
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Irak
Grand pèlerinage sous le regard de l’armée d’occupation
23 avril 2003
Des centaines de milliers de fidèles convergent pour leur grand pèlerinage de Kerbala, qui ressemble aussi à une démonstration visant à réclamer une place dirigeante pour les chiites dans le futur gouvernement irakien.
La ville de Kerbala s’apprête à accueillir une foule sans précédent pour un pèlerinage religieux jusque-là contrôlé par l’État irakien, qui va sans doute se transformer en démonstration de force pour des chiites en quête de reconnaissance politique. La célébration atteint son apogée hier et aujourd’hui dans cette ville du centre de l’Irak parmi les plus saintes du chiisme, où l’on parle de millions de visiteurs et où l’exaspération à l’égard de la présence américaine se fait déjà entendre.
Des centaines de milliers de personnes ont déjà pris la route depuis plusieurs jours, pour aller célébrer le martyre de Hussein, troisième imam et petit-fils de Mahomet, mort en 680 et enterré à Kerbala. Car pour la première fois, les chiites d’Irak peuvent se rendre dans le saint des saints à pied, comme le recommandent leurs religieux. Avant, ils étaient refoulés par la sécurité de l’ancien régime, qui craignait les grands rassemblements chiites, largement surveillés par d’omniprésents agents en civil.
Ils célèbrent le 40ème jour suivant le martyre d’Hussein, décapité lors de la grande bataille de Kerbala contre le califat des Omeyyades. Ce sera aussi pour eux l’occasion de montrer le poids, démographique et politique, d’une communauté majoritaire, frappée de décennies d’ostracisme et aujourd’hui désireuse d’occuper le rôle qui lui paraît dévolu sur une scène politique à reconstruire.
Des dirigeants chiites tels l’ayatollah Mohamed Baqer Al-Hakim, chef de l’Assemblée suprême de la révolution islamique en Irak (ASRII), ont d’ailleurs appelé les fidèles à venir, pour soutenir « un régime politique [garantissant] liberté, indépendance et justice pour tous les Irakiens sous le règne de l’islam » et exprimer leur « rejet de toute domination étrangère ». Ce dignitaire exilé depuis plus de 20 ans à Téhéran représente la mouvance islamiste et est considéré comme le protégé des Iraniens.
Depuis la chute de Saddam Hussein, d’innombrables pèlerins font la route, certains depuis près de deux semaines, de Bagdad à 100 kilomètres au Nord, et surtout du grand Sud chiite, y compris Bassorah, à quelque 500 kilomètres. Jeunes, vieux, en tenue occidentale ou en djellabah, femmes en noir... une foule portant les drapeaux verts ou noirs du chiisme, marche à vive allure sous un soleil de plomb, débordant sur la voie au trafic ralenti. La plupart du temps sans bagage, ou chargés au plus d’un sac de plastique ou d’un cabas posé sur la tête des femmes, ils avancent en groupe, se frappant la poitrine, se lamentant de « Oh Hussein ! » ou chantant des « Hussein bien-aimé ».
Sur le parcours, ils sont accueillis sous des tentes de fortune en branches de palmier plantées dans les champs, ou en ville dans des échoppes qui font portes ouvertes. Autant de "gîtes d’étape" tendus de calicots noirs avec citations du Coran ou à la gloire d’Hussein, et portraits du martyr, installés par des nuées de bénévoles encadrés par un puissant clergé. Les marmites pleines de riz et de lentilles fument, donnant parfois au tout des airs de kermesse, tandis que des pèlerins se rafraîchissent au bord des rivières.
Sur la route, ils croisent parfois des colonnes de blindés américains. Les militaires américain, déjà peu visibles aux abords des villes saintes sensibles, disent vouloir rester d’autant plus discrets pour ce rendez-vous religieux de Kerbala, où les voix des dignitaires et d’une part de la rue dénoncent déjà haut et fort « l’occupation étrangère ».
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)