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Crise politique
2 mars 2011, par
En Libye, le colonel Kadhafi est enfermé dans un bunker et ne réalise pas la prise de pouvoir des insurgés. L’ex-président égyptien, Mohamed Hosni Moubarak, et sa famille ont interdiction de quitter le pays, et de leurs côtés, les manifestants tunisiens appellent à la démission du nouveau gouvernement, créé par les proches du président déchu Ben Ali.
Entre remaniement politique, réforme, la Tunisie, l’Égypte et même la Lybie prennent un tournant politique et social majeur pour le monde. Car ceux-ci auront des répercussions sur les puissances mondiales, mais également sur le bouleversement de l’ordre mondial.
Le nouveau gouvernement tunisien ne fait pas l’unanimité
Deux ministres du gouvernement tunisien, proches de l’équipe du président déchu Ben Ali, ont démissionné lundi 28 février, sans pour autant contenter les protestataires qui campent toujours dans le centre de Tunis. Ces derniers veulent s’exprimer : « Nous n’allons pas nous taire, nous l’avons fait pendant trop longtemps. Aujourd’hui, tout a changé. Tout le monde peut parler, manifester », a déclaré Youssna Milaoli, 18 ans, à la journaliste du site canadien “Cyberpress”.
Cependant, les changements voulus par les jeunes et des militants se heurtent à un certain nombre d’acteurs économiques et à une partie de l’élite tunisienne, qui préféreraient une transition en douceur. Mais l’espoir et le changement sont en marche. « Nous devons tout reconstruire. Il faut même créer de nouvelles lois. Celles de Ben Ali avaient été pensées en fonction de son propre bien, et non de celui de son peuple », a déclaré le porte-parole du comité populaire de Zarzis, Bouzoumista Hechmi.
Le numéro deux d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, a fustigé « les nouveaux dirigeants installés au pouvoir par les États-Unis en Tunisie et en Égypte », et a appelé les musulmans à se soulever contre les « envahisseurs », selon le centre américain de surveillance de sites islamistes, cité par l’AFP.
Kadhafi s’accroche à son trône
Au 15ème jour du soulèvement, Muammar Kadhafi, ses fils et ses forces de sécurité ne contrôlent plus que Tripoli et sa région. Les insurgés sont parvenus à prendre en main l’Est du pays et des grandes cités autour de Tripoli, mais pour l’instant, l’opposition s’est installée à Benghazi (Est), et se prépare à marcher sur Tripoli. Dans la capitale libyenne, des postes de contrôle ont été mis en place dans et autour de Tripoli par les militants pro-Kadhafi, et le pain et l’essence y étaient rationnés, selon un habitant interrogé par l’AFP.
L’opposition, qui tente d’organiser une administration dans l’Est, a dit se préparer à marcher sur la capitale, rejetant toute opération militaire de soutien venant de la communauté internationale. Celle-ci, l’Occident en tête, réfléchit à une interdiction de l’espace aérien en mesure d’empêcher des bombardements de la population.
Les États-Unis ont bloqué les 30 milliards de dollars d’actifs de Kadhafi, et l’Union européenne a adopté un embargo sur les armes contre la Libye ainsi qu’un gel des avoirs, et des interdictions de visa contre Kadhafi et vingt-cinq de ses proches.
De son côté, Kadhafi perd pied, et annonce à la télévision serbe Pink : « Ils m’aiment. Tout mon peuple est avec moi. Ils m’adorent tous. Ils mourraient pour me protéger et protéger mon peuple ».
Des élections en vue en Égypte
L’alliance des jeunes de la révolution du 25 janvier a annoncé que le référendum sur les amendements de la Constitution, les élections législatives et la Présidentielle auront lieu respectivement en avril, juin et août prochains. L’alliance a également précisé qu’une commission de révision de la Constitution avait annoncé des amendements limitant la durée d’exercice du pouvoir par les prochains présidents égyptiens à deux mandats consécutifs de quatre ans, ainsi que le recours aux lois d’urgence — en vigueur en Égypte depuis 30 ans — à une période de six mois avec feu vert d’un Parlement élu.
Face à l’organisation de l’opposition à Moubarak, le procureur général de l’Égypte, Abdel-Meguid Mahmoud, a émis lundi 28 février une interdiction de quitter le pays à l’endroit de l’ancien Président Hosni Moubarak et des membres de sa famille. La population a bien accueilli cette décision et considéré que cette interdiction était un pas vers le jugement du leader déchu pour détournement de fonds publics.
Le Conseil suprême des forces armées, au pouvoir actuellement, a promis de traduire tous les coupables de détournement de deniers publics devant les tribunaux. En effet, la fortune de Moubarak et de sa famille est estimée à plusieurs milliards de dollars, dont 500 milliards de dollars que les Égyptiens ont perdus au cours de ces dernières années, à cause de la corruption.
Dans le monde arabe…
A Bahreïn, le prince héritier Salman ben Hamad al-Khalifa a décidé d’entamer des négociations avec l’opposition, après l’appui des États-Unis. Cependant, une marche de protestation a été prévue mardi 1er mars, à l’appel de mouvements chiites, a indiqué l’Agence France Presse (AFP).
Au Yémen, les opposants au Président Ali Abdallah Saleh ont appelé à une « journée de colère », et ont pu compter sur le soutien de l’opposition parlementaire qui a fini par se rallier au mouvement de protestation, de même que les chefs de puissantes tribus, alors que le Président Saleh comptait sur leur fidélité pour se maintenir au pouvoir.
A 200 km environ au Sud-Est de la capitale, Muscat, en Iran, la mobilisation anti-gouvernementale semblait se poursuivre depuis quelques jours. Des centaines de personnes s’étaient rassemblées au principal rond-point de la ville pour exiger des augmentations de salaire, des emplois pour les jeunes et le limogeage de certains ministres. Pour tenter d’apaiser la colère, le souverain a ordonné dimanche la création de 50.000 nouveaux emplois publics et une allocation mensuelle de 150 rials (282 euros) pour les chômeurs, a révélé l’AFP.
En Iran, deux leaders de l’opposition, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, auraient été emprisonnés à Téhéran, selon leurs familles. Selon l’agence de presse officielle Fars, les deux dirigeants réformateurs « se trouvent actuellement à leurs domiciles et font seulement l’objet de restrictions dans leurs contacts avec des éléments suspects ».
Céline Tabou
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