
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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Irak
Des volontaires affluent de tout le Moyen-Orient pour lutter contre l’invasion du pays
7 avril 2003
Dans un article paru dans ’le Soir’ que nous reproduisons ci-après avec des inter-titres de ’Témoignages’, l’envoyé spécial du quotidien belge à la frontière jordano-irakienne décrit sa rencontre avec un groupe de volontaires, candidats à des actions suicides pour riposter à l’invasion de l’Irak par les armées américaines et britanniques. Loin des clichés les présentant comme des exaltés fanatiques, ces personnes venues de tout le Moyen-Orient estiment faire leur devoir en étant prêtes à mourir « pour défendre la terre arabe ». Ces volontaires laissent derrière eux une famille, un travail, et ils ont l’air d’avoir bien réfléchi avant de prendre leur décision. On peut toujours les juger et les critiquer, voire les dénoncer comme ’terroristes’ et ’criminels’, mais il faut d’abord essayer de comprendre ce qui se passe dans leur tête pour qu’ils en arrivent à de telles extrémités.
Âgé de quarante deux ans, père de six enfants et Palestinien originaire de Jénine, Basser El Hamer a quitté Amman vendredi matin pour Bagdad où il compte s’engager dans les "Fedayin de Saddam", une milice d’irréguliers harcelant les troupes anglo-américaines. Aux côtés de ce menuisier, une vingtaine d’autres candidats au suicide ont pris place dans un vieil autocar datant du début des années soixante-dix : des Irakiens, quelques Jordaniens, mais surtout des Palestiniens. Certains de ceux-ci viennent directement de villes de Cisjordanie récemment réoccupées par l’État hébreu. Profitant de l’autorisation de visiter leur famille que leur a accordée Israël, ils ont pris contact avec l’ambassade d’Irak à Amman et sont devenus de nouveaux "Fedayin".
« À Jénine, nous avons baptisé la place centrale de notre camp de réfugiés du nom du colonel et martyr Ali Jaafar el Nahmani (NDLR - le premier kamikaze irakien). Ce n’est pas un hasard car tous les Palestiniens ressentent profondément ce que vivent les Irakiens. Comme eux, ils sont prêts à mourir pour défendre la terre arabe », affirme Basser El Hamer.
Mille kilomètres séparent Amman de Bagdad. En taxi, il faut compter dix heures. Dans un autocar aussi poussif que le nôtre, au moins quinze. Plongés dans leurs pensées, la plupart des kamikazes sont silencieux. Certains dorment. En regardant défiler l’autoroute écrasée sous le soleil menant vers le poste frontière irakien d’El Karameh, Nabil (un ouvrier jordanien âgé d’une trentaine d’années) confie qu’il a abandonné son travail d’un jour à l’autre en apprenant l’encerclement de Bagdad par les Américains. « Mes patrons ne m’ont pas payé les sept cents dinars jordaniens (NDLR - environ cent euros) qu’ils me doivent mais je m’en moque. De toute façon qu’est-ce que j’en aurai à faire lorsque je serai mort ? ».
Aucun de ces volontaires ne fait penser aux exaltés scandant des slogans à la gloire de Saddam Hussein devant les caméras de télévision étrangères. Que du contraire : ces hommes sont calmes, déterminés et fatalistes. Tous déclarent être persuadés qu’ils vont mourir mais ils affirment aussi qu’ils ne le font pas pour Saddam. « Dans notre groupe, personne n’est affilié au Baas (NDLR - le parti unique irakien) et nous n’avons rien à voir avec les gouvernements arabes corrompus qui se sont couchés devant les Américains », assène Sater Makel Al Mahmud, un Jordanien plus volubile que ses compagnons. « C’est l’honneur des Arabes que nous voulons laver. Nous nous nous sentons tous Irakiens ».
Selon plusieurs services de renseignements occidentaux, les officiels irakiens exagéreraient en prétendant que six mille kamikazes arabes se sont engagés dans les rangs des "Feddayin de Saddam".
Pour l’heure, exception faite des exilés irakiens qui sont rentrés chez eux pour défendre leur pays, on ne compterait pas plus d’un millier de kamikazes étrangers. Des Syriens, des Yéménites, des Soudanais, des Jordaniens et des Palestiniens. La plupart de ces derniers ont été recrutés au Liban par le colonel Mounir Makdah, un chef militaire du Fatah basé dans le camp de réfugiés d’Ein el Hiloueh (Liban) d’où il dirige une milice hostile à Yasser Arafat.
Mais Bassir El Hamer et ses amis jurent qu’ils n’ont rien à voir avec tout cela. Ils refusent d’ailleurs de transformer leur sacrifice annoncé « en un spectacle de propagande politique. Nous n’allons pas affronter un ennemi supérieurement armé pour la gloriole ou pour la prime que promet le Baas », lâche Adi un jeune ingénieur ténébreux qui aura au moins fumé deux paquets de cigarettes en une matinée. « Nous le faisons parce qu’il faut le faire ».
