
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
En France, l’austérité ne s’applique pas aux dépenses de guerre
17 avril 2018, par
En essayant de lancer 12 missiles vers la Syrie, le gouvernement a dépensé autant que pour construire un lycée. Ceci rappelle que l’argent est là pour que la population bénéficie d’un service public doté de moyens humains et financiers suffisants, mais qu’il est utilisé pour faire la guerre au grand bénéfice des patrons de l’industrie de l’armement.
Le gouvernement mène une politique de casse des services publics. C’est une opinion très largement partagée par les syndicats, les fonctionnaires et de nombreux usagers. La suppression de 120.000 postes de fonctionnaires, la perspective de remise en cause du statut du fonctionnaire et le remplacement des agents titulaires par des contractuels soumis à la loi El-Khomri et aux Ordonnances Macron sont le point de départ d’une grande mobilisation.
L’argument invoqué par le gouvernement est d’ordre financier. Il veut réduire les dépenses publiques. C’est un choix politique dicté par une fiscalité de classe. Comme le but est de dédouaner au maximum les plus riches de leur contribution envers l’État qui leur permet de mener leur train de vie, les impôts payés par cette classe sont en baisse. Les recettes diminuent, et par conséquent les dépenses suivent la même tendance.
Mais pour faire la guerre, il n’est pas question d’austérité. Dans la nuit de vendredi à samedi, la France a participé aux bombardements visant la Syrie. Inévitablement doit se poser la question du coût de cette opération.
Pour cette attaque, le président de la République, chef des armées, est responsable de l’ordre qui a permis d’engager des navires de guerre, des bombardiers et des avions d’escorte. L’objectif était de lancer des missiles vers des cibles situées en Syrie.
Concernant les bombardiers, le prix unitaire d’un missile tiré par un Rafale est de 850.000 euros. 9 ont tenté d’atteindre la Syrie.
Le missile naval MdCN tiré depuis les bateaux coûte encore plus cher. Il est dérivé du précédent, et à une portée étendue à 1.000 kilomètres. Selon la loi de Finances 2015, le prix de cette arme de destruction avoisine les 3 millions d’euros. 3 ont été tirés de bateau de guerre. Sachant qu’officiellement 12 missiles ont été tirés au total, cela fait donc un feu d’artifice à 17 millions d’euros. Une expression tout à fait adaptée car fort heureusement, aucune de ces armes n’a pu faire de victime. Tous les missiles Made in France ont été interceptés par la défense anti-aérienne syrienne, explique le gouvernement à Damas. Rappelons que ce bombardement est totalement illégal sur le plan du droit international. La France, tout comme la Grande-Bretagne et les États-Unis sont pourtant signataires de la Charte des Nations-Unies qu’ils ont décidé de piétiner en attaquant un État souverain.
L’échec est dur pour les marchands de canon français, qui comptaient sans doute sur cet acte de guerre pour faire une opération pubiicitaire. En effet, l’attaque contre la Syrie a permis de tester en condition réelle une arme tirée depuis un bateau. Libération du 14 avril précise en effet ceci :
« C’est la première fois que ce type de missile est employé depuis sa mise en service dans les armées françaises », a fait valoir le chef d’état-major français, le général François Lecointre. Paris rejoint ainsi le club fermé des pays disposant, comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Russie, de missiles de croisière embarqués sur des bâtiments de guerre. Ce nouvel armement est « stratégique car cela veut dire qu’à l’avenir les Français pourraient le cas échéant, si la situation chimique se présentait à nouveau, opérer tout seuls », commente François Heisbourg, président de l’IISS (International Institute for Strategic Studies) ». Actuellement, la France tente de vendre à la Pologne des sous-marins équipés de ce missile.
À cela s’ajoute le coût de l’heure du vol du bombardier, l’avion Rafale, 15.000 euros rien que pour l’entretien. En ajoutant le carburant et les autres nécessités, les estimations font état de plus de 30.000 euros. Cela doit être multiplié par le nombre d’avions utilisés sans oublier d’y ajouter d’autres aéroplanes de guerre chargés d’escorter les bombardiers. Et il ne faut pas non plus oublier le prix de l’entretien du bateau qui a visé la Syrie.
Cette attaque est intervenue quelques jours après la visite du prince héritier de la famille régnante en Arabie Saoudite. La France est un des principaux fournisseurs de la coalition sous direction de ce pays qui intervient dans la guerre civile au Yemen. Cette guerre meurtrière a permis à l’industrie française de l’armement de pouvoir tester le char Leclerc en condition de guerre. Vendu à prix d’or, ce blindé est utilisé par l’armée des Emirats arabes unis. C’est le seul client à l’export de ce modèle de char.
Rappelons aussi que lors de ces visites dans d’autres pays, le président de la République agit aussi comme un VRP pour vendre des armes. C’est l’affaire du Rafale, un avion invendable ailleurs qu’en France que Paris tente de faire acheter par l’Inde après l’échec retentissant d’une telle tentative au Brésil.
C’est donc une différence de traitement manifeste au bénéfice de l’industrie de l’armement. Avec tout l’argent dépensé pour lancer 12 missiles vers la Syrie, il y a de quoi financer la construction d’un lycée notamment. L’austérité en France ne s’applique pas aux marchands de canon.
M.M.
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Messages
17 avril 2018, 07:53, par Maillot Joseph Lucay
La lutte pour faire respecter les droits fondamentaux de l’humanité n’a pas de prix .Si les américains avaient fait ce raisonnement pendant les deux premières guerres mondiales , je me demande quelle aurait été l’avenir de la France. Elle serait probablement devenu allemande . Nous devons donc remercier nos alliés d’avoir dépensé sans compter pour venir nous aider même s’ils ont tiré un énorme profit de leur généreux soutien .
Je pense que demain les survivants Syriens qui étaient menacés par l’utilisation des armes chimiques , accueilleront comme leurs bienfaiteurs ceux qui auront supprimé cette menace chimique et les remercieront en conséquences en leur permettant de participer à la reconstruction de leur pays.
Il semblerait que la Syrie est un pays disposant d’importantes réserves pétrolières et autres ressources naturelles , ceux que les français américains et anglais ont dépensé dans leur frappes sera probablement récupéré après la guerre même si ce n’était pas le but principal des opérations. La guerre a toujours un prix mais les vainqueurs ont toujours leur butin d’une manière ou d’une autre ..