
Hommage à la femme de Bruny PAYET
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Irak
Un point de vue pessimiste de la CIA
15 novembre 2003
Au moins 17 Italiens et neuf Irakiens ont trouvé la mort mercredi en Irak dans un attentat suicide contre une base militaire italienne à Nassiriah tandis qu’à Bagdad, les forces américaines tuaient deux personnes dans le cadre d’un raid visant la rébellion. Devant l’enlisement des armées d’occupation, les signes d’inquiétude se multiplient chez les Irakiens, mais aussi parmi l’opinion des puissances occupantes.
Selon un rapport de la CIA, les Irakiens prennent de plus en plus le parti des rebelles parce qu’ils doutent de la capacité des forces américaines à les contenir, ont fait savoir des responsables, tandis que l’administrateur américain en Irak estimait difficile de savoir ce que pense la rue irakienne.
Dans un rapport confidentiel, la CIA souligne que de nombreux Irakiens perdent confiance en la capacité des forces américaines en Irak à rétablir l’ordre, au vu de la multiplication des actions hostiles à leur encontre, ont indiqué des responsables américains sous le sceau de l’anonymat.
Ce document, où perce la crainte que le président américain George Bush ne parvienne pas à établir la démocratie en Irak si le problème n’est pas réglé rapidement, explique en outre que la dureté des mesures prises par les forces américaines pour mater la rébellion a tendance à pousser les Irakiens dans les bras de cette dernière, selon un responsable américain.
Le rapport de la CIA, rendu public par le "Philadelphia Inquirer", souligne qu’aucun membre du Conseil intérimaire de gouvernement irakien -nommé par Washington- et aucun autre responsable politique irakien ne s’est pour l’instant montré capable de diriger le pays, selon un responsable américain. Mais ce dernier refuse de blâmer pour cela la classe politique irakienne, soucieuse de garder un profil bas face à la montée de la rébellion. « S’ils sont assez intelligents pour être les futurs dirigeants du pays, alors ils le sont aussi pour ne pas se présenter comme des cibles, et pour attendre de voir la réalité de l’engagement américain en Irak », a-t-il estimé.
Quant à l’administrateur américain en Irak, Paul Bremer, interrogé sur la déception des Irakiens concernant la présence américaine dans leur pays, il a répondu : « Je crois que la situation, en ce qui concerne la rue irakienne, est difficile à évaluer ». « Nous avons étudié les sondages. Nous avons parlé aux gens. Nous faisons nos propres évaluations », a-t-il déclaré à la Maison Blanche à l’issue d’une rencontre avec Bush, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et d’autres responsables.
Un haut responsable de la Défense a estimé pour sa part que les rebelles voulaient influencer l’opinion publique en Irak, en Amérique et dans tous les pays impliqués militairement en territoire irakien. « Sur le plan militaire, cette résistance ne peut égaler les forces américaines. Mais s’ils peuvent entamer la volonté des populations et s’ils peuvent remettre en question notre engagement, ils le feront ». Un autre responsable de la Défense a estimé quant à lui que certaines des méthodes employées par les forces américaines en Irak -et notamment les raids menés pour mater la rébellion- pourraient être contre-productives. « Il faut voir si l’on gagne la confiance des gens en démolissant leur porte, ou plutôt en frappant à leur porte pour leur demander de coopérer », a-t-il déclaré.
Les femmes irakiennes victimes de la guerre |
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Les femmes écrasées par des coutumes rétrogrades tolérées par l’ancien régime sont les premières victimes de l’occupation et de ses conséquences parmi lesquelles la recrudescence de l’intolérance religieuse. Depuis l’invasion du pays, les violences contre les femmes sont en augmentation. Pour gouverner l’Irak, Saddam Hussein s’est largement appuyé sur la religion et les tribus. Celles-ci ont alors rapidement imposé leurs lois, en lieu et place de celle de la République. Premières victimes de ces micro sociétés conservatrices et religieuses : les femmes. Le Code de la famille, en vigueur jusqu’à la chute du régime, est on ne peut plus explicite. Il stipule que l’homme peut frapper sa femme ou la traiter comme un enfant. La femme ne peut voyager seule. Elle n’a pas le droit de choisir son mari. Le Code pénal, notamment son article 111 rédigé en 1991, vient accompagner ces mesures. Ainsi, un homme peut tuer son épouse dans le cadre des "crimes d’honneur", c’est-à-dire s’il estime que le comportement de la femme porte atteinte à son nom et à celui de sa tribu. Le meurtrier, dit le Code pénal, ne sera pas condamné ou sa peine réduite. Leïla Mohammed, une jeune femme partie en exil en 1994, a créé le 23 juillet dernier, l’Association pour la défense des femmes. « Elles sont les premières victimes de la situation actuelle, de l’occupation », dit-elle. « Les kidnappings se multiplient et des crimes d’honneur ont lieu tous les week-ends ». Plus de 400 viols et enlèvements ont été recensés par son organisation. Le 23 août, une manifestation a été organisée dans la capitale irakienne pour protester contre les crimes d’honneur. Une lettre a été envoyée à Paul Bremer, l’administrateur civil américain, « mais celui-ci n’a pas daigné nous répondre », insiste Leïla Mohammed. Elle s’en prend également au Conseil intérimaire de gouvernement (CIG), coupable, selon elle, « de ne pas s’intéresser à la question », bien que le droit des femmes est une des questions prioritaires du CIG. Pour elle, seul un gouvernement laïc est capable « de donner la pleine égalité » aux femmes. Pour cela, il convient de changer le Code de la famille et le Code pénal sur toutes les questions concernant les femmes. Elle sait que le travail sera difficile : « 35 ans de régime baassiste, de régime fasciste et quinze ans d’embargo ont affecté notre société. Le régime baas a tiré avantage de cette situation en faisant pression sur les gens pour qu’ils se taisent ». |
