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Rapport de l’UNESCO
19 août 2024
Trois ans après la prise de pouvoir des autorités de fait, l’Afghanistan se distingue comme le seul pays au monde où l’enseignement secondaire et supérieur est strictement interdit aux filles et aux femmes.
Selon de nouvelles données de l’UNESCO publiées le 15 août, 1,4 million de filles afghanes ont été volontairement privées de scolarité. L’accès à l’enseignement primaire a également fortement chuté, avec 1,1 million de filles et de garçons en moins scolarisés.
"Aujourd’hui, l’Afghanistan est le seul pays au monde à interdire l’accès à l’éducation aux filles de plus de 12 ans et aux femmes. Cette situation doit nous concerner tous", a déclaré Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO.
"Le droit à l’éducation ne peut être ni négocié ni compromis. La communauté internationale doit rester pleinement mobilisée pour obtenir la réouverture sans condition des écoles et des universités aux filles et aux femmes afghanes", a-t-elle déclaré.
Trois ans jour pour jour après la chute de Kaboul, l’UNESCO publie de nouvelles données qui témoignent de la gravité de la situation éducative en Afghanistan. En raison des interdictions imposées par les autorités de fait, au moins 1,4 million de filles se sont vu délibérément refuser l’accès à l’enseignement secondaire depuis 2021. Cela représente une augmentation de 300 000 depuis le dernier recensement effectué par l’UNESCO en avril 2023 – de plus en plus de filles atteignent la limite d’âge de 12 ans chaque année.
Si l’on ajoute les filles qui n’étaient déjà pas scolarisées avant l’introduction des interdictions, on compte aujourd’hui près de 2,5 millions de filles dans le pays privées de leur droit à l’éducation, ce qui représente 80% des filles afghanes en âge d’être scolarisées.
En seulement trois ans, les autorités de fait ont presque anéanti deux décennies de progrès constants en matière d’éducation en Afghanistan, et l’avenir de toute une génération est désormais en danger.
Un impact tout aussi fort sur l’enseignement primaire
Si la scolarisation des filles est toujours autorisée avant l’âge de 12 ans, le nombre d’élèves inscrits dans l’enseignement primaire a lui aussi chuté drastiquement depuis 2021. Selon de nouvelles données de l’UNESCO, l’Afghanistan ne comptait que 5,7 millions de filles et de garçons à l’école primaire en 2022, contre 6,8 millions en 2019.
Cette baisse des effectifs dans le primaire résulte de la décision des autorités de fait d’interdire aux enseignantes d’enseigner aux garçons, aggravant la pénurie d’enseignants. Elle s’explique aussi par le manque d’incitation des parents à envoyer leurs enfants à l’école, dans un contexte socio-économique de plus en plus difficile. L’UNESCO s’alarme des conséquences néfastes de ce taux d’abandon scolaire de plus en plus massif, qui pourrait conduire à une hausse du travail des enfants et des mariages précoces.
Les chiffres sont également très préoccupants dans l’enseignement supérieur, avec une diminution de moitié (53 %) du nombre d’étudiants inscrits dans les universités depuis 2021. Le pays sera donc rapidement confronté à une pénurie de diplômés formés aux métiers les plus qualifiés, ce qui ne fera qu’aggraver les problèmes de développement.
L’UNESCO se mobilise pour soutenir les modes d’apprentissage alternatifs
Depuis 2021, en plus de mener le plaidoyer international pour le retour des filles et des femmes afghanes à l’école, l’UNESCO travaille avec ses partenaires au développement de modes d’apprentissage alternatifs. Pour offrir aux filles et aux femmes afghanes des perspectives d’apprentissage malgré ces conditions difficiles, l’Organisation a mis en place des programmes basés sur l’implication des communautés locales dans 20 provinces du pays.
Plus de 1 000 animateurs, dont 780 femmes, ont été formés pour dispenser des cours d’alphabétisation. Ces cours ont déjà bénéficié à plus de 55 000 jeunes, en grande majorité des filles, dans près de 1 900 villages. Mais la tâche reste immense, compte tenu du nombre de jeunes déscolarisés.
L’UNESCO est également active dans les pays voisins comme le Pakistan, le Tadjikistan et l’Iran, en apportant son soutien aux réfugiés afghans et aux populations déplacées, notamment à travers des centres de formation pour les enseignants afghans.
Enfin, l’UNESCO investit également dans l’enseignement à distance via la radio et la télévision, en apportant un soutien financier et des formations aux médias afghans souhaitant développer et diffuser des programmes éducatifs. C’est le cas par exemple de l’organisation Begum pour les femmes, qui a fondé une station de radio en mars 2021, suivie d’une chaîne câblée en mars 2024. Les contenus diffusés par les partenaires médias de l’UNESCO ont atteint une audience estimée à 17 millions d’Afghans.
Si ces modes d’apprentissage alternatifs ont le mérite de contribuer à la résilience de la jeunesse afghane, l’UNESCO rappelle que rien ne remplace l’enseignement en présentiel dans une salle de classe. C’est pourquoi l’Organisation, par la voix de sa Directrice générale, appelle la communauté internationale à maintenir sa mobilisation pour le plein rétablissement du droit à l’éducation des filles et des femmes en Afghanistan.
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