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Guerre civile en Libye
5 mars 2011, par
Au 18ème jour de la révolte contre le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, la capitale libyenne est le théâtre de nouveaux heurts entre les pro et les anti-Kadhafi. L’opposition au pouvoir dans l’Est du pays tente de récupérer Tripoli, encore tenu par les forces alliées de Mouammar Kadhafi.
Le chef libyen et ses proches pourraient être tenus pour responsables des crimes commis par leurs forces de sécurité, a annoncé jeudi 3 mars le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo. Ce dernier a ajouté que la CPI devrait délivrer ses mandats d’arrestation dans quelques mois.
Enquête sur la répression contre les manifestants
Samedi 26 février, une résolution adoptée par le Conseil de sécurité des Nations Unies a saisi la CPI pour qu’elle enquête sur la répression meurtrière des manifestations en Libye, qui a fait des centaines de morts depuis la mi-février. « Les attaques systématiques et généralisées qui se commettent en Jamahiriya arabe libyenne contre la population civile pourraient constituer des crimes contre l’humanité », avait déclaré le Conseil de sécurité.
Suite à cette requête, le procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno Ocampo, a annoncé lors d’une conférence de presse à La Haye, au cours de laquelle il a confirmé l’ouverture d’une enquête sur de possibles crimes contre l’humanité perpétrés par le régime du dirigeant libyen Mouammar Qadhafi, qu’« il n’y aura aucune impunité en Libye ».
À La Haye, la CPI a annoncé, « nous avons identifié certains individus ayant de facto ou formellement autorité sur les forces de sécurité qui sont présumées avoir commis ces crimes. Il s’agit de Mouammar Kadhafi et de son cercle rapproché, y compris certains de ses fils, qui avaient ce pouvoir de facto. Il y a aussi certains individus ayant une autorité formelle ». Le procureur a énoncé les chefs d’accusation pour des incidents au cours desquels « des manifestants pacifiques auraient été attaqués par des forces de sécurité » : à Benghazi le 15 février, à Aal-Bayda, Derna et Zenten le 16 février ainsi qu’à Tripoli le 20 février a indiqué “L’Humanité”.
Luis Moreno Ocampo a également souhaité mettre en garde les responsables de l’opposition, pour leur rappeler qu’ils pourraient aussi faire l’objet d’enquêtes et de poursuites internationales « en cas d’accusations contre eux ». « Personne n’a l’autorité pour attaquer et massacrer des civils », a-t-il fermement insisté.
Affrontements entre insurgés et loyalistes
L’opposition contrôle actuellement l’est du pays et tente de progresser vers l’Ouest, afin de stopper une éventuelle attaque de l’armée régulière du colonel Mouammar Kadhafi. Au même moment, des opposants au régime tentaient de manifester à Tripoli. En effet, des appels ont été lancés pour profiter de la prière du vendredi pour marcher dans la capitale, mais des affrontements ont opposé une centaine de manifestants scandant des slogans contre le régime aux forces de l’ordre.
Les forces de sécurité ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les protestataires, selon des témoins cités par l’Agence France Presse. Sur la place Verte, dans le centre-ville de la capitale, une centaine de pro-Kadhafi ont manifesté leur soutien au « Guide de la révolution », selon un journaliste de l’AFP.
Des heurts sporadiques ont ensuite eu lieu entre des petits groupes de manifestants pro et anti-Kadhafi, sans pour autant déclencher des affrontements plus violents et massifs. Les forces de l’ordre bouclaient le secteur, dispersant des manifestants sortis dans les rues en criant « Kadhafi est l’ennemi de Dieu », mais elles sont cependant restées en retrait sans intervenir, tirant simplement en l’air. « C’est la fin pour Kadhafi. C’est terminé. Quarante années de crimes sont terminées », a déclaré un manifestant, Faragha Salim, à Reuters.
Céline Tabou
La France, les USA et les opposants de l’Est libyen refusent le plan de paix
Jeudi, le président Chavez a proposé un plan de paix : « Et si au lieu d’envoyer des marines et des avions, nous envoyions une mission de bonne volonté pour aider à ce que nos frères cessent de s’entretuer ? », avait-il déclaré, lors d’un échange avec Mouammar Kadhafi. Le chef de l’État libyen lui aurait répondu en qualifiant de « très positive la nomination d’une commission internationale humanitaire de paix ».
Du côté de l’Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA), un premier soutien s’est manifesté avec l’Équateur. Ricardo Patinole, ministre des Affaires étrangères de l’Équateur, a rappelé que son pays soutenait la proposition d’Hugo Chavez et que les chefs de la diplomatie des pays membres de l’Alba « écouteraient certainement les propositions du gouvernement vénézuélien au sujet de la Libye » pendant leur réunion de vendredi. Le président équatorien Rafael Correa s’est dit jeudi opposé à toute intervention militaire étrangère en Libye.
Pour leur part, les États-Unis ont écarté ce jeudi cette offre de médiation internationale : « On n’a pas besoin d’une commission internationale pour dire au colonel Kadhafi ce qu’il doit faire pour le bien de son pays et de son peuple », c’est-à-dire s’en aller, a réagi Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine.
Ce jeudi, Barack Obama a réaffirmé que le monde entier était « révolté » par la violence contre les Libyens, et réitéré son appel au dirigeant Mouammar Kadhafi à « partir », en prévenant que les États-Unis examinaient « toutes (leurs) options » dans cette crise.
En Europe, la France a également rejeté « toute médiation permettant au colonel Kadhafi de se succéder à lui-même », selon une déclaration du ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé.
Quant à l’Italie, l’ancienne puissance coloniale, elle a jugé « très difficile » que la communauté internationale puisse l’accepter, car « la substance de cette proposition semble être le maintien au pouvoir de (Mouammar) Khadafi », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini sur la chaîne Rai3.
• Demain à 13h, Nassimah Dindar dans Face à l’info sur Antenne Réunion.
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