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Lutte contre la matérialisation du colonialisme
6 juillet 2004
Le député arabe israélien Azmi Bichara a indiqué samedi 3 juillet avoir commencé une grève de la faim pour protester contre la barrière de séparation que l’État juif érige en Cisjordanie.
Azmi Bichara a indiqué qu’il avait commencé cette épreuve samedi matin pour "attirer l’attention de l’opinion publique mondiale et du monde arabe sur le crime qui est en train d’être commis avec la construction de ce mur, particulièrement à Jérusalem". Par ce geste, il souhaite montrer l’étendue "des dégâts graves et des souffrances terribles" infligées par le mur à "des milliers de personnes".
"Jusqu’à présent, nous avons tout fait : manifestations, recours en justice, et nous sommes même allés à La Haye, mais tout cela nous a mené dans une impasse", a-t-il dit. Il met l’accent sur une manœuvre des colonialistes israéliens. Ces derniers affirment qu’ils veulent se retirer de Gaza, mais pendant ce temps, la construction du mur se poursuit, il "a pris des dimensions monstrueuses, séparant des frères et des familles". "Pendant qu’ils parlent de se retirer de Gaza, ils imposent de manière unilatérale des frontières à la Cisjordanie", a-t-il ajouté.
Né en 1956, Azmi Bichara, qui s’est fait transplanter un rein, a indiqué qu’il continuerait cette grève "aussi longtemps qu’(il le pourrait) physiquement". Son action l’amène à ne pas assister au débat parlementaire du l’assemblée israélienne, la Knesset.
Condamnée par la communauté internationale, la barrière, qui mord par endroits profondément en Cisjordanie, est qualifiée de "mur de l’apartheid" par les Palestiniens, alors que les colonialistes israéliens qui dirigent le pays affirme qu’il s’agit d’une "clôture antiterroriste" destinée à empêcher des attentats sur son sol.
La détermination sans faille de Marwan Barghouti
Condamné le 24 mai dernier cinq fois à la prison à vie et assorti d’une peine de sûreté de quarante ans, le dirigeant du Fatah et député palestinien est le symbole de la lutte contre l’occupation mais aussi du dialogue et de la paix.
La condamnation, le 24 mai, de Marwan Barghouti, dirigeant du Fatah pour la Cisjordanie et député membre du Conseil législatif palestinien, à cinq peines de prison à vie, assorties d’une peine de sûreté de quarante ans, est l’application inique d’une loi non écrite, celle de l’occupation, celle du plus fort sur le plus faible, celle qui confond à dessein résistance et terrorisme.
L’Histoire du 20ème siècle regorge d’exemples de ce type. Nelson Mandela n’était-il pas un terroriste aux yeux des tenants de l’apartheid, en Afrique du Sud ? Les combattants algériens qui luttaient pour l’indépendance n’étaient-ils pas des terroristes aux yeux de la France coloniale ? Tout comme les résistants qui luttaient contre le nazisme.
"L’Intifada triomphera", a clamé Barghouti en faisant le "V" de la victoire alors qu’il était emmené hors du tribunal. À son entrée dans la salle, avant qu’on ne lui ôte les menottes, il avait déclaré : "Notre peuple triomphera et nous vaincrons l’occupation". "Peu m’importe que je sois condamné à une peine de prison à vie, ou à dix ou cinquante peines, ma liberté arrivera quand prendra fin l’occupation", a-t-il ajouté.
Arrêté par l’armée israélienne le 15 avril 2002, à Ramallah (Cisjordanie), Marwan Barghouti a subi la torture, l’isolement, les mauvais traitements. Cette arrestation s’est faite au mépris de toutes les règles internationales, bilatérales, et de l’immunité des parlementaires de par le monde. Autant de raisons pour lesquelles Marwan Barghouti n’a jamais reconnu la compétence du tribunal de Tel-Aviv pour le juger, celui-ci étant, selon lui, un tribunal "d’occupation".
À travers Marwan Barghouti, c’est bien évidemment la question de l’ensemble des prisonniers politiques détenus en Israël qui est posée. Ils seraient près de 8.000 actuellement incarcérés. "Ces trois dernières années ont été les plus dures pour les prisonniers depuis 1967", souligne Issa, responsable de l’association des prisonniers politiques palestiniens, "l’utilisation de la torture est systématique et, surtout, nous subissons des attitudes sadiques". "Non seulement ils torturent, non seulement ils enferment des jeunes de moins de dix-huit ans, mais en plus ils n’hésitent pas à arrêter nos mères ou nos sœurs pour obtenir plus d’informations", insiste Issa.
Surtout, Israël ne reconnaît pas le statut de prisonniers de guerre et encore moins de prisonniers politiques à ces militants incarcérés, certains depuis quinze ans. En vertu de quoi les gouvernements israéliens successifs estiment que les conventions de Genève ne s’appliquent pas aux territoires palestiniens. Issa évoque les arrestations collectives, après l’offensive israélienne de mars 2002, l’ouverture de camps près de Ramallah, Tulkarem, Naplouse, "l’utilisation de chiens pour terrifier les gens" les humiliations, les perquisitions.
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