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La guerre entre Israel et le Hamas pourrait s’étendre
6 août 2024
Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a appelé le 5 août à "agir d’urgence" pour éviter un conflit "plus large" au Proche-Orient. "Tout, et je dis bien tout, doit être fait pour éviter que cette situation ne se détériore davantage et tombe dans un abîme avec des conséquences encore plus terribles pour les civils", a assuré Volker Türk.
Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a appelé à "agir d’urgence" pour éviter un conflit "plus large" au Proche-Orient, face aux craintes d’une escalade militaire entre l’Iran et ses alliés d’une part et Israël de l’autre. Alors que l’Arabie saoudite et l’Iran tentent de préserver leur toute nouvelle relation, les frappes israéliennes viennent exacerber les tensions dans la région.
Risque croissant d’un conflit plus large au Proche-Orient
"Je suis profondément préoccupé par le risque croissant d’un conflit plus large au Proche-Orient et j’exhorte toutes les parties, ainsi que les États ayant une influence, à agir d’urgence pour une désescalade", a déclaré Volker Türk, dans un communiqué.
"Tout, et je dis bien tout, doit être fait pour éviter que cette situation ne se détériore davantage et tombe dans un abîme avec des conséquences encore plus terribles pour les civils", a-t-il ajouté.
Le Haut-Commissaire souligne que "les droits humains - et en premier lieu la protection des civils - doivent être la priorité absolue".
"Au cours des dix derniers mois, des civils - principalement des femmes et des enfants - ont déjà enduré des douleurs et des souffrances insupportables à cause des bombes et des armes à feu", a-t-il poursuivi.
L’Iran, le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Hezbollah libanais ont accusé Israël de la mort le 31 juillet du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué dans sa résidence à Téhéran. La veille, Israël avait revendiqué une frappe qui a tué le chef militaire du Hezbollah Fouad Chokr, près de Beyrouth.
Israël n’a pas commenté la mort d’Ismaïl Haniyeh, mais avait juré de détruire le Hamas après l’attaque menée par ce mouvement le 7 octobre sur son sol, qui a déclenché la guerre dévastatrice à Gaza.
Depuis, le Hezbollah et les rebelles yéménites Houthis, qui forment avec le Hamas et des groupes armés irakiens ce que l’Iran appelle "l’axe de la résistance", ont ouvert de nouveaux fronts face à Israël.
Les opérations militaires s’accentuent entre le Hezbollah et l’armée israélienne
Les avions de combat israéliens ont mené cinq frappes aériennes sur la ville frontalière de Kfar Kila, le 4 août, détruisant cinq maisons vacantes. Une frappe de drone israélien a également visé une maison dans le centre-ville de Beit Lif, causant « des blessures graves à deux personnes et des blessures mineures à une troisième personne », selon le Centre des opérations d’urgence du ministère de la Santé.
L’attaque a eu lieu quelques heures après que le Hezbollah, soutenu par l’Iran, ait étendu ses opérations militaires contre l’armée israélienne dans la soirée du 3 août, en ciblant la colonie de Beit Hillel pour la première fois depuis le début des hostilités entre les deux parties il y a 10 mois.
La menace d’une extension des hostilités entre le Hezbollah et l’armée israélienne s’est accrue après la décision du Hezbollah de venger l’assassinat de son éminent commandant de campagne, Fouad Chokr, tué dans la banlieue sud de Beyrouth la semaine dernière.
Cette situation a fait craindre aux Libanais une guerre ouverte. D’autant plus qu’elle a coïncidé avec les avertissements des ambassades arabes et étrangères demandant à leurs ressortissants présents dans le pays de quitter immédiatement le pays.
L’armée israélienne a tiré des bombes incendiaires sur les forêts proches de la Ligne bleue après que ses mitrailleuses lourdes ont ratissé la ville de Aïta el-Chaab. De plus, un drone israélien a mené une opération contre une moto dans la ville de Rab el-Thalathine, sans atteindre sa cible.
Un autre drone israélien a visé une centrale électrique de distribution d’eau dans la ville de Taybeh, dans le sud du Liban. La frappe a déclenché un incendie dans l’installation, provoquant une interruption de l’approvisionnement en eau.
Le Hezbollah a déclaré qu’il avait « réussi à prendre pour cible l’équipement d’espionnage du site militaire de Ramia, ce qui a entraîné sa destruction ». D’ailleurs, le groupe a lancé des roquettes sur le complexe militaire de Manara, « l’atteignant directement ».
Le Hezbollah a également déclaré avoir utilisé des obus d’artillerie pour cibler « le site de Birkat Risha, avec succès », et « Al-Malikiyah ... avec succès ». Le groupe a aussi lancé une cinquantaine de roquettes en direction de la colonie de Beit Hillel dans la nuit du 3 au 4 août.
Le Hezbollah a déclaré dans un communiqué qu’il avait inscrit Beit Hillel sur sa liste de cibles et l’avait attaquée pour la première fois avec des dizaines de roquettes Katioucha en réponse aux attaques israéliennes contre Kfar Kila et Deir Siriane, qui avaient pris des civils pour cible.
L’armée israélienne a réagi à l’action du Hezbollah en élargissant ses propres cibles pour inclure « une plateforme de lancement de missiles du Hezbollah et une infrastructure supplémentaire située à Marjayoun, dans le sud du Liban ». Elle a ajouté qu’elle avait « éliminé les dangers dans la région d’Odaisseh (au) Liban-Sud ».
Les ambassades appel à quitter le Liban
L’ambassade d’Arabie saoudite a réitéré sa demande à ses ressortissants de quitter le Liban sans délai, tandis que le ministère jordanien des Affaires étrangères a exhorté les Jordaniens « à ne pas se rendre au Liban pour le moment, pour leur sécurité » et a demandé à ses citoyens « résidant et présents au Liban de quitter le pays dès que possible ».
Le ministère français des Affaires étrangères a demandé à ses ressortissants de « prendre des mesures immédiates pour quitter le Liban dès que possible », décrivant la situation dans le pays comme « un contexte sécuritaire très instable ».
Le communiqué publié par l’ambassade des États-Unis le 3 août demandait aux citoyens américains de « réserver tout billet de voyage disponible » et de contacter l’ambassade si l’un d’entre eux ne disposait pas de fonds suffisants pour rentrer aux États-Unis.
Les compagnies aériennes arabes et étrangères ont suspendu leurs vols vers le Liban, à l’exception de quelques-unes qui ont réduit le nombre de vols quotidiens à un seul, notamment la compagnie Turkish Airlines.
Selon une source gouvernementale, citée par l’AFP, « les autorités libanaises n’ont pas été averties de la possibilité qu’Israël prenne l’aéroport pour cible, comme il l’avait fait lors de la guerre de 2006, » mais « rien n’est garanti dans cette confrontation et toute erreur pourrait avoir des conséquences désastreuses. »
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