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L’Italie reste mobilisée contre la guerre en Irak
21 février 2005
À l’appel du quotidien italien “Il Manifesto”, plusieurs centaines de milliers de personnes ont marché pour la paix à Rome. Parmi les revendications : la libération des otages retenus en Irak, en particulier la journaliste du quotidien “Il Manifesto”, Giuliana Sgrena. Près de deux ans après le début de l’invasion de l’Irak, les Italiens restent mobilisés pour dire non à une des applications les plus violentes de la mondialisation libérale : l’acquisition par la force des armes des ressources naturelles d’un pays.
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Le rassemblement a dépassé les prévisions des organisateurs. Entre 400.000 et 500.000 personnes ont manifesté à l’appel du quotidien Il Manifesto , samedi à Rome, en faveur de la paix en Irak et pour la libération des otages, en particulier la journaliste italienne Giuliana Sgrena, enlevée à Bagdad le 4 février. Soutenue par la confédération syndicale CGIL, par de nombreuses associations et par les partis opposés au soutien du gouvernement italien à la guerre lancée par les dirigeants américains en Irak, l’ampleur de la mobilisation a été plus forte que les prévisions les plus optimistes des organisateurs. Ces derniers tablaient sur 200.000 personnes, mais en réalité, ils étaient plus du double à marcher près de 6 kilomètres dans les rues de la capitale italienne. "La participation va au delà de toutes nos espérances", a d’ailleurs souligné Valentino Parlato, un des fondateurs d’“Il Manifesto”.
Solidarité des progressistes
Toute la rédaction du journal était en tête du défilé derrière le mot d’ordre “Libérons la paix”. La plupart des marcheurs agitaient des drapeaux aux couleurs de l’arc-en-ciel, qui avaient été déployées dans toute l’Italie dans les mois qui ont précédé l’invasion de l’Irak, en mars 2003. Irène Corradino, 38 ans, a expliqué qu’elle était venue de Milan pour "adresser un message de protestation à nos dirigeants qui soutiennent la guerre".
Le chef de l’opposition Romano Prodi était présent, répondant ainsi à l’appel d’"Il Manifesto". Pour l’ancien président de la Commission européenne, sa participation à la marche est "un devoir". Pour Romano Prodi, cette marche est "un témoignage de la solidarité de tout le peuple italien" avec la journaliste.
Si l’opposition avait contribué au succès de la marche, les conservateurs au pouvoir ont brillé par leur abscence dans cette marche de solidarité.
On peut d’ailleurs dire que le gouvernement dirigé par Silvio Berlusconi avait déjà anticipé sa réponse à la formidable manifestation de samedi.
Le gouvernement refuse de discuter
Une vidéo diffusée mercredi montrait Giuliana Sgrena demandant de l’aide et le retrait des troupes étrangères d’Irak. Le jour même, la majorité des sénateurs aux ordres du chef du gouvernement votaient le maintien de la participation des militaires italiens aux armées d’occupation en Irak. Certains sénateurs de droite, mercredi matin, ont accusé leurs collègues de gauche d’avoir "organisé" la diffusion de la vidéo pour faire pression, nous apprend “l’Humanité” qui explique que "la tension politique est forte car l’opposition, à l’exception d’une partie de la Margueritte (centristes, ancien démocrates chrétiens), a décidé de voter contre la mission militaire à l’appel de Romano Prodi".
Le message du gouvernement italien est clair : soutien à son allié américain et surtout ne pas écouter ce que dit l’opinion. Une attitude habituelle chez les libéraux d’aujourd’hui. En France, la remise en cause du service public de l’enseignement décidé par le gouvernement en est une illustration. Le passage en force devient l’allié le plus sûr de la pensée unique, celle qui veut faire croire qu’en dehors du libéralisme, c’est le règne du chaos.
Manuel Marchal
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