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Palestine
18 juillet 2014, par
Israël a annoncé une trêve « humanitaire » de cinq heures, durant lesquelles aucune frappe en devait être lancée contre la bande de Gaza, après la mort de huit enfants palestiniens dont quatre dans le bombardement d’une plage mercredi 16.
Depuis une dizaine de jours, l’offensive israélienne s’est intensifiée contre Gara, territoire de 362 kilomètres carrés où vivent 1,8 million de Palestiniens soumis au blocus israélien depuis des années. La trêve proposée doit leur permettre de se ravitailler mais certains tunnels de liaison ont été détruits par l’armée israélienne.
La situation devient de plus en plus difficile pour les civils qui ne savent pas où aller, d’autant plus qu’Israël n’a pas rejeté son intention d’une offensive terrestre.
L’armée israélienne a annoncé dans un communiqué qu’elle avait accepté la demande des Nations unies d’arrêter ses attaques sur la bande de Gaza, qualifiant cela de « pause humanitaire ». Le but de la trêve est de « permettre à la population civile de la bande de Gaza de se ravitailler pour leurs besoins humanitaires », a indiqué l’armée.
Mais elle a prévenu que si le mouvement islamiste palestinien « Hamas ou d’autres organisations terroristes exploitent cette fenêtre humanitaire », elle y « répondrait fermement ». Dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, Sami Abou Zouhri, un des porte-parole du mouvement, a indiqué à l’Agence France Presse avoir accepté cette même proposition. Mouchir al-Masri, a également assuré que « toutes les factions, y compris le Hamas, mettent en œuvre un arrêt des opérations de résistance comme annoncé ».
Au lendemain de l’échec d’un cessez-le-feu proposé par l’Egypte, accepté par l’Etat hébreu mais rejeté par le mouvement palestinien, cette trêve survient après une journée sanglante, entre les bombardements massif à Gaza et les tirs de dizaines de roquettes sur le territoire israélien.
A peine la trêve annoncée que des tirs de mortiers auraient été tiré de Gaza, frappant le sud d’Israël, selon l’armée israélienne. Cette dernière a indiqué que ces tirs n’avaient pas été revendiqués dans la bande de Gaza et l’armée israélienne n’a pas parlé de riposte pour le moment.
Au moins 25 Palestiniens dont huit enfants ont été tués mercredi 16, selon les secours palestiniens, dans un bombardement qui a détruit une cahute de pêcheurs sur une plage de la ville de Gaza, près du port. L’armée israélienne a indiqué qu’elle enquêterait « consciencieusement » sur l’incident « tragique », assurant tout de même que « selon les résultats préliminaires, les cibles de la frappe étaient du Hamas ».
Jeudi 17 juillet, peu avant la trêve, quatre palestiniens ont péri dans des tirs de char et une frappe aérienne israélienne. Le dernier bilan fait état de 230 Palestiniens tués depuis le début de l’offensive israélienne contre la bande de Gaza, le 8 juillet, selon les services de secours palestiniens. Au même moment, le Hamas a lancé plus de 1.200 roquettes contre Israël, tuant un civil israélien.
Toujours ce jeudi, un raid aérien sur Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, a fait un mort et deux blessés, selon Achraf al-Qodra, porte-parole des services d’urgences. Et quelques minutes avant l’entrée en vigueur de la « pause humanitaire », trois Palestiniens ont été tués et quatre autres blessés grièvement par des tirs de char sur une maison de Rafah, dans le sud de l’enclave palestinienne.
Jeudi avant l’aube, l’armée israélienne a envoyé des sms, laissés des messages téléphoniques et envoyés des milliers de tracts, aux 100.000 habitants du nord de Gaza, afin de les inviter à quitter les lieux en prévision de bombardements massifs. Cependant, selon l’AFP, « aucune fuite massive d’habitants n’a été constatée ». Ce qui s’explique par le fait que « beaucoup disent n’avoir nulle part où aller ».
« Ils larguent ces tracts depuis leurs avions pour dire aux gens ordinaires d’évacuer. Mais où devons-nous aller ? Mieux vaut rester et mourir dans nos maisons », a expliqué Fayçal Hassan à l’agence de presse française. En parallèle, près de 21.000 réfugiés ont accueillis par l’Agence onusienne pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA). Le contexte pourrait car Israël se réserve l’option d’une intervention terrestre dans la bande de Gaza, malgré les risques pour les civils. Des blindés, pièces d’artillerie et des unités d’infanterie ont été déployés massivement en dix jours à la frontière, et près de 40.000 soldats ont été mobilisés en vue d’une éventuelle opération au sol.
Pour Giora Eiland, ex-directeur du Conseil national de sécurité israélien, l’offensive terrestre est le seul moyen de « détruire » le réseau de tunnels construit par le Hamas pour transporter les armes. « Il semblerait qu’on aille dans cette direction » a-t-il ajouté. En effet, pour un analyste militaire de la radio de l’armée, cité par l’AFP, « les principales infrastructures (du Hamas) se trouvent en sous-sol, ou à l’intérieur de bâtiments civils », pour lui seule une opération terrestre pourrait permettre de les « anéantir ».
Céline Tabou
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