
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Irak
À propos de la "libération" de Bagdad
18 avril 2003
Un article paru dans ’Le Courrier’ démontre que l’événement symbolique de l’occupation de Bagdad par les soldats américains n’est en fait qu’une nouvelle manipulations orchestrée par Washington.
Cette image, tout le monde l’a vue : une statue monumentale de Saddam Hussein abattue, rompue, traînée dans la poussière de la place Al-Ferdaous - en arabe : le Paradis - à Bagdad. C’était le 9 avril dernier, journée décisive de la guerre. Une image montrée en boucle sur toutes les chaînes de télévision, publiée par tous les journaux, "Le Courrier" compris. Le symbole de la chute du régime baasiste, mais, surtout, le symbole de la joie du peuple "libéré".
Sur la chaîne française TF1, comme sur toutes les autres, le commentateur s’emballe. Il perd tout sens critique, tout recul, pour décrire ce qu’il considère comme « la première image-symbole de cette guerre ». Il vibre avec ces jeunes irakiens qui s’attaquent à mains nues à l’effigie du tyran, avant « d’aller demander de l’aide aux soldats américains ». « Un symbole à l’intérieur du symbole », ajoute-t-il. Eh oui ! Même pour s’attaquer à l’image inerte du dictateur, les Irakiens ont besoin de la puissance des États-Unis !
Les images, elles, sont cadrées serré. Que des plans rapprochés. Combien de personnes y a-t-il sur cette place ? Impossible de le dire. Pourquoi les soldats se mêlent-ils à la foule, alors qu’un terroriste pourrait parfaitement s’y être glissé ? Le jour précédent, pourtant, ils tiraient sur tout ce qui bougeait - et même sur ce qui ne bougeait pas, comme les journalistes de l’Hôtel Palestine tout proche ou les locaux d’Al-Jazeera. Le lendemain, un GI sera tué par un kamikaze. Mais là, place du Paradis, alors que la ville est loin d’être "sécurisée", les soldats se joignent à la liesse populaire...
L’image symbolique de la prise de Bagdad est à l’évidence une manipulation, une mise en scène tournée avec la complicité des journalistes "incorporés". Peut-être n’était-il pas inutile d’éloigner - voire d’éliminer - "préventivement" les autres, et en particulier ceux de la chaîne qatariote.
Une photo d’ensemble (publiée dans la version papier de "Témoignages) montre clairement les conditions du "tournage" du clip publicitaire du Pentagone. Tous les accès à la place sont barrés, surveillés par des blindés. Au centre, une petite foule à l’abri du dispositif militaire s’agite autour de la statue. Combien sont-ils ? Une centaine, tout au plus, selon le correspondant du "Monde".
Étanchement séparé de la population de Bagdad, laquelle n’afflue pas. Parmi les personnes les plus démonstratives, un homme qui, trois jours plus tôt, figurait déjà sur une photo prise à l’aéroport de Nassiriyah. C’est lui que l’on aperçoit derrière Ahmed Chalabi, la créature du Pentagone fraîchement débarquée d’exil avec ses lieutenants. On sait ainsi d’où venait l’un des "libérés" de la place Al-Ferdaous : directement sorti des bagages des GI’s !
Cette manipulation grossière montre que la plupart des médias, en raison des exigences du direct et de la nécessité de montrer des images fortes, tombent à chaque fois dans le panneau de la propagande.
Il faudra s’en souvenir lorsque les États-Unis exhiberont dans un show bien réglé les prétendues armes de destruction massive, armes dont ils ont été jusqu’à présent incapables de prouver l’existence. Comme les Bagdadis de la place du Paradis, il n’est pas impossible que ces pièces à conviction attendent dans leurs bagages.
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Mézami,médam, zé méssyé , la sossyété, lé pa toulézour wi gingn in bon akèye. Défoi oui, défoi non, sirtou dann in sossyété wi koné pa bien lo (…)
Cinq mois après le lancement du plan « Anti-bandes », composante majeure du plan d’action départemental de restauration de la sécurité au (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)