Après six heures de route, arrivée à El Rouecheid, la dernière petite ville avant l’Irak. Pour leur dernier repas avant l’inconnu, les "Feddayin" se retrouvent autour d’un fassoulyeh, un plat de haricots en sauce mélangés à du riz et à des vermicelles.
Mounhal Al Turk, le directeur palestinien de la cantine populaire où ils se sont installés, s’est joint à eux. Loin des caméras des chaînes de télévision américaines qui campent en ville depuis deux semaines dans l’espoir de filmer les unités spéciales de leur pays basées un peu plus loin.
Le repas est triste. La tension est palpable. Avant de quitter ses hôtes, Al Turk les embrasse chacun à son tour car une fois passé la frontière, nul ne sait ce qu’il adviendra d’eux.
Les États-Unis n’auront pas l’autorité légale pour piller le pétrole irakien |
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La législation internationale n’autorisera pas une éventuelle administration américaine en Irak à accorder d’importants contrats à des sociétés américaines pour moderniser et gérer les vastes ressources pétrolières du pays, a affirmé jeudi un haut responsable des Nations Unies.
En vertu des Conventions de Genève, une force d’occupation ne peut se charger que des opérations administratives quotidiennes, à moins que le Conseil de sécurité de l’ONU n’en décide autrement, selon Mark Malloch Brown, administrateur du Programme de développement des Nations unies. Un occupant n’est pas habilité à modifier la Constitution d’un pays ou à engager des contrats à long terme, tels que les contrats courant sur 10 à 20 ans dont les entreprises pétrolières ont besoin. Le secrétaire d’État américain Colin Powell a affirmé jeudi que le rôle central dans la reconstruction de l’Irak devait revenir aux États-Unis, et non aux Nations Unies. Les patrons français, eux, ne veulent pas se contenter des miettes de l’énorme gâteau. Fin mars, le MEDEF a mis en place avec le ministère de l’Économie un groupe de travail d’une dizaine de personnes. Objectif selon Bercy : « Voir comment les entreprises françaises pourront revenir à Bagdad ». Depuis l’adoption du programme "Pétrole contre nourriture" en 1996, la France a su se faire sa place en Irak. Pas moins de 660 millions d’euros de produits ont été exportés en 2001 vers les marchés irakiens, 474 millions en 2002. Et les entreprises françaises, très présentes sur les secteurs de l’automobile, des machines agricoles et des groupes électrogènes, n’entendent pas en rester là. Le véritable jackpot en Irak, ce seront les chantiers de reconstruction des écoles et des routes endommagées par la guerre, et évidemment la modernisation des infrastructures pétrolifères. |
Nouvelles marches pour la paix |
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Aux cris de « Pas de guerre pour le pétrole » quelque 1.000 manifestants ont défilé hier dans le centre-ville de Djakarta pour exiger l’arrêt immédiat de la guerre en Irak. La plupart des manifestants étaient des membres du parti Golkar, parti au pouvoir pendant les 32 ans de dictature de l’ancien président Suharto et deuxième formation politique d’Indonésie. « Nous demandons au gouvernement d’être plus actif pour faire pression sur l’Amérique et ses alliés pour qu’ils retirent leurs forces de l’Irak », a déclaré Akbar Tandjung, dirigeant du parti Golkar. Le défilé, composé en majorité de femmes et d’enfants, a fait une pause devant le bâtiment des Nations unies à Djarkarta avant de se disperser.
Samedi, plus d’un millier de personnes ont défilé samedi dans les rues de Londres pour protester contre la guerre en Irak, à l’appel de la coalition "Stop the War" soutenue par les syndicats étudiants, le parti écologiste et l’Association musulmane de Grande-Bretagne. En scandant « Pas de guerre, plus de mensonges », les manifestants ont relié l’un des bâtiments de la BBC à l’ambassade des Etats-Unis à Londres. Le service public d’information britannique est accusé de partialité dans sa couverture de la guerre. En Grèce, près de 3.000 personnes se sont rassemblées samedi dans le centre-ville de La Canée, en Crète, à 10 kilomètres de la base aéronavale de Souda qui accorde des facilités aux navires américains. En Allemagne, l’un des pays les plus farouchement opposés à la guerre en Irak, quelque 2.000 personnes se sont rassemblées samedi devant le quartier général des forces armées américaines en Europe, à Heidelberg. En France, environ 1.600 personnes, selon la police, et 3.500, selon les organisateurs, ont manifesté samedi dans le centre de Grenoble. Quelque 800 personnes ont également défilé dans les deux principales villes d’Alsace, Mulhouse et Strasbourg. À Copenhague, un millier de Danois ont constitué samedi une chaîne humaine autour des ambassades des États-Unis, de Grande-Bretagne et d’Espagne. Par ailleurs, plusieurs milliers de personnes ont manifesté en Afrique du Sud, dans des rassemblements distincts, demandant à l’industrie d’armement sud-africaine la rupture de tout contrat avec les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne. |
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