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26 novembre 2020, par
Le secrétaire général de l’ONU António Guterres a appelé vendredi l’ensemble des acteurs ayant une influence sur la situation du pays à agir de toute urgence afin d’éviter une famine dans au Yémen. De nombreux facteurs expliquent cette catastrophe humanitaire à venir : si actuellement le COVID-19, les criquets et la sécheresse font des ravages et n’améliorent évidemment pas la situation déjà très difficile du pays, c’est évidemment du côté de la guerre qu’il faut se tourner pour trouver le principal responsable de l’état désastreux du Yémen.
Les Yéménites sont en effet depuis presque 6 ans confrontés à un conflit meurtrier qui a fait au moins 112.000 morts, dont plus de 12.000 civils. Ce conflit, qui était à l’origine une guerre civile opposant le gouvernement yéménite et les Houtis s’est très vite transformé en un lieu d’affrontement pour les puissances régionales, avec le soutien des puissances impérialistes que sont la France et les États-Unis.
Ainsi le gouvernement yéménite est appuyé sur le terrain par les forces armées de l’Arabie Saoudite, des Emirats-Arabes-Unis, de Bahreïn, de la Jordanie, de l’Égypte, du Koweït et du Soudan, avec de plus les États-Unis et le soutien matériel de la France, en violation totale de ses engagements internationaux. De leur côté, les Houtis peuvent compter sur le soutien militaire de l’Iran. Enfin, il existe dans cette triste guerre un troisième camp de belligérants, le Conseil de Transition du Sud, qui souhaite mettre en place sur des bases progressistes l’autonomie des régions sudistes du pays.
Outre les décès directement imputables aux affrontements, ce conflit sanglant qui sert de démonstration de force aux différentes puissances régionales et impérialistes engagées a eu de nombreuses conséquences funestes au niveau humanitaire. Le choléra touche ainsi fréquemment les Yéménites et a déjà fait des milliers de morts tandis la famine menace depuis de nombreux mois déjà la population du Yémen, dont l’ONU avertit depuis 2018 qu’elle pourrait être « la pire famine depuis cent ans ».
Cette situation, qui est évidemment consécutive aux destructions des infrastructures et logements dues aux affrontements et autres bombardements réguliers s’explique majoritairement par le blocus total, maritime, aérien et terrestre qu’impose l’Arabie Saoudite depuis le début de la guerre, condamné par l’ONU et qualifié de « famine planifiée » et de « crime de guerre » par Médecins du Monde.
A l’heure actuelle, aucune trêve durable n’est malheureusement envisageable, la dernière en date, qui avait été signée en avril a en effet été unilatéralement rompue le 8 juin par le gouvernement yéménite, l’Arabie Saoudite et ses alliés, dont notamment la France et les États-Unis.
Au vu de la situation, le pire est donc à craindre pour les Yéménites et seul un sursaut populaire mondial pourrait empêcher le drame annoncé que sera cette famine.
Mathieu Raffini
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