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Irak
Les occupants n’arrivent pas à assumer le coût de la guerre
5 septembre 2003
Les États-Unis, confrontés à des difficultés croissantes en Irak, ont demandé mercredi à l’ONU d’aider à l’élaboration d’un « calendrier politique » pour ce pays et à autoriser la création d’une « force multinationale », tout en leur laissant la haute main sur les affaires du pays. Un projet en ce sens devait être présenté aux pays membres du Conseil de sécurité, a déclaré le secrétaire d’État Colin Powell, en laissant entendre qu’un vote n’interviendrait pas avant la semaine prochaine au plus tôt. Cette démarche, à laquelle le président George W. Bush a donné son aval mardi, constitue un tournant pour Washington, jusqu’à présent très réticent à revenir devant le Conseil de sécurité pour demander de l’aide et reprendre des négociations avec des pays opposés à la guerre comme la France, l’Allemagne et la Russie. D’autant plus qu’en envahissant l’Irak, les dirigeants américains ont agi en méprisant les voix de la communauté internationale.
La place de l’ONU en Irak est pour l’instant confinée, au titre de la résolution 1483 adoptée le 22 mai, à une rôle de coordination humanitaire et de conseil politique. Face aux attaques quotidiennes contre les forces d’occupation et à la multiplication des attentats, de nombreuses voix se sont élevée à l’étranger et aux États-Unis pour que le rôle de la communauté internationale soit élargi. Cette résolution, si elle est adoptée, devrait permettre à davantage de pays de contribuer en troupes à l’effort de stabilisation, en plus des quelque 140.000 soldats américains et 20.000 hommes d’autres nationalités déjà présents, a déclaré Colin Powell, en citant la Turquie, l’Inde ou encore le Bangladesh.
La « force multinationale » que Washington demande à l’ONU d’autoriser resterait sous étroit contrôle américain, même si l’ONU devra être tenue informé. « Les États-Unis continueront de diriger le commandement unifié, et un élément de la résolution leur demandera, en tant que chef de la coalition militaire, de faire rapport régulièrement devant les Nations Unies », a déclaré Colin Powell.
Washington voudrait également que l’ONU presse le Conseil de gouvernement irakien, mis en place sous la houlette américaine, d’élaborer un « calendrier politique » en vue d’une nouvelle Constitution et de la tenue d’élections libres, afin de jalonner le retour du pays à la souveraineté. Le projet contient par ailleurs des dispositions visant à inciter la communauté internationale à se montrer généreuse pour la reconstruction de l’Irak, dont le fardeau budgétaire et humain commence à alarmer l’opposition démocrate et de nombreux membres du Congrès américain, à quelque mois de l’élection présidentielle.
Le chef de la diplomatie américaine a indiqué avoir entamé des discussions avec ses homologues des pays membres du Conseil de sécurité, en particulier ceux qui se sont le plus fermement opposés au conflit, la Frane, l’Allemagne et la Russie. Ces trois pays ont rappelé ces derniers jours qu’il souhaitent que l’ONU joue désormais un rôle central en Irak, sur le plan militaire, politique et économique, mettant en avant la nécessité de sortir d’une logique d’occupation.
Un soutien loin d’être acquis |
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Le président français Jacques Chirac a exprimé un point de vue critique sur le projet de résolution américain, à l’issue d’une rencontre informelle avec le chancelier Gerhard Schroeder à Dresde. Au cours d’une conférence de presse conjointe avec le chef du gouvernement allemand, Jacques Chirac a affirmé que la France étudierait de « façon la plus positive » le projet de résolution américain sur la mise en place d’une force multinationale. Mais ce projet « nous paraît en vérité assez loin de ce qui nous semble l’objectif prioritaire », à savoir « le transfert de la responsabilité politique à un gouvernement irakien aussi rapidement que possible, de façon à sortir d’une logique d’occupation et d’entrer dans une logique de développement sous la responsabilité des Irakiens eux mêmes », a poursuivi le président français. |
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