
L’Afrique lance PAPSSCARD, la première carte de paiement panafricaine
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Moyen Orient
13 avril 2013, par
Entre les conséquences des manifestations ayant détrôné Hosni Moubarak et les mobilisations contre le pouvoir en place, aux mains des Frères Musulmans, c’est aujourd’hui à une crise économique que sont confrontés les Egyptiens.
Le pays tente de conclure d’ici à quinze jours, un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour l’octroi d’un prêt de 4,8 milliards de dollars, pour faire face à la crise que subit l’Egypte. Pour Mounir Makar, ancien banquier reconverti dans la recherche agricole bio, cité par "Le Monde", l’Egypte a vécu depuis février 2011, sur « ses acquis, sans investissements » .
Une situation économique inquiétante
Depuis 2001, les autorités et le FMI tentent de trouver un accord. L’institution internationale conditionne son prêt à la mise en place de réformes profondes, notamment concernant les subventions publiques aux carburants et aux produits alimentaires. Une condition que le gouvernement précédent n’avait pas tenu à s’engager car très impopulaire, dans un pays où le taux de chômage avoisine les 13%.
Pour le ministre du Pétrole, Al-Ahram Oussama Kamal, les subventions pour le pain et autres produits de base devraient être « réduites progressivement jusqu’à être supprimées complètement dans une période de trois à cinq ans » . La hausse subite des prix, soit près de 60% pour le gaz suscite l’inquiétude des égyptiens, de nombreux arrêts de travail ont été posés dans des dépôts. De plus, « le projet de cartes de rationnement pour les carburants a été ajourné au 1er juillet, voire repoussé au lendemain des élections législatives d’octobre » a noté le quotidien "Le Monde".
« Manifestations, grèves, sit-in, blocage de rues font partie désormais de notre quotidien. En l’absence d’un Parlement, que reste-t-il d’autre à la population pour s’exprimer ? » , a fait remarqué Yasmine Farouk, maître de conférences à l’université du Caire et consultante auprès du gouvernement. Celles-ci ne devraient pas prendre fin rapidement, car les finances publiques se dégradent et les réserves de devises ont chuté en deux ans, passant de 36 à 13 milliards de dollars.
Une aide jugée cruciale
Le Caire a besoin d’un prêt de 4,8 milliards de dollars. Les autorités tentent de rassurer les investisseurs étrangers et de débloquer toute une série d’aides notamment celles de l’Union européenne, de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement. Premier importateur de blé au monde, l’Egypte subit de plein fouet une mauvaise gestion publique et une crise économique et financière persistante.
Cette situation entraine une augmentation de la pauvreté déjà endémique et de la misère auprès de dizaines de millions d’Egyptiens. Dans un tel contexte, la Libye a annoncé le prêt de 2 milliards à l’Egypte, sans intérêts, afin de soutenir le pays.
Selon Les Echos, le gouvernement « a signé mercredi un accord définitif avec le gouvernement libyen par lequel il obtient un prêt sans intérêt de deux milliards de dollars dans le but de soutenir le budget de l’Etat et les réserves de devises étrangères » . « Le prêt sera remboursé sur cinq ans avec une période de grâce de trois ans » , a-t-il ajouté. D
De son côté, le Qatar a décidé d’acheter des obligations pour 3 milliards de dollars, qui vont s’ajouter à une assistance financière de 5 milliards de dollars, a annoncé le Premier ministre du Qatar, cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani. Cette annonce intervient après l’engagement prit par ce pays gazier en septembre 2012, d’investir 18 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années en Egypte pour aider ce pays.
Céline Tabou
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