
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Après les grandes manifestations
3 juillet 2013, par
Après les imposants rassemblements au Caire et à Alexandrie principalement, plusieurs ministres auraient remis leur démission et l’armée a adressé un ultimatum de quarante-huit heures aux forces politiques du pays.
Le chef d’état-major de l’armée égyptienne, Abdel Fatah Al-Sisi, a accordé quarante-huit heures aux responsables politiques pour « satisfaire les demandes du peuple » dans une intervention télévisée lundi 1er juillet. Ce dernier a expliqué que les revendications des millions de manifestants étaient « sans précédent » et que le pays ne pouvait plus perdre de temps.
Les opposants des Frères musulmans, dont fait partie le Président Mohamed Morsi, dénoncent une dérive autoritaire du pouvoir qui souhaite instaurer un régime islamiste. Les manifestants protestent également contre le gouvernement et « son incapacité à relancer l’économie », ont expliqué les agences de presse. ont expliqué les agences de presse.
« L’armée est rangée au côté du peuple »
Le général Abdel Fatah Al-Sisi n’a pas demandé la démission du Président Mohamed Morsi, mais il a présenté la « feuille de route » de l’armée pour sortir de la crise « si les politiques n’arrivent pas à s’entendre », ont expliqué les agences de presse “AFP” et “Reuters”. Réfutant toute accusation de coup d’État, les représentants ont rappelé leur rôle lors de la transition politique entre Hosni Moubarak et Mohamed Morsi. Les déclarations d’Abdel Fatah Al-Sisi ont été applaudies par les manifestants. Certains ont scandé : « Morsi n’est plus notre président, Sisi avec nous ». Pour Mahmoud Badr, fondateur du mouvement Tamarrud, « l’armée s’est rangée au côté du peuple », après l’allocution du général Abdel Fatah Al-Sisi.
De son côté, le Président Mohamed Morsi a déclaré que « l’Égypte ne permettra absolument aucun retour en arrière quelles que soient les circonstances », bien que plusieurs ministres aient démissionné, le 1er juillet. En effet, selon l’agence officielle égyptienne “MENA”, cité par “Le Monde”, cinq ministres ont étudié « la possibilité d’une démission collective et leur ralliement au mouvement de protestation » . Des sources gouvernementales citées par l’“AFP” et “Reuters” ont elles indiqué que les ministres du Tourisme, de l’Environnement, des Communications et des Affaires juridiques et parlementaires ont déjà présenté leur démission au Premier ministre Hicham Qandil.
Le gouvernement persiste
La présidence a rejeté mardi 2 juillet l’ultimatum du chef d’état-major de l’armée égyptienne, Abdel Fatah Al-Sisi, qui donnait 48 heures à Mohamed Morsi pour satisfaire les « demandes du peuple ». Le Président Morsi a déclaré être le garant de la « réconciliation nationale » et de la « paix sociale ». Dans un message lu à la télévision, le commandement militaire a indiqué que « si les revendications du peuple n’étaient pas satisfaites durant cette période, (les forces armées) annonceraient une feuille de route et des mesures pour superviser sa mise en œuvre ». Au même moment, un cinquième ministre, Mohamed Kamel Mar, ministre des Affaires étrangères, a remis sa démission mardi 2 juillet.
Sur la scène internationale, Barack Obama, en visite en Tanzanie, a indiqué que « toutes les parties doivent faire preuve de retenue », ajoutant qu’il n’était pas envisageable de « parler de manifestation pacifique quand il y a des agressions contre des femmes » . Le président américain a indiqué que « ce qui est clair aujourd’hui, c’est que même si M. Morsi a été élu démocratiquement, il faut faire plus pour créer les conditions dans lesquelles chacun a le sentiment que sa voix est entendue » en Égypte.
La mobilisation de dimanche a réuni plus de 14 millions de personnes sur une population de 84 millions, selon l’armée. Parmi elles, près de 16 manifestants ont été tués, d’après le Ministère de la Santé. Huit ont perdu la vie au Caire dans des heurts entre partisans et adversaires du président, et 6 dans les provinces de Beni Suef, Assiout, Kafr Al-Cheikh et Fayoum.
Céline Tabou
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