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Reconnaissance de l’État palestinien à L’ONU
1er décembre 2012
Ce jeudi 29 novembre, l’ONU a accepté en son sein « un État palestinien, observateur, non membre permanent ». Le vote a été obtenu par 138 voix contre 9 et 41 abstentions. C’est une immense victoire pour les Palestiniens. Mais c’est surtout une énorme défaite pour Israël. La perspective de l’élection d’un nouveau gouvernement en Israël, le 22 janvier 2013, devrait accélérer le processus d’une paix durable fondée sur le principe de « 2 États reconnus, selon les frontières de 1967 ». Rien n’est joué tellement les enjeux sont énormes. N’oublions pas l’assassinat du Premier ministre israélien Itzhak Rabin à la veille de la signature de paix avec Yasser Arafat.
Une victoire sans appel
Peu importe la terminologie diplomatique employée, l’État palestinien est une réalité enfin reconnue par la communauté internationale. L’acte de reconnaissance a été validé par 138 États contre 9, ce qui confère à l’évènement un caractère décisif pour la suite de l’Histoire des Peuples. C’est littéralement une victoire historique qu’a pu arracher Mahmoud Abbas, le Chef de l’Autorité palestinienne, compagnon de lutte de Yasser Arafat dont le corps venait tout juste d’être exhumé pour connaître les vraies raisons de sa mort subite.
Aux acclamations dans l’enceinte des Nations unies ont répondu en échos des manifestations de joie en Palestine et un peu partout dans le monde épris de justice et de paix. C’est une majorité écrasante qui a donné une leçon civique à Israël et le dernier carré de ses amis qui rament à contre-courant de l’Histoire. Alors que l’État d’Israël a été reconnu depuis 1947, cette reconnaissance était refusée aux Palestiniens.
En un an, les rapports de force ont changé
Il y a exactement un an, Israël et ses amis avaient encore réussi à constituer une majorité d’États pour rejeter la demande de reconnaissance d’un État présenté par l’Autorité palestinienne. Faisant fi de sa propre histoire de l’occupation nazie, la France avait soutenu cette majorité. Cette fois, la France était du bon côté. Les États-Unis qui avaient toujours appuyé Israël se sont rendu compte de l’isolement diplomatique de leur poulain. Juste après le vote, la représentante de la super puissance a demandé l’ouverture des négociations de paix, rejoignant ainsi la position française.
Désormais, c’est toute la communauté internationale qui doit accompagner le processus de paix pour mettre fin à une guerre qui dure depuis plus de 6 décennies.
Ary Yee Chong Tchi Kan
Les conditions de la paix sont optimistes Le gouvernement israélien n’a pas apprécié son isolement diplomatique. Au lieu d’en tirer des leçons de sagesse, le Premier ministre Nethanyaou et son ambassadeur à l’ONU ont déversé leur colère en prononçant des discours acerbes contre l’Autorité palestinienne. C’est la preuve que le chemin de la paix est encore semé d’embuches. Mais cette fois, ce gouvernement est aussi isolé à l’intérieur du pays. La situation extérieure pourrait précipiter sa chute et ouvrir la voie à la Paix. En effet, le 16 octobre dernier, la coalition gouvernementale a volé en éclat après le vote négatif du budget d’austérité 2013 qui prévoyait une réduction des dépenses publiques de près de 4 milliards. Des élections anticipées auront donc lieu le 22 janvier 2013. La situation politique sera soumise à une double influence : les conséquences des puissantes manifestations sociales de 2011 contre la cherté de la vie et l’échec du vote onusien. La nouvelle majorité pourrait garantir la perspective de paix. Selon les médias internationaux, les positions évoluent en Israël même. Ainsi, il est annoncé le retour de l’ancien Premier ministre Ehoud Olmert qui a déclaré soutenir l’initiative palestinienne de 2 États aux frontières reconnues et sécurisées. D’ailleurs, cela relève d’une décision de l’ONU prise un certain 29 novembre… 1947 ! Si Barack Obama veut tirer les États-Unis de ce bourbier diplomatique et retrouver la confiance des pays arabes, il devrait aider à l’émergence d’une majorité pour une paix réelle. C’est même lui qui avait fait de la reconnaissance de l’État palestinien une promesse électorale en 2007, pour finir dans cette débâcle ! |
La Paix à 2 doigts, en 1995. L’assassinat du Premier ministre israélien Toutes les personnes éprises de justice et de paix croisent les doigts pour que le scénario de 1995 ne vienne pas briser l’espoir qui renaît. Il est connu que la résurgence du fanatisme est la seule issue des forces extrémistes, de gauche comme de droite, quand s’ouvrent des perspectives de réconciliation et de paix. « Le 4 novembre 1995, Itzhak Rabin est poignardé par un fanatique d’obédience juive orthodoxe, à la veille de la signature d’un traité de Paix avec l’Autorité palestinienne de Yasser Arafat qui devait prolonger l’accord conclu en 1993 avec l’OLP, à Oslo. Les suites de cet évènement tragique ont conduit à une situation d’impasse. A contrario, on peut aisément imaginer le progrès et la réconciliation que la paix aurait immanquablement amenée au Proche-Orient et dans le monde. » |
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