Pression des intégristes |
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Dans le même temps, les islamistes ne restent pas l’arme au pied. Musulmane ou pas, il devient difficile pour une femme de se promener dans les rues de Bagdad sans porter, au minimum, un foulard. Ce n’est pas encore l’Iran, mais les regards, voire les réflexions et les gestes déplacés n’encouragent guère à l’optimisme. Dans le quartier chiite aussi conservateur qu’il est pauvre de Thaoura City rebaptisé Saddam City et maintenant Sadr City (du nom d’un ayatollah assassiné par le régime baassiste), une journaliste qui portait pourtant un foulard, a été caillassée par des enfants ! Et il ne s’agissait pas d’un jeu. Lorsqu’on écoute les religieux, on se dit qu’effectivement, les forces obscurantistes mettent tout leur poids dans la balance. Le cheikh, Maadi Ahmed Saleh, leader de la Ligue suprême des imams sunnites, explique que si égalité il doit y avoir c’est seulement dans « les affaires sociales. Mais dans le droit, ce pas possible ». Le droit de la femme pour ce religieux ? « Elle doit préparer les repas pour son mari et élever ses enfants. Le mari doit lui donner ce dont elle a besoin ». On peut être certain que la Ligue suprême des imams sunnites fera tout pour que la Constitution irakienne préserve la loi islamique. |
Enjeu de la prochaine Constitution |
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La rédaction et donc le contenu de la Constitution, représentent un enjeu politique majeur pour les femmes. Hanna Edwar, en charge de l’association Amal, pose la question : « Comment influer sur la nouvelle Constitution pour que soient respectés le droit des femmes et celui des enfants ? » Il convient déjà de définir les points essentiels, « enlever tout ce qui humilie les femmes » et imposer, dès à présent, des quotas dans les représentations politiques, du Parlement jusqu’aux comités locaux. En juillet s’est tenue une conférence des femmes irakiennes, à Bagdad, sur la réforme de la législation, la santé, l’éducation et l’économie. À cette occasion, les femmes présentes ont réitéré leur demande d’attribution d’un tiers des sièges aux femmes dans la future assemblée. Pour Hanna Edwar, « il convient également d’encourager les femmes à s’investir, à être active pour construire une nouvelle société ». Elle sait bien que « beaucoup de forces résistent, y compris parmi les femmes. Les partis politiques, essentiellement masculins, ne montrent pas clairement le chemin, y compris le Conseil intérimaire de gouvernement où ne siègent que trois femmes ». Afin d’influencer la société civile et ne pas en rester au stade de l’incantation, l’association Amal organise des stages pour les organisations non gouvernementales qui traitent plus particulièrement des questions de la femme. Hanna Edwar réclame aussi la création d’un Haut conseil pour les femmes. |
An plis ke sa |
La "main tendue" de Villepin aux dirigeants américains |
« Nous sommes prêts aujourd’hui à tous les rendez-vous, nous sommes prêts aujourd’hui à toutes les concertations. C’est une main tendue que je veux adresser ce matin à nos amis américains, parce que c’est un enjeu qui nous concerne tous, c’est la sécurité du monde dont il s’agit », a déclaré jeudi matin sur Europe 1 Dominique de Villepin.
Le ministre des Affaires étrangères a par ailleurs évoqué la nécessité d’une nouvelle résolution sur l’Irak au Conseil de Sécurité de l’ONU « dès lors qu’une assemblée et qu’un gouvernement provisoire irakiens seront formés, pour conférer à ces organes l’autorité et la souveraineté qui sont les leurs ». |
Paul Bremer retourne en Irak |
Paul Bremer est reparti dès mercredi soir pour Bagdad. Avec une mission : augmenter la pression sur le Conseil de gouvernement irakien, organe nommé par les Américains, pour obtenir plus rapidement une Constitution et accélérer le transfert de pouvoir. « La question à laquelle nous faisons face est de savoir comment le Conseil de gouvernement peut faire cela, a déclaré l’administrateur Américain en Irak. Ils devront prendre leurs propres décisions à ce sujet. Attendons de voir ce que seront ces décisions », a-t-il déclaré à la Maison Blanche à l’issue d’un entretien avec le président américain George W. Bush et le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld.
Les Nations Unies ont fixé dans leur résolution 1511 adoptée le 16 octobre une échéance au 15 décembre au Conseil de gouvernement irakien pour fixer un calendrier de rédaction d’une nouvelle Constitution et tenir des élections. |
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