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La politique d’Ariel Sharon
20 avril 2004
Dans son édition d’hier, notre confrère “l’Humanité” analyse les conséquences de l’assassinat du chef du Hamas par les colonialistes israéliens.
Soixante-douze heures après avoir obtenu un blanc-seing de Washington et reçu entre-temps l’aval de Londres à la suite de la rencontre Bush-Blair de vendredi pour son plan unilatéral dit de "règlement du conflit", Ariel Sharon a confirmé sa fuite en avant dans la politique du pire en faisant assassiner Abdelaziz Al Rantissi, le successeur à la tête du Hamas de cheikh Yacine, supprimé il y a quelques semaines dans les mêmes conditions. Ce recours à la terreur d’État, à l’assassinat sans autre forme de procès de dirigeants islamistes, sans se soucier des dégâts collatéraux (victimes civiles palestiniennes qui ont eu le malheur de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment), éclaire une stratégie qui vise à jouer la carte du pourrissement pour justifier en fait le maintien de la mainmise israélienne sur la plus grande partie des territoires occupés.
Sharon fait monter délibérément les tensions pour exacerber les divisions entre Palestiniens et imposer son plan unilatéral prévoyant un retrait de Gaza contre des annexions de territoires en Cisjordanie. Alors que précisément un mouvement en faveur d’une "lutte non violente" rencontrait chez les Palestiniens davantage d’écho ces dernières semaines (voir “l’Humanité hebdo” des 18 et 19 avril), il donne du grain à moudre aux partisans de l’affrontement, à ceux qui justifient ou organisent les attentats suicides. Abandonner une bande de Gaza ingérable, où l’émotion suscitée par les assassinats israéliens conforte les plus ultras, est un cadeau empoisonné.
Le Hamas qui avait déjà répondu à l’assassinat de cheikh Yacine, en plaçant Rantissi, considéré comme un dur parmi les durs du mouvement, à sa tête, a promis une escalade. Il a annoncé qu’il s’était donné un nouveau dirigeant dont il ne révélera pas l’identité pour éviter qu’il ne soit à son tour liquidé. Et sa branche armée a prôné "un volcan de vengeance".
En Cisjordanie, le Premier ministre israélien entend profiter aussi de la déstabilisation des Palestiniens favorables à une issue négociée pour confirmer une logique qui débouche non sur l’émergence d’un État palestinien mais au mieux sur celle de bantoustans, dont la gestion relèverait comme celle de la bande de Gaza "autonome" de la mission impossible.
On comprend l’impasse que constitue pareille fuite en avant pour la paix dans la région. D’autant qu’un ministre israélien, Gideon Ezra, affirmait hier (NDLR - dimanche) qu’Israël pourrait y étendre ses opérations de liquidation. Il a ainsi menacé explicitement Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas basé à... Damas, d’un "sort identique" à celui d’Al Rantissi.
Washington et Londres en appuyant, de fait, pareille orientation, sous prétexte de lutte antiterroriste, rajoutent de d’huile sur le brasier régional. L’Union européenne semble, elle, déterminée à crier "casse-cou" et à faire entendre une autre approche sans pour autant cependant aller jusqu’à dénoncer les soutiens de Bush et de Blair. Javier Solana, son haut représentant pour la politique extérieure, et de nombreux ministres des Affaires étrangères de l’UE ont condamné la liquidation de Rantissi. Le ministre belge des Affaires étrangères, Louis Michel la qualifiant même "d’acte inadmissible". Tout comme Kofi Annan qui a rappelé que seule une solution réellement négociée entre les deux parties pouvait déboucher sur la paix.
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