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La dirigeante de l’Allemagne en Chine
12 juillet 2014, par
En visite en Chine, les 6,7 et 8 juillet, la chancelière allemande, Angela Merkel, était accompagnée d’entrepreneurs, afin de débattre avec ses homologues chinois sur des questions économiques et les échanges commerciaux.
La chancelière allemande Angela Merkel a défendu les bienfaits d’une « société libre et ouverte », devant un public d’étudiants chinois à Pékin, mettant en avant les évolutions faites depuis la chute du mur de Berlin. Cette dernière a ajouté que le « développement durable » d’un pays « nécessite aussi un système juridique correct et équitable sur le plan social ».
Devant les étudiants de l’université Tsinghua, la chancelière a évoqué l’importance selon elle à ce que « les citoyens puissent croire au pouvoir de la loi, plutôt que (de se soumettre) à une loi des puissants », précisant que le forum Chine - Allemagne débattait « des droits de l’homme, des libertés individuelles et de diversité sociale ». « C’est très important à mes yeux, car il y a 25 ans, quand une révolution pacifique a éclaté en RDA », le gouvernement communiste d’Allemagne de l’Est, « cela a permis de faire tomber le mur de Berlin et d’arriver à un libre dialogue » au sein de la société, a cité l’Agence France Presse.
« Je pense que c’est également important ici en Chine d’avoir pareillement un libre dialogue », a-t-elle ajouté. A l’inverse des autres dirigeants occidentaux, Angela Merkel n’a pas évité le sujet, choisissant soigneusement ses mots. « Il faut que les citoyens se sentent protégés (...) Il est important d’avoir des lois qui servent à préserver ces principes. Il est crucial d’avoir une société libre, ouverte et plurielle pour construire un avenir couronné de succès », a ajouté Merkel.
Ces déclarations viennent apaiser les Chinois, qui avait exprimé leur irritation lorsque cette dernière avait rencontré le Dalaï lama en 2007. « De mon point de vue, les droits de l’Homme sont de plus en plus subordonnés aux intérêts économiques de l’Allemagne », a estimé Hans Kundnani, directeur de recherche au European council on foreign relations (ECFR), un centre de réflexion, alors que le pays, « du fait de son partenariat économique, est sans doute le pays de l’Union européenne le plus à même de faire pression sur la Chine ».
Septième voyage de la chancelière en Chine depuis sa prise de fonctions en 2005, Angela Merkel a placé son voyage sous le signe de l’économie. D’autant que la Chine est le premier marché d’exportation de l’Allemagne en Asie, avec 67 milliards d’euros de ventes en 2013. Pour sa part, l’Allemagne est le premier marché de la Chine en Europe, avec des importations de près de 73 milliards l’an dernier.
Une relation particulière s’entretient entre ces deux pays, si bien que l’agence de presse, Xinhua, a évoqué des relations « au mieux de leur histoire », ajoutant que « la coopération pragmatique entre ces deux poids-lourds économiques ». Une position partagée par Hans Kundnani, qui a expliqué à l’AFP qu’il y a « presque une symbiose parfaite : l’Allemagne a besoin d’un marché pour ses exportations et la Chine a besoin de savoir-faire technologique ».
Ce dernier a indiqué qu’au cours « de la dernière décennie, les exportations allemandes vers la Chine ont connu une croissance exponentielle ». D’ailleurs, « le grand tournant a été la crise financière de 2008-2009 et la crise de l’euro qui a suivi lorsque certains marchés européens de l’Allemagne se sont effondrés et que le marché chinois a pris encore plus d’importance », a-t-il expliqué. Lors de ce voyage, la chancelière allemande a signé une série d’accords commerciaux ou d’investissements avec ses homologues chinois, dont l’entreprise Volkswagen qui a conclu un accord avec son partenaire First Automotive Works (FAW), le troisième constructeur chinois, pour construire deux nouvelles usines de production de véhicules dans le pays.
Céline Tabou
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