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16 novembre 2020, par
Suite à une agression de l’armée marocaine ce vendredi 13 novembre, le conflit opposant le Maroc et le peuple Sahraoui, qui a débuté en 1975 et était en cessez-le-feu depuis 1991 a malheureusement repris.
L’armée marocaine est en effet intervenue alors que des militants Sahraouis occupaient pacifiquement depuis le 21 octobre la route commerciale reliant la Mauritanie et le Maroc, située dans la zone tampon séparant les territoires de la République Arabe Sahraouie Démocratique et ceux occupés par le Maroc depuis l’invasion de 1976, entraînant dès lors les combats que nous connaissons actuellement et donc la fin du cessez-le-feu.
Cette route, qui était en projet depuis de nombreuses années et construite en 2016 était critiquée dès 2001 dans un rapport remis au secrétaire général de l’ONU, qui soulignait que « la construction envisagée posait des problèmes délicats et que certaines activités entreprises pourraient contrevenir à l’accord de cessez-le-feu ».
Il y avait déjà eu au moment de son inauguration de fortes tensions entre les forces armées marocaines et des indépendantistes Sahraouis, ces derniers considérant cette route comme étant une provocation, étant en effet construite comme indiqué précédemment à la frontière entre les territoires librement administrés et ceux envahis par le Maroc.
Il fallut à l’époque, et ce durant un an la présence de la MINURSO, force des Nations-Unies déployée au Sahara Occidental pour faire reculer l’armée marocaine.
Cette guerre sans fin est due au statut du Sahara Occidental. En effet, ce pays, ancienne colonie espagnole et maintenant occupé à 80% par le Maroc se bat depuis des années contre la colonisation.
Les Sahraouis ont ainsi créé en 1973 le Front Polisario afin de se libérer de l’emprise espagnole et d’ainsi acquérir leur indépendance.
Las, une fois libérés des colons Espagnols, ce sont le Maroc et la Mauritanie qui décidèrent d’envahir le territoire. S’ils sont parvenus à contenir la Mauritanie, qui, bien qu’ayant le support militaire de la France reconnaît la République Arabe Sahraouie Démocratique en 1979, les forces armées marocaines continuent quant à elles leur occupation du territoire Sahraoui.
Le territoire envahi est alors séparé du reste de la RASD par un « mur défensif » de palissades, champs de mines et de bunkers réalisé avec l’aide d’experts israéliens et colonisé dès lors par le Maroc.
l’accord de cessez-le-feu signé en 1991 prévoit l’organisation d’un referendum d’autodétermination du peuple Sahraoui. Cependant, le Maroc, alors même que le Front Polisario et les Sahraouis se sont investis pacifiquement pour préparer ce scrutin bloquent son organisation. En effet, après s’être opposé à la liste provisoire des électeurs proposée par la MINURSO, il est allé jusqu’à en expulser ses fonctionnaires en visite en 2016, après qu’ils aient qualifié la situation « d’occupation ».
Néanmoins, la MINURSO ne semble aujourd’hui plus remplir ses fonctions de gardienne de la paix et de protectrice du statut d’Etat à décoloniser du Sahara Occidental. En effet, d’après le Front Polisario, l’attaque de l’armée marocaine de vendredi dernier s’est déroulée sous les yeux des forces des Nations-Unies, qui ne sont de fait pas intervenues pour défendre les militants pacifistes de la société civile Sahraouie qui occupaient la route commerciale marocaine.
La RASD peut aujourd’hui compter sur le soutien d’une cinquantaine d’Etat l’ayant reconnue, dont l’Afrique du Sud et l’Algérie ; elle est membre de l’Union Africaine mais pas de la Ligue Arabe, pro-Maroc. Elle n’est pas reconnue non plus par l’Union Européenne et ses Etats membres.
A l’inverse, aucun état membre de l’ONU n’a formellement reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental.
Mathieu Raffini
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Messages
16 novembre 2020, 22:35, par André Amadeuf
Bien que réel et déplorable ce que vous rapportez est anecdotique !
Il serait bon d’expliquer que le problème est dû au désaccord frontalier qui existe entre L’Algérie et le Maroc depuis l’indépendance de ces deux pays qui n’arrivent pas à s’entendre depuis 1963 concernant le tracé des frontières héritées de la colonisation.
Les Saharaouis du Sahara occidental et leur bras armé le Front Polisario sont les victimes de cet antagonisme.
26 novembre 2020, 19:36, par sahraoui
Le peuple sahraoui est martyrisé, humilié , privé de ses libertés, au su et au vu du conseil des nations unies, supposé assurer la sécurité des habitants dans un territoire occupé. Apres 29 ans de tergiversations de la part des marocains, il faut rétablir la réalité de la question de l’autodétermination, par les armes s’il le faut. Aucun droit n’est perdu tant qu’il y a derrière un peuple entier qui le revendique. vive le Sahara occidental