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La colère gronde contre George W. Bush au Pentagone
11 mai 2004
La guerre en Irak suscite des dissensions au plus haut-niveau de la hiérarchie militaire américaine : dans les conditions actuelles, les États-Unis ne viendront jamais à bout de la résistance irakienne et perdront la guerre. Certains brandissent la menace d’un nouveau Viêt-Nam, d’autres voient dans la collaboration avec les anciens généraux de Saddam Hussein la seule planche de salut. Un article paru dimanche dans le “Washington Post” dévoile le malaise.
Des divisions profondes émergent au sein même du Pentagone, le siège des armées nord-américaines, sur la guerre en Irak. C’est ce qu’affirme le “Washington Post” dans un article paru dimanche. Quelques haut-gradés pensent en effet que l’objectif proclamé de rétablir la démocratie en Irak ne sera jamais atteint par les dirigeants américains et leurs armées. L’inquiétude principale de ces chefs militaires porte sur le fait que les occupants dominent militairement sans jamais gagner l’appui des irakiens.
Ce point de vue n’est pas unanime, mais il est exprimé publiquement pour la première fois, constate le “Washington Post” qui le relaie dans ses colonnes.
Ainsi, le général Charles H. Swannack, commandant de la 82ème Division aéroportée, qui a passé plusieurs mois en Irak de l’Ouest, a dit qu’il croit qu’au niveau tactique, les militaires des États-Unis gagnent toujours. Mais il pense que "stratégiquement, nous perdons".
Le colonel Paul Hughes, qui était l’année dernière le premier directeur de la planification stratégique stratégique des États-Unis à Bagdad, rejoint ce point de vue et estime que les soldats américains pourraient connaître un nouveau Vietnam : gagner des batailles et perdre la guerre. "À moins que nous nous assurons de la cohérence de notre politique, nous perdrons stratégiquement", a-t-il dit dans une entrevue vendredi, "parce que nous ne comprenons pas la guerre que nous menons".
À l’intérieur et en dehors des forces armées, les experts arguent généralement du fait que les militaires des États-Unis devraient rester en Irak à condition de changer de stratégie. Certains plaident pour plus de troupes, d’autres pour moins, mais ils conviennent généralement pour repenser les buts indiqués des États-Unis afin de les rendre moins ambitieux. Ils sont inquiétés par la perte d’influence des occupants sur l’opinion publique irakienne. Un sondage récent de “USA Today/CNN/Gallup” a constaté qu’une majorité d’Irakiens veulent que les soldats des États-Unis partent immédiatement.
Un général du Pentagone dit même qu’il croit que les États-Unis sont déjà sur la route de la défaite. "Il est douteux de croire que nous continuerons encore longtemps comme cela", a-t-il affirmé, "le peuple américain ne soutiendra pas cela, et ne devraient pas le faire".
Le chef des armées américaines en Irak, le général John Abizaid, est plus nuancé, mais il n’est pas d’un optimisme débordant : "Nous ne perdons pas, militairement", "stratégiquement, je pense qu’il y a des occasions", a-t-il déclaré vendredi avant de prévoir beaucoup de combats d’ici le 30 juin, date prévue du transfert officiel de souveraineté à un gouvernement composé d’Irakiens.
À la mi-avril, avant même le scandale des crimes contre les prisonniers, Peter Galbraith, un ancien ambassadeur des États-Unis en Croatie, a écrit dans “New York Review of Books” que "la guerre civile et la dissolution de l’Irak sont des résultats plus probables qu’une transition réussie à une démocratie pluraliste sur le modèle occidental".
Pour un jeune général qui a souhaité garder l’anonymat, "l’objectif stratégique, d’un Irak libre, démocratique, “de-Baassifié”, est grandiose et inaccessible". "C’est juste une question de temps avant que nous abandonnions ces objectifs ridicules", a-t-il poursuivi. Il estime que si Bush est réélu, le gouvernement américain s’arrangera avec des anciens généraux de Saddam Hussein pour garantir un Irak stable. Cette tactique a déjà été plus ou moins en œuvre dans Fallujah. Cela pourrait préfigurer l’Irak du futur : la dictature continue, seuls changent les dictateurs.
D’autres proposent d’autres pistes : faire que les Irakiens d’origine chiite, sunnite ou kurdes puissent faire entendre leurs différences en leur laissant, dans la mesure du possible, avoir chacun leur système.
Quelques officiers demandent même la tête du ministre de la Défense, Donald H. Rumsfeld, qu’ils voient comme responsable d’une série d’erreurs stratégiques et tactiques commises l’an dernier. Plusieurs des hauts gradés interrogés par le “Washington Post” constatent une profonde colère dans l’armée contre Rumsfeld et son bras droit, Paul Wolfowitz. Ce dernier est vu comme l’inspirateur du désir de l’administration Bush de créer “l’Irak libre et démocratique”, censée être le point de départ du remodelage du Moyen-Orient selon le désir de Washington.
Comme on peut le constater, des haut-gradés américains désavouent publiquement la tactique employée par leur gouvernement en Irak. D’ailleurs, il est édifiant de constater que des milliers de preuves de crimes de guerre ont pu sortir d’Irak, être transmises à des journaux qui ont ensuite pu diffuser dans le monde entier les images terribles des sévices infligés aux prisonniers irakiens.
Manuel Marchal
Retour au pays
361 photos de cercueils de soldats américains tués en Irak ont été publiées sur le site Internet www.thememoryhole.org. Elles ont été transmises à Russ Kick, qui en avait fait la demande officielle, par le ministère américain de la Défense dans le cadre de la loi pour la liberté de l’information (Freedom of Information Act).
Elles ont été prises par l’armée de l’air à la base aérienne de Dover (Delaware, Est) où sont rapatriés la grande majorité des corps. Depuis la première guerre du Golfe, le ministère de la Défense interdit toute couverture médiatique du transfert des dépouilles.
"L’objectif principal de cette politique est de respecter le souhait et l’intimité des familles qui vivent une grande perte", a déclaré James Turner, porte-parole du Pentagone. Des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent aux Etats-Unis contre cette interdiction.
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