
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Égypte
10 août 2013, par
Les Frères musulmans ont décidé de maintenir leur campement dans le Nord-Est du Caire, où des milliers de partisans du président déchu Mohamed Morsi les ont rejoints, défiant le gouvernement intérimaire, jeudi 8 août, qui les a appelés à la dispersion.
Des milliers de personnes ont participé à une grande prière marquant officiellement la fin du mois de jeûne sur les places Rabaa Al-Adawiya et Nahda de la capitale égyptienne, occupées depuis le 3 juillet. Elles se sont ensuite rendues au campement des Frères musulmans, alors que le gouvernement a menacé mercredi 7 août de le disperser par la force.
Impasse politique
Le gouvernement a indiqué ne pas avoir agi en raison du « caractère sacré du ramadan » , donnant toutefois son feu vert au Ministère de l’Intérieur pour « nettoyer » les deux lieux, a révélé l’“Agence France Presse”. Malgré l’ordre, ni la police, ni l’armée n’ont agi, jeudi 8 août, craignant un nouveau bain de sang, après l’échec officialisé des négociations entre les deux parties la veille.
La présidence portée par l’armée « rend responsables les Frères musulmans de l’échec de ces efforts ». Tandis que les partisans de Mohamed Morsi ont demandé le retour du président déchu avant toutes les négociations, le nouveau gouvernement mené par le ministre de la Défense et chef d’état-major Abdel Fattah Al-Sissi a alors intimé les Frères musulmans à accepter sa feuille de route, qui organise une transition de six mois, dotée d’une nouvelle Constitution, d’un nouveau Parlement et d’un nouveau président.
D’après les agences de presse, des diplomates américains et européens ont été envoyés sur place afin de tenter une médiation entre les deux parties. Malgré cela, les deux camps sont restés sur leurs positions. Pour éviter la confrontation, des voix s’élèvent pour que chaque partie prenne des initiatives et établisse « un climat de confiance mutuelle afin de parvenir à une solution négociée par le biais de discussions directes ou indirectes ».
Les tentatives de l’Occident
Pour le site d’information Afrik.com, « l’impuissance de la Communauté internationale face à la crise égyptienne se révèle chaque jour plus criante » en raison du va-et-vient des diplomates étrangers. Afrik.com met en avant les nombreuses personnalités venues en Égypte, comme la porte-parole de l’Union européenne, Catherine Ashton, le sous-secrétaire d’État américain, Nicholas Burns, l’ex-Président du Mali, Alpha Oumar Konaré, médiateur de l’Union africaine, ou encore le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle. Ces derniers ne sont pas parvenus à faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre.
De leurs côtés, les États-Unis, qui financent le pays à hauteur de 1,5 milliard de dollars annuels, dont 1,3 uniquement pour l’armée, paraissent embarrassés face à ce blocage. Le secrétaire d’Etat John Kerry a d’ailleurs estimé que les militaires avaient « rétabli la démocratie » en renversant Mohamed Morsi, faisant fi de la division grandissante entre les Égyptiens.
Les Américains et les Européens ont conjointement prévenu le gouvernement égyptien qu’il avait une « responsabilité particulière dans la sécurité et le bien-être de tous les citoyens », et que la situation du pays ne pourrait progresser que par un « processus politique pacifique dans lequel tous les partis puissent rivaliser sur un pied d’égalité ».
Pour l’heure, les discussions ont cessé et les appels à manifester des deux camps ont été de nouveau lancés. La crise politique devrait perdurer si aucune des deux parties ne tend la main.
Céline Tabou
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