Israël - Gaza

Accord sur le rejet de la résolution de l’ONU

10 janvier 2009

Le Hamas et Israël ont rejeté la résolution 1860 du Conseil de sécurité de l’ONU qui appelle a un cessez-le-feu immédiat. Les combats continuent dans la Bande de Gaza, avec l’opération Tsahal appuyés de tirs aériens pour Israël et des tirs de roquettes palestiniennes.

Adoptée par 14 des 15 membres du Conseil de sécurité —les Etats-Unis s’abstenant —, la résolution 1860 « appelle à un cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté, menant au retrait complet des forces israéliennes de Gaza ».

Le Hamas a « rejeté » la résolution car elle ne tient « pas compte des aspirations et des principaux objectifs du peuple palestinien ». « Nous n’avons pas été consultés. (...) Par conséquent, nous ne nous estimons pas concernés par cette résolution, et lorsque les différentes parties voudront l’appliquer, ils devront traiter avec ceux qui sont en charge sur le terrain », a déclaré un responsable du mouvement islamiste.

Israël a aussi refusé cet appel au cessez-le-feu car elle ne « garantit pas une trêve permanente et l’arrêt des attaques terroristes » contre Israël. « Les tirs de roquettes de ce matin (hier - NDLR) contre les citoyens dans le Sud (d’Israël) prouvent que la résolution de l’ONU n’est pas applicable et ne sera pas respectée par les organisations terroristes palestiniennes », a déclaré le Premier ministre Ehud Olmert. « Israël n’a jamais accepté qu’une influence extérieure décide de son droit à défendre ses citoyens. L’armée continuera d’opérer pour défendre les citoyens d’Israël », a-t-il ajouté dans un communiqué.

Les combats se poursuivent, montant le nombre de morts palestiniens a plus de 780, et plus 3.300 blessés. Trois civils et 10 soldats israéliens ont trouvé la mort et on compte 154 blessés dont 123 ne le sont que légèrement. Israël a lancé des raids aériens dès l’aube, et des navires ont tiré sur des cibles en bordure de mer.

Malgré les pauses quotidiennes de 3 heures, entre 11h et 14h, à destination des convois humanitaires, des organisations ont réduit ou suspendu les opérations car la sécurité des équipes n’était pas assurée.

Le 4 janvier, un incident a été qualifié comme l’un des plus graves, et nécessitera une enquête de l’armée. En effet, des soldats, après avoir évacué 110 Palestiniens dans une maison de Zeitoun en leur ordonnant de rester à l’intérieur, ont bombardé le lieu, tuant une trentaine de personnes.


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