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Un impact économique de la guerre en Libye
24 mai 2011
Tripoli, ville de grands chantiers, est aujourd’hui une ville morte où tous les projets sont abandonnés, voire détruits. Le secteur du Bâtiment et des travaux publics (BTP) figure parmi les secteurs économiques qui ont été touchés de plein fouet en Libye depuis les frappes aériennes menées par l’OTAN contre le pays, avec des pertes qui se chiffrent en milliards de dollars.
Naguère ville en plein chantier de construction avec les gigantesques projets d’urbanisation censés donner à la capitale libyenne, Tripoli, son lustre et la hisser parmi les grandes métropoles du monde, force est de partager le constat amer des nouveaux visiteurs et des habitants de cette cité, qui assistent impuissants à l’arrêt total de ces chantiers.
En effet, des centaines d’immeubles regroupant des milliers d’appartements à Tripoli, ses banlieues et dans toutes les villes libyennes dont les travaux ont atteint dans certains cas 80%, d’autres 70 ou encore 50%, sont abandonnés.
C’est un spectacle de désolation qu’offrent, désormais, les grands chantiers qui fourmillaient jadis de travailleurs dans le bruit des grues et autres engins de construction qui ont cessé de fonctionner, devenant ainsi de véritables villes mortes.
Les entreprises de bâtiment et les travailleurs étrangers ont quitté le pays après la détérioration de la situation sécuritaire aggravée par les frappes de l’OTAN.
Le secteur du bâtiment public et privé emploie quelque 600.000 travailleurs dont 85% sont des étrangers, rappelle-t-on. Les sociétés étrangères emploient leurs propres travailleurs tels que les Chinois, les Indiens, les Turcs, Brésiliens et autres Bengalis.
Le secteur privé, notamment les entreprises privées libyennes et étrangères du bâtiment, emploie une main-d’œuvre qualifiée composée surtout des Égyptiens, Syriens, Marocains, Ghanéens, Philippins et autres. En contrepartie, les jeunes Libyens, qui ne sont pas motivés pour le secteur des BTP, ne sont pas bien formés dans le secteur malgré les grands chantiers dans le pays. Nombreux sont les Libyens qui sont devenus des ingénieurs, mais il n’existe pas beaucoup d’ouvriers qualifiés dans les métiers tels que charpentiers, ferrailleurs, électriciens, plombiers, etc.
Ingénieurs au chômage
Tous ces emplois étaient assurés par la main-d’œuvre étrangère. La richesse pétrolière a poussé les jeunes Libyens aux hautes études aux dépens des lycées techniques et de la formation professionnelle.
Pour le directeur de la société libyenne de construction de bâtiment, une entreprise privée, Mourad Hadj Slimane, il s’agit d’une catastrophe énorme étant donné que les marchés qu’il a remportés sont tous à l’arrêt. « Il n’y a plus de main-d’œuvre étrangère et les chantiers sont fermés, ce qui m’a causé une perte de plusieurs millions de dinars libyens », affirme-t-il, très bouleversé.
C’est aussi le cas d’Abdelmounaem Dargouth, un ingénieur libyen, la trentaine, qui se plaint de se retrouver en chômage technique en raison de l’arrêt du travail dans le chantier de construction d’un complexe d’immeubles à Tripoli.
Mohiédine Lazragh, un entrepreneur, se dit choqué par les conséquences des frappes aériennes de l’OTAN qui ont provoqué la fermeture de grands chantiers tels que le projet de construction de l’aéroport de Tripoli qui a été abandonné, l’autoroute Ras Jedir-Salloum, un projet qui devait traverser le pays d’Ouest à la frontière avec la Tunisie, à l’Est aux frontières avec l’Égypte.
Il a mentionné aussi l’autoroute "Addairi 3", un complexe d’autoroutes et de ponts d’échangeurs qui cernent la capitale et lient les banlieues aux grandes sorties pour l’Est, l’Ouest et le Sud et qui devraient désengorger la circulation routière dans la capitale, qui a été abandonnée.
Qui paiera les réparations ?
Des sociétés européennes, du Brésil, de Turquie, de Chine, d’Inde, de Russie et autres qui travaillaient sur ces grands chantiers ont quitté et ont évacué leurs personnels, a-t-il informé.
Il a ajouté que les sièges de ses compagnies ainsi que les sites de leurs chantiers (matériaux de construction, véhicules, machines et du matériel…) ont été pillés et détériorés, provoquant une catastrophe dont les pertes se chiffrent par milliards de dinars. Autres grands chantiers en cours de réalisation à l’instar des projets des nouvelles universités des grands hôtels, tours, hôpitaux et autres sont abandonnés.
De nombreux citoyens libyens se demandent si toutes ces destructions et pertes auxquelles il faut majorer les chocs psychologiques subis par les populations pourraient un jour être dédommagées. D’autres Libyens s’interrogent légitimement si l’opération de protection des populations civiles pour laquelle le Conseil de sécurité a arrêté les résolutions 1970/3 a atteint son objectif.
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