Des pays d’Amérique latine solidaire des Palestiniens

30 décembre 2008

De nombreux pays latino-américains ont condamné dimanche les raids aériens israéliens sur la Bande de Gaza, tout en appelant à des pourparlers immédiats entre Israël et la Palestine pour mettre un terme à la violence.

Le gouvernement cubain a affirmé, dans une déclaration publiée dimanche par la presse cubaine, que c’était un acte de génocide de la part du gouvernement israélien et qu’il a violé la plupart des principes du droit international et la charte des Nations Unies. Cuba a également appelé la communauté internationale à condamner les attaques et demandé un cessez-le-feu immédiat. Le pays a réaffirmé sa solidarité avec le peuple palestinien.
Le gouvernement vénézuélien a exprimé sa « solidarité avec le peuple palestinien » et accusé le gouvernement du président américain George W. Bush d’être le « seule complice » des Israéliens. Le Venezuela a aussi manifesté sa « profonde indignation » à cet égard, en qualifiant les attaques de « criminelles ». Il a demandé aux Nations Unies d’« utiliser son autorité et de mettre en application les résolutions en faveur du peuple palestinien et contre la violence du gouvernement israélien ».
Le ministère argentin des Affaires étrangères a appelé, dans une déclaration, à ouvrir de nouveaux pourparlers, en exprimant « sa profonde tristesse contre les actes violents, qui ont plongé encore une fois le Moyen-Orient et la Bande de Gaza dans le deuil ». L’Argentine a demandé à Israël de « cesser le bombardement » et de « préserver en permanence et autoriser l’afflux normal d’approvisionnements et d’autres services pour satisfaire les besoins d’urgence de la population à Gaza ».
Pour sa part, le président nicaraguayen Daniel Ortega a demandé dimanche au gouvernement israélien d’arrêter ses « actes criminels » à Gaza. Il a par ailleurs critiqué les pays comme les Etats-Unis et Israël, qui « dépensent (monnaie) pour détruire des autoroutes, tuer des enfants et des familles entières en Irak et en Afghanistan, au lieu d’investir dans le développement de tous les peuples ».
Les pays membres du Marché commun du Sud (Mercosur), qui regroupe l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay, ont également critiqué dimanche la « montée de la violence » dans la région et le bombardement israélien du territoire palestinien.
De son côté, le président chilien Michelle Bachelet a « véhément » condamné les attaques et exprimé ses profondes inquiétudes au sujet de la violence dans la région, alors que le gouvernement brésilien a demandé à Israël et au Hamas palestinien de cesser les hostilités et d’entamer un dialogue.


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