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La Maison Blanche déroule le tapis rouge pour le vice-président de la Chine
18 février 2012, par
Pressenti au poste de président de la République Populaire de Chine, l’actuel vice-président chinois, Xi Jinping s’est rendu aux États-Unis pour une visite placée sous le signe d’un « nouveau départ ».
Possible successeur de Hu Jintao, cet homme politique pragmatique, calme et ouvert aux réformes a séduit les dirigeants américains, notamment le président Barack Obama et le vice-président Joe Biden, qui espèrent une nouvelle vision chinoise des États-Unis. De son côté, Xi Jinping est parvenu à rassurer les responsables américains de la passivité économique et militaire de la Chine et à assoir la position de Pékin sur la scène internationale.
Une coopération économique apaisée
Les autorités américaines ont sorti le tapis rouge pour Xi Jinping, considéré comme « un investissement pour l’avenir » par la Maison Blanche. En effet, le gouvernement américain mise sur l’actuel vice-président, plus ouvert vers l’extérieur que Hu Jintao, pour améliorer les relations diplomatiques et commerciales sino-américaines. Barack Obama a profité de cette visite « honorifique » pour rappeler les nombreuses demandes faites en matière de rééquilibrage des relations commerciales, de réévaluation de la monnaie chinoise, le Yuan, de respect des droits de l’homme et de responsabilité dans la conduite des affaires internationales après le veto chinois sur la Syrie à l’ONU.
Passant rapidement sur les questions internationales, les deux parties se sont principalement penchées sur les relations économiques entre la Chine et les États-Unis, qui ont créé une interdépendance entre ces deux premières puissances économiques mondiales. Inquiets par le déficit commercial américain avec la Chine, qui a atteint un nouveau record sur l’ensemble de 2011 à 295,5 milliards de dollars, soit 224 milliards d’euros par rapport à l’année précédente, le gouvernement tente de faire pression sur la Chine pour qu’elle abaisse sa monnaie, lui permettant de réduire son déficit commercial et étendre ses exportations.
Toutefois, Pékin reste un allié incontournable pour les États-Unis, car les Chinois possèdent plus de 1.100 milliard de dollars en bons du trésor américain. Face à la dépendance économique des Américains envers la Chine, Barack Obama a ménagé son invité en saluant le « développement extraordinaire de la Chine ces deux dernières décennies » et a estimé qu’« avec davantage de puissance et de prospérité viennent davantage de responsabilités », a indiqué l’Agence France Presse. De son côté, la Chine souffre de la fragilité du dollar, accrue par la hausse des dépenses publiques américaines, et doit revoir sa stratégie économique, car la baisse de la demande extérieure a considérablement réduit ses exportations, notamment vers les États-Unis.
Consolider les échanges commerciaux
À la différence de Hu Jintao, réticent à répondre aux remarques sur les Droits de l’Homme et la politique monétaire chinoise, Xi Jinping a tenu à se différencier de l’actuel président chinois en évoquant un « nouveau départ historique » entre Pékin et Washington. Tout en défendant la position de la Chine, le vice-président chinois a souligné que « l’émergence de son pays au cours des trois dernières décennies constitue des opportunités, et non une menace, pour les États-Unis ». Xi Jinping qui devrait devenir secrétaire général du comité central du Parti Communiste Chinois à l’automne, avant de devenir président en 2013, a souhaité un "partenariat coopératif basé sur le respect mutuel" entre les deux premières puissances économiques du monde.
« Nous voulons œuvrer avec la Chine à faire en sorte que tout le monde joue selon les mêmes règles en vigueur en ce qui concerne le système économique mondial. Cela veut dire qu’il faut qu’il existe un flux commercial équilibré non seulement entre les États-Unis et la Chine, mais aussi dans le monde entier », a-t-il déclaré. Le responsable chinois a aussi appelé le gouvernement américain à mettre fin à tout protectionnisme et a invité les autorités américaines à « répondre à nos préoccupations économiques et commerciales respectives par le dialogue et la consultation ».
Un « nouveau départ historique »
Sur la question des Droits de l’homme, Xi Jinping a reconnu, lors d’une entrevue avec la secrétaire d’état Hillary Clinton et le vice-président américain Joe Biden, les « énormes défis auxquels est confronté le gouvernement chinois pour améliorer les droits de l’Homme dans un pays de plus de 1,3 milliard d’habitants ». Ce dernier a également souligné les efforts de la Chine pour faire face aux "aspirations et aux demandes de son peuple".
Pour apaiser les relations sino-américaines, Xi Jinping a décrit, selon l’AFP, « les relations bilatérales comme "une rivière qui suit son cours" et estimé que le temps était venu pour "un nouveau départ historique ». Depuis le début de la crise économique et financière de 2008, la Chine a apporté son soutien au gouvernement américain et tenu à conserver de bons rapports en dépit des dossiers épineux tels que le Dalaï-Lama, Taiwan et les Droits de l’Homme. de leurs côtés, les États-Unis espèrent que l’ascension de Xi Jinping « rendra la Chine plus accommodante », a expliqué J. Stapleton Roy, directeur de l’Institut Kissinger sur les États-Unis et la Chine au “NouvelsObs”. En effet, les précédentes déclarations d’apaisement de l’actuel vice-président confortent les Américains d’un possible changement de politique. D’autant plus que Xi Jinping est favorable à un « réformisme raisonné » et à « l’économie de marché », voulu par les responsables américains.
C’est pour ces raisons que Barack Obama et Joe Biden « espèrent qu’il sera finalement le dirigeant chinois qui acceptera la vision américaine selon laquelle la Chine se portera mieux en adoptant les règles du jeu "made in America" », a résumé Daniel Blumenthal dans Foreign Policy, au Monde.
Céline Tabou
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Messages
19 février 2012, 13:27, par Luc Morva
La position de la Chine sur les evenements de Syrie m’indigne profondement.
20 février 2012, 07:14, par Massoud
Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères est allé en Syrie pour rappeler la position de son pays : poursuivre son rôle « en vue de trouver une solution politique par le dialogue en Syrie à l’écart de toute intervention étrangère ».
- En quoi est-il indigne de vouloir résoudre une crise par le dialogue ?
- En quoi est-ce indigne de ne pas vouloir autoriser l’OTAN à bombarder comme en Afghanistan ou en Libye ?
La canonnière c’est fini, l’occident doit comprendre que l’on est plus au 19e siècle.