
Hommage à la femme de Bruny PAYET
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Les crimes commis par les armées d’occupation
4 mai 2004
La publication de photos révélant au monde des actes barbares et dégradants perpétrés par les armées américaines et britanniques d’occupation en Irak a suscité l’indignation de l’opinion. Et pour cause. (voir en page 7 la lettre du Père René Payet) Les dirigeants de ces deux pays ont prétendu envahir le pays pour libérer le peuple irakien de la dictature de Saddam Hussein. Or, ce sont ces donneurs de leçons en matière de droits humains qui sont pris en flagrant délit de torture. Certains estiment que les photos sont truquées, d’autres affirment qu’elles constituent « la partie émergée de l’iceberg ». Mais au-delà de la polémique, des faits existent. Ils sont relatés dans un rapport publié par Amnesty International publié le 18 mars dernier. Nous reproduisons ci-après des extraits concernant les conditions de détention et les actes de torture.
Un an après l’invasion de l’Irak par la coalition dirigée par les États-Unis, la situation des droits humains reste critique. Immédiatement après la chute de Saddam Hussein en avril 2003, les Irakiens ont dû faire face à une réalité nouvelle : pillages généralisés, criminalité et violences, effondrement des institutions et chômage de masse. Alors qu’elles tentaient de prendre le contrôle du pays et de rétablir l’ordre, les forces de la coalition ont commis de graves violations des droits fondamentaux. Elles ont recouru à la force de façon excessive ou injustifiée et provoqué ainsi la mort de civils. Elles ont également placé des milliers de personnes en détention sans inculpation dans des conditions éprouvantes et torturé ou maltraité des détenus, avec parfois des issues fatales.
L’immense prison d’Abou Ghraib, au Sud-Ouest de Bagdad, était le centre de détention le plus redouté sous le gouvernement précédent. Cet établissement a pris le nom officiel de Centre de détention de Bagdad, mais presque rien d’autre n’a changé. Les familles des détenus attendent toujours à l’extérieur des nouvelles de leurs proches et les avocats sont refoulés. (...)
L’APC a publié une liste de 8.500 prisonniers sur un site Internet. La plupart d’entre eux sont incarcérés pour des raisons de "sécurité" ou maintenus en détention illimitée sans inculpation car ils sont considérés comme des "terroristes présumés". Les familles qui attendent devant la prison d’Abou Ghraib affirment que leurs proches ont, dans la plupart des cas, été arrêtés au cours de rafles effectuées sans discernement.
(...) Dans les prisons et centres de détention de la coalition - comme le camp Cropper à l’aéroport international de Bagdad (fermé en octobre), la prison d’Abou Ghraib et les centres de détention de l’aéroport de Habbaniya et d’Oum Qasr, bon nombre de prisonniers sont systématiquement privés de tout contact avec un avocat et leurs proches. Par ailleurs, ils ne peuvent bénéficier d’aucune forme de réexamen judiciaire du bien-fondé de leur détention. Certains sont détenus ainsi depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, d’autres ont apparemment été maintenus en détention au-delà de la période de quatre-vingt-dix jours à l’issue de laquelle un réexamen judiciaire doit avoir lieu. Dans certains cas, les forces de la coalition auraient tardé à appliquer des décisions de remise en liberté prononcées par des juges. Amnesty International a également effectué des recherches sur cette question.
Dans la pratique, les personnes détenues par les forces de la coalition disposent de garanties inférieures à celles accordées aux personnes détenues par les autorités irakiennes. (...)
Les conditions carcérales sont éprouvantes dans de nombreux centres de détention. Des informations non confirmées ont fait état de grèves de la faim et de mutineries. L’APC a reconnu que trois prisonniers avaient été tués et huit autres blessés lors d’une révolte dans la prison d’Abou Ghraib le 24 novembre 2003. (...)
La torture : une arme des occupants
Au début du mois d’avril 2003, Abdallah Khudhran al Shamran, un ressortissant saoudien, a été arrêté à Al Rutba par des soldats américains et leurs alliés irakiens alors qu’il venait de Syrie et se rendait à Bagdad. Il a affirmé que les soldats l’ont emmené dans un lieu non identifié où ils l’ont battu et lui ont administré des décharges électriques. Il aurait également été suspendu par les pieds et aurait eu le pénis attaché ; on l’aurait également privé de sommeil. Il a été transféré dans un hôpital de campagne à Oum Qasr au bout de quatre jours de détention. Abdallah al Shamran a été relâché après avoir été interrogé, mais son passeport et son argent ne lui ont pas été restitués. Après s’être adressé à un soldat britannique, il a été emmené dans un autre centre de détention puis transféré dans un hôpital militaire de campagne où il a de nouveau été interrogé et torturé. Cette fois, on l’aurait laissé en plein soleil pendant une longue période, enfermé dans un container et menacé d’exécution.
