
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
L’ONU propose Un plan en 10 points "pour freiner le carnage"
16 novembre 2023
Israël mène une opération « ciblée » contre le Hamas dans l’hôpital al-Shifa, qui abriterait selon les forces israéliennes des infrastructures stratégiques du groupe terroriste.
Face aux raids israéliens en cours depuis le 14 novembre dans la soirée à l’hôpital al-Shifa, dans la bande de Gaza, la communauté internationale a fait part de son inquiétude et appelle l’État hébreu à épargner les civils.
"Nous ne soutenons pas des frappes aériennes contre un hôpital et nous ne voulons pas voir d’échanges de tirs dans un hôpital où des personnes innocentes, démunies, malades cherchant à recevoir des soins, sont prises entre deux feux. Les hôpitaux et les patients doivent être protégés", a déclaré un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche.
Le premier ministre canadien Justin Trudeau a lui exhorté Israël à "exercer la plus grande retenue" à Gaza dans sa guerre avec le Hamas, estimant que la mort "de femmes, d’enfants et de bébés" devait cesser.
"J’exhorte le gouvernement d’Israël à faire preuve de la plus grande retenue", a déclaré Justin Trudeau dans la soirée du 14 novembre en Colombie-Britannique. "La mort de femmes, d’enfants et de bébés doit s’arrêter".
Lors du compte rendu du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement français Olivier Véran a déclaré que "la France souhaite que soient épargnés les lieux de santé".
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a accusé le 15 novembre l’armée israélienne d’avoir "violé de façon flagrante" le droit international en lançant une opération militaire dans l’hôpital al-Shifa de Gaza. Le ministère a réclamé une "intervention internationale pour y protéger les civils".
Le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi a estimé que le "silence" du Conseil de sécurité de l’ONU autorisait "la barbarie". En fin de matinée, le premier ministre espagnol Pedro Sanchez a appelé Israël à mettre fin à la "tuerie aveugle de Palestiniens à Gaza".
« Les hôpitaux ne sont pas des champs de bataille »
"Les hôpitaux ne sont pas des champs de bataille", a écrit le chef des secours de l’ONU, Martin Griffiths, sur la plateforme sociale X, insistant sur le fait que "la protection des nouveau-nés, des patients, du personnel médical et de tous les civils doit primer sur toutes les autres préoccupations".
S’adressant à ONU Info plus tôt, il a souligné que "le Hamas ne doit pas utiliser un endroit comme un hôpital comme bouclier" et que "l’hôpital ne doit pas devenir une zone de guerre dangereuse".
"Nous estimons que ces deux questions sont tout aussi importantes l’une que l’autre", a-t-il insisté. Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a aussi jugé sur X que "les informations sur une incursion militaire dans l’hôpital d’al-Shifa sont profondément préoccupantes".
Il a souligné que l’OMS avait "une nouvelle fois perdu le contact" avec le personnel de santé de l’hôpital. "Nous sommes extrêmement inquiets pour leur sécurité et celle de leurs patients", a-t-il ajouté.
Un plan en 10 points « pour freiner le carnage »
Le chef de l’humanitaire de l’ONU a dévoilé le 14 novembre un plan en 10 points "pour freiner le carnage" à Gaza ainsi qu’un nouvel appel à un cessez-le-feu humanitaire et à la libération des otages, qui ont été enlevés lors des attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre.
"Alors que le carnage à Gaza atteint chaque jour de nouveaux niveaux d’horreur, le monde continue d’être sous le choc alors que les hôpitaux sont la cible de tirs, que des bébés prématurés meurent et qu’une population entière est privée des moyens de survie de base", a déclaré Martin Griffiths. "Cela ne peut pas continuer".
Dans un appel aux parties belligérantes et à tous ceux qui sont capables d’exercer une influence sur elles pour qu’elles tiennent compte de cette initiative, Martin Griffiths a souligné la nécessité d’assurer un "flux sûr et continu de convois d’aide" vers Gaza.
Selon le plan en 10 points, des points de passage supplémentaires devraient être ouverts dans l’enclave, en plus de Rafah depuis l’Égypte, y compris Kerem Shalom, et les fournisseurs du secteur privé devraient également être inclus dans ce plan.
"Le mot clé ici est que l’aide continue doit être fiable… Les gens doivent savoir qu’une aide arrivera demain ou après-demain", a-t-il dit. "Ils doivent savoir qu’ils ont le temps de consommer ces fournitures, car d’autres arriveront au moment suivant".
L’accès au carburant, condition essentielle à l’acheminement de toute aide, devrait également être rendu possible "en quantités suffisantes" pour fournir les services de base, et l’ONU et ses partenaires devraient être autorisés à augmenter le nombre d’abris disponibles pour toutes les personnes contraintes de quitter leur domicile dans le nord de Gaza suite à l’ordre d’évacuation de l’armée israélienne.
Des fonds supplémentaires pour la réponse humanitaire sont également nécessaires, a souligné Martin Griffiths, soulignant qu’ils s’élèvent désormais à 1,2 milliard de dollars.
Les centres de distribution de l’aide de l’ONU et de ses partenaires devraient également être permis et les civils devraient être autorisés "à se déplacer vers des zones plus sûres et à retourner volontairement à leur domicile", a déclaré le responsable de l’ONU.
Selon l’ONU, l’approvisionnement en électricité doit être rétabli et suffisamment de carburant doit pouvoir entrer pour faire fonctionner les infrastructures vitales et distribuer l’aide vitale.
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