les mesures qu’il a prises et qui ont été annoncées à grand fanfare : baisse de l’impôt sur les successions ; augmentation de 3,8 du prix du gaz, etc., etc.
Une situation qui, de toute évidence invite nos UMP-péi à se montrer extrêmement prudents et à ne pas se découvrir.
Mais l’attitude est identique chez les socialistes. Interrogé par “le Quotidien” sur le référendum interne à propos de la Constitution européenne, Gilbert Annette a botté en touche en déclarant ne pas vouloir exporter à La Réunion un problème de présidentiables. Prudemment, le chef de file du courant Emmanuelli au sein du PS local a préféré s’abstenir et ne pas faire preuve de solidarité à l’égard des membres de sa tendance. Les mauvaises langues murmurent que le tout nouveau premier secrétaire fédéral fera un appel en faveur du “oui” tandis que les votes au sein de la fédération seront judicieusement réparties : une grosse moitié en faveur du “oui” et une petite pour le “non”. Question de sauver les apparences.
Ceci étant les choses s’annoncent comme plutôt saignantes en métropole où l’on se surveille comme chiens de faïence. Quatre fédérations sont soupçonnées de vouloir frauder et d’arranger les résultats. Il s’agit de la grosse fédération des Bouches-du-Rhône, celle de l’Hérault, celle de la Haute-Vienne où les fabiusiens parlent "des positions ayatollesques des partisans du oui" et enfin, celle des Pyrénées-Orientales.
Pour l’heure, même si les partisans du “oui” semblent tenir la compte, les résultats s’annoncent serrés.
Jacques Chirac attendra sans doute les résultats du référendum socialiste avant de procéder à un remaniement ministériel. Si le “non” l’emportait chez les socialistes, il devra s’engager personnellement et choisira sans doute un Premier ministre ayant la fibre plus sociale. Si le “oui” triomphait, le chef de l’État pourrait conserver Jean-Pierre Raffarin à Matignon en attendant de procéder à un changement de Premier ministre peu avant la présidentielle.
J.M.
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