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Après l’assassinat d’un opposant à Enhada
27 juillet 2013
La principale centrale syndicale tunisienne (UGTT) a appelé à la grève générale, vendredi 26 juillet, après l’assassinat du député de l’opposition de gauche, Mohamed Brahmi, décédé jeudi 25 juillet, près de Tunis.
Tentant de calmer la situation, le président tunisien Moncef Marzouki a annoncé dans un discours, que « les responsables de ce drame veulent montrer que la Tunisie n’est pas une terre de paix, qu’elle peut basculer elle aussi, ils veulent démontrer que le Printemps arabe a échoué partout ». Malhré cet appel au calme, des centaines de Tunisiens se sont rassemblés jeudi 25 juillet à Tunis et dans la région de Sidi Bouzid pour dénoncer l’assassinat du député d’opposition, accusant sans ambages le parti islamiste Ennahda au pouvoir d’être responsable.
Meurtre politique
Mohamed Brahmi, député de gauche et opposant au gouvernement de Moncef Marzouki, a été assassiné par balle, jeudi 25 juillet, devant son domicile dans le secteur d’Ariana à Tunis. D’après des témoins, cités par l’AFP, ce dernier a été tué par deux hommes à moto devant chez lui alors qu’il descendait de sa voiture. Mohsen Nabti, membre du bureau politique du Courant populaire, petit parti de gauche dont Brahmi était le fondateur, a expliqué que « son corps a été criblé de balles devant son épouse et ses enfants ».
La famille de Mohamed Brahmia a accusé le parti islamiste au pouvoir Ennahda d’être responsable. Une accusation que conteste le président tunisien, dans un entretien au Monde, ce dernier a indiqué qu’il ne s’agissait pas d’ « un hasard si cet assassinat a eu lieu aujourd’hui ». Dénonçant « la même opération de déstabilisation » que lors du meurtre de Chokri Belaïd, autre opposant tué par balle devant son domicile en février 2013, Moncef Marzouki a expliqué « il y a un lien politique entre ces deux affaires — déstabiliser la Tunisie, l’empêcher de réussir sa transition — et la volonté de semer la zizanie entre les forces politiques ».
Ennahda pointé du doigt
Après l’annonce de la mort de Mohamed Brahmia, un cortège de plusieurs centaines de personnes s’est spontanément constitué devant le siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) avant de rejoindre l’avenue Habib-Bourguiba, où se trouve le ministère de l’Intérieur. L’UGTT a par la suite annoncé dans un communiqué vendredi 26 juillet, une grève générale.
De nombreux travailleurs et fonctionnaires tunisiens se sont rassemblés dans les rues, vendredi, afin de protester contre cet assassinat. Plusieurs vols en partance et à destination de Tunis ont d’ailleurs été annulés et de nombreux cafés sont restés fermés en raison du ramadan, les marchés étaient très peu animés et plusieurs commerces avaient baissé leurs rideaux, a constaté l’Agence France Presse. Sidi Bouzid, ville natale de l’opposant de gauche assassiné et point de départ de la révolte qui a renversé le régime de Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011, a été paralysé.
Ce meurtre intervient près de six mois après celui de Chokri Belaïd, autre figure emblématique de la gauche tunisienne. Sa famille avait également pointé du doigt, Ennahda, qui avait aussi démenti toute implication, accusant un groupuscule islamiste radical.
À l’étranger, la France, les États-Unis, la Suisse, l’Algérie et le Parlement européen ont dénoncé l’assassinat de Mohamed Brahmia et la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme Navi Pillay a demandé « une enquête rapide et transparente ». La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton a condamné « avec la plus grande fermeté » l’assassinat, et appelé la Tunisie à une « réponse citoyenne et pacifique » à ce meurtre.
Céline Tabou
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