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Élie Hoarau et le projet de Traité constitutionnel
30 avril 2005
Dans son intervention dans “les Matinales” de Radio-Réunion d’hier, Élie Hoarau a insisté sur la plus grande fragilité des RUP dans le traité établissant une Constitution pour l’Europe. La comparaison des textes qui régissent aujourd’hui nos relations avec l’Europe et de celui qui est proposé au vote le 29 mai prochain montre que le projet de traité est un recul pour les RUP, et donc pour La Réunion. Ce sont des fonds indispensables au développement du pays qui risquent d’être remis en cause en cas de “oui”.
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Élie Hoarau a tout d’abord rappelé que la solidarité européenne sans précédent au cours de l’actuel DOCUP (10 milliards de francs entre 2000 et 2007) est le résultat de la mobilisation de la Région et de son président Paul Vergès. Comment dans ce cas peut-on dire que nous sommes contre l’Europe ? affirme en substance Élie Hoarau.
"Ces crédits que nous pouvons obtenir aujourd’hui viennent du fait qu’un traité qui considère La Réunion de manière particulière existe", souligne Élie Hoarau, "c’est l’article 299-2 qui permet à l’Europe de reconnaître les spécificités des RUP, donc des DOM, donc de La Réunion et qui permet à l’Europe de prendre des mesures spécifiques décidées à la majorité qualifiée".
Deux reculs très dangereux
Le secrétaire général du Parti communiste réunionnais a particulièrement évoqué l’article dans lequel est citée La Réunion. Il s’agit de l’article III-424 qui remplace l’article 299-2 qui date du Traité d’Amsterdam. Or, dans le nouvel article "disparaissent la reconnaissance de la spécificité des RUP, et le vote à la majorité qualifiée qui est remplacé par un vote à l’unanimité".
"Le budget européen ne va pas augmenter considérablement, or, nous allons passer de 15 pays à 25 : la part partagée en 15 le sera en 25", poursuit Élie Hoarau qui précise qu’"il suffira qu’un seul pays dise “non, je ne veux pas aider les départements d’Outre-mer parce que j’en ai besoin autant”, cette règle de l’unanimité fera que nous aurons d’énormes difficultés pour obtenir les crédits que nous obtenons aujourd’hui".
Ce qui explique pourquoi, contrairement à ce qu’affirme ceux qui soutiennent le “oui” au référendum du 29 mai prochain, accepter le texte proposé, c’est prendre le risque de voir s’éloigner les crédits "absolument nécessaires au développement de La Réunion".
"L’article III-424 est en recul par rapport au 299-2", résume Élie Hoarau qui rappelle que s’"il a été inscrit sur l’insistance de Paul Vergès, la manière dont il a été rédigé ensuite n’est pas satisfaisante. Nous aurions préféré qu’il reprenne le respect de nos spécificités et le vote à la majorité qualifiée".
"Pour obtenir la garantie d’avoir droit à autant de crédits européens indispensables au développement de notre pays, il ne faut pas voter cet article III-424", précise le secrétaire général du PCR.
Faire respecter notre droit au développement
Quant au “oui”, il est porteur de deux reculs fondamentaux : "Si les Réunionnais votent “oui” à ce texte, ils diront aux instances de l’Europe “ce n’est pas la peine de reconnaître nos spécificités” et diront aussi “nous nous en remettons à l’unanimité d’entre-vous pour décider de notre sort”".
Au contraire, insiste Élie Hoarau, "le “non” soutient l’affirmation de nos spécificités, de notre identité, c’est un “non” qui veut faire respecter notre volonté de développer notre pays". Ce “non”, c’est aussi faire que "nous soyons dans nos zones respectives les frontières actives de l’Europe afin de mieux construire avec les pays voisins un projet de co-développement. Nous le ferons d’autant mieux que nous aurons les moyens de notre développement".
Manuel Marchal
Communiqué de Free Dom
"Il est porté à la connaissance du public que Monsieur Camille Sudre, président du Groupe Free Dom, est absent du département pour des raisons familiales, que le Groupe Free Dom n’a pas encore pris de position officielle dans le débat sur le Traité constitutionnel européen.
Le Groupe Free Dom se prononcera sur ce sujet par la voix de son président, dès son retour."
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