En 2003, de nombreuses informations ont fait état d’actes de torture et de mauvais traitements imputables aux troupes de la coalition. Pendant les premières semaines de l’occupation, des personnes détenues dans des tentes ont souffert de la chaleur extrême et manqué d’eau. Les installations sanitaires étaient insuffisantes et de simples tranchées tenaient lieu de toilettes. Les prisonniers n’avaient pas de vêtements de rechange et étaient privés de livres et de journaux, ainsi que de radio ou de matériel d’écriture. Au cours de l’année écoulée, des détenus se sont plaints d’avoir été systématiquement soumis à un traitement cruel, inhumain ou dégradant au moment de leur interpellation et pendant les premières vingt-quatre heures de leur détention. Les menottes en plastique utilisées par l’armée américaine étaient inutilement douloureuses. Des anciens prisonniers ont affirmé qu’ils avaient été contraints de rester allongés, face contre terre, les mains attachées par des menottes, les yeux bandés ou avec une cagoule sur la tête. Ils ont ajouté qu’ils avaient été privés de nourriture et d’eau et qu’ils n’étaient pas autorisés à se rendre aux toilettes.
De nombreux détenus ont affirmé qu’ils avaient été torturés et maltraités par des soldats américains et britanniques au cours de leur interrogatoire. Citons parmi les méthodes décrites la privation de sommeil, les coups, le maintien prolongé dans des positions inconfortables (parfois combiné à une musique assourdissante), le port prolongé d’une cagoule et l’exposition à de très fortes lumières. Pratiquement aucune allégation de torture ou de mauvais traitements n’a fait l’objet d’une enquête idoine.
Des morts sous la torture
- Huit Irakiens arrêtés le 14 septembre 2003 par des soldats britanniques du camp Steven à Bassora auraient été torturés. Ces hommes travaillaient dans un hôtel de la ville où des armes auraient été trouvées. Baha al Maliki, réceptionniste de l’hôtel, est mort trois jours plus tard en détention. Son corps ensanglanté présentait apparemment des contusions importantes. Kefah Taha, admis à l’hôpital dans un état grave, souffrait d’insuffisance rénale et présentait des contusions étendues.
- En février 2004, au cours d’une audience sur la mort de Najem Saadoun Hattab, survenue en juin 2003 dans le centre de détention du camp Whitehorse, à proximité de Nassiriyah, un ancien membre des Marines américains a déclaré que les prisonniers qui n’étaient pas coopératifs, et même parfois ceux qui l’étaient, étaient souvent frappés à coups de poing et de pied. Cet homme a bénéficié de l’immunité des poursuites pour ce témoignage. Najem Saadoun Hattab, ancien responsable du parti Baas, est mort après avoir été battu et étranglé par un réserviste du corps des Marines.
Des réprimandes pour les tortionnaires présumés
Aux États-Unis, six officiers américains soupçonnés d’avoir infligé des sévices à des prisonniers irakiens ont été réprimandés par l’État-major. Parmi ces militaires réprimandés, on compte une femme, le général Janis Karpinski, qui était chargée de la direction des centres de détention de prisonniers en Irak. On ne connaît toutefois pas l’importance de la réprimande dont elle a été l’objet de la part de ses supérieurs.
Les photos de soldats américains maltraitant et humiliant des détenus irakiens dans la prison d’Abou Gharib, près de Bagdad, ont été découvertes il y a quelques semaines par l’armée américaine. Elles ont été diffusées jeudi par la chaîne de télévision CBS. Les faits remonteraient à novembre et décembre. Sur les clichés, on voit des prisonniers irakiens subir des tortures à l’électricité et être soumis à des traitements dégradants de nature sexuelle.
Pendant ce temps, en Grande-Bretagne, la polémique suscitée par la diffusion de photos montrant des sévices infligés par des militaires britanniques à des prisonniers irakiens dans des geôles de la coalition a de nouveau fait la “une” des quotidiens. Une nouvelle dont se passerait bien le gouvernement britannique qui compte envoyer plusieurs milliers de soldats renforcer les armées d’occupation